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    Les Leçons Persanes
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    sebou36
    sebou36

    53 abonnés 380 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 janvier 2022
    Le sujet a l'air de gêner une certaine presse. Pour moi, ce film sobre et réaliste est assez remarquable et son " esthetisation" de la mort ne m'a pas embarrassée, au contraire. Je pense que l'on peut fictionnaliser des faits pourvu qu'on ne les pervertisse pas. D'autant que les nazis sont bien montrés comme des machines de mort et le fait que l'officier soit dans la négation de ses actes va dans le sens de l'Histoire. L'intérêt d'une oeuvre de cinéma réside dans l'éclairage qu'il apporte sur un sujet. Et je pense que Les Leçons Persannes éclaire d'une façon nouvelle le sujet des camps de concentration nazis.
    PLR
    PLR

    407 abonnés 1 475 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 22 janvier 2022
    Inspiré de faits réels, fiction ? On ne sait pas trop… On dira les deux. Sur la forme, une duperie pour survivre. Sur le fond, l’abomination des camps avec un avertissement pour les spectateurs. Si l’incroyable a sa place, il faut bien que l’inimaginable soit montré aussi. Si, une fois le cadre posé, le récit se veut sans tellement de rebonds (c’est souvent la limite de l’adaptation au cinéma de ce qui a été écrit pour une forme somme toute théâtrale, un feuilleton radiophonique, avec la voix off conservée pour guider la narration), le retournement final (qui correspond aussi à la Libération des camps) sera servi par une scène glaçante. Une énumération sortant le spectateur de la passivité ou du retrait qui aura pu s’emparer de lui.
    SUZY AND MEE
    SUZY AND MEE

    125 abonnés 111 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 janvier 2022
    Je pensais que tout avait été déjà écrit sur la seconde guerre ... et bien non ! Beaucoup aimé cette histoire qui se crée entre ce SS qui aime cuisiner et ce pauvre hère qui craint de mourir à chaque heure qui passe... j'aurais aimé encore plus d'ambiguïté pour davantage d'émotion mais j'ai trouvé le récit assez atypique et très bien filmé!
    floramon
    floramon

    63 abonnés 1 357 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 24 janvier 2022
    le film était super, malgré une certaine angoisse présente tous au long du film, le film est super intéressant et on est captivé du début à la fin , excellente prestation des acteurs .
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 171 abonnés 3 967 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 17 janvier 2022
    Durant la Seconde Guerre Mondiale, certains déportés ont dû faire preuve d’imagination pour échapper à la mort. “Les Leçons Persanes” est basé sur une nouvelle de Wolfgang Kohlhaase qui racontait comment un juif à fait croire qu’il était persan. Porté par le Nahuel Perez Biscayart, son personnage devait créer et enseigner simultanément une langue et faire croire qu’il s’agissait du farsi à un chef de camp nazi. Très crédible, cette histoire de mensonge nous tient en haleine malgré les rebondissements de plus en plus rocambolesques. La mise en scène classique aux films qui traitent de cette époque, emprunte également quelques codes du thriller pour rendre la duperie d’autant plus subtile.
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    velocio
    velocio

    1 164 abonnés 3 025 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 17 janvier 2022
    Réalisé de façon classique sans pour autant se figer dans l’académisme, "Les leçons persanes" n’est pas qu’un film de plus sur sur la seconde guerre mondiale. Sur une idée de départ fort intéressante, Vadim Perelman décortique avec talent l’évolution des rapports entre deux hommes qui n’auraient jamais dû se rencontrer. L’interprétation des deux personnages principaux est magistrale.
    Bdfoucher
    Bdfoucher

    45 abonnés 94 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 2 janvier 2023
    Vu en 2022 (le film est sorti en 2020) et revu sur DVD, le film de Vadim Perelman, germano-biélorusse-russe, est un petit bijou.

    Son intrigue , si étrange, est ciselée comme une pierre précieuse. Tout est mesuré et rien se dépasse. La tension pendant le film est permanente car la vie du personnage principal, Gilles (Nahuel Perez Biscayart) tient à un fil, celui de la crédulité sans borne de l'officier allemand Klaus Koch (Lars Eidinger) qui le sollicite.
    Gilles, fils de Rabin, est raflé en 1942 par la gestapo. Il échappe miraculeusement à une exécution sommaire parce que, juste avant la fusillade, il a échangé un sandwich contre un livre du poète Saadi qui lui donne l'idée de dire qu'il est persan et non juif pour sauver sa peau à la dernière seconde ...

    Or précisément le chef militaire du camp, cherche un locuteur en persan pour lui apprendre la langue car il rêve, après la guerre, d'ouvrir un restaurant à Téhéran. Le malheureux Gilles pour sauver sa vie va devoir inventer de toute pièce, entre les corvées et le risque d'être confondu à tout moment , une langue dont il ignore tout et qu'il doit apprendre et maîtriser pour en enseigner les rudiments à son élève qui est, de plus, très consciencieux ... Gilles va s'inspirer pour y parvenir des noms des détenus qu'il verra défiler sous ses yeux pendant presque trois ans et qui vont tous vers une mort certaine .

    Le film se dénoue quand Gilles, sauvé par l'armée américaine , récite la liste de tous les noms qu'il a mémorisés et qui n'ont pas eu de sépultures tandis que Klaus Koch, qui a réussi à s'échapper, arrive à Téhéran en parlant un sabir que personne ne comprend ...

    Vadim Perelman, né en 1963, americano-russe, peu prolixe (cf "La vie devant ses yeux" en 2008 avec Uma Thurman ) réussit un coup de maître tant le scénario (assez invraisemblable tout de même) , tiré d'une nouvelle de Wolfgang Kohlhaase, non traduite en français ( Erfindung einer Sprache) est original et solidement conduit. Là encore, prime la force de l'écriture qui lorsqu'elle est associée aux images donne à l'œuvre toute entière une élévation qui touche le spectateur en plein cœur. Le cinéma n'est alors jamais plus beau...

    Coup de cœur donc .
    amour13
    amour13

    26 abonnés 134 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 22 janvier 2022
    Nahuel Perez Biscayart est connu en France surtout par le film 120 battements par minute ou il a obtenu le césar du meilleur espoir masculin et bien avec " les leçons persanes " il devrait obtenir le césar du meilleur acteur car quel prestation ! Il choisi ses roles et il nous le montre par chacune de ses prestations en jouant dans d'excellents films. Je dirais bravo aussi à Lars Eldinger. Vous pouvez donc allez voir ce rôle les yeux fermés enfin les yeux ouvert ca sera mieux.
    Arthur Brondy
    Arthur Brondy

    205 abonnés 835 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 janvier 2022
    Très beau film sur la shoah avec Nahuel Pérez Biscayart toujours époustouflant. Il y incarne un juif, qui se fait passer durant de long mois pour un persan et va inventer un dialecte pour sauver sa vie. Un récit dur et un final glaçant.
    Aubert T.
    Aubert T.

    116 abonnés 130 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 23 janvier 2022
    Du cinéma très classique, sans audace ni faute de goût, qui a la décence de ne pas vouloir se montrer plus malin que son sujet.
    Si les rebonds sont assez prévisibles, la fin est en revanche assez inattendue et glaçante.
    Jorik V
    Jorik V

    1 196 abonnés 1 952 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 29 janvier 2022
    Le sujet, le contexte et la tonalité choisis laissaient présager un grand film entre rappel historique, tragédie et suspense implacable. Et bien c’est à une œuvre tiède et guère palpitante que l’on aura finalement affaire. Dès le départ, quelque chose de fondamental cloche : on ne croit pas une seconde à ce postulat de base. En effet, il semble tout de même improbable qu’un officier nazi fasse confiance de la sorte à un prisonnier sans plus de preuves corroborant ce qu’il recherche. Quelques recherches de sa part, dans un dictionnaire ou un livre de langues, auraient facilement pu mettre à jour la duperie. Pour la crédibilité et la logique, on repassera. Et cela joue forcément contre le film et l’adhésion que peut avoir le spectateur. Et quand bien même on passe outre, après tout on est au cinéma, cette intrigue centrale enchaîne pas mal d’autres facilités et d’invraisemblances.



    En outre, tout cela est de facture fort académique à tous niveaux. Par exemple, en ce qui concerne les péripéties et la narration, on n’est jamais surpris. « Les leçons persanes » déroule donc son intrigue, certes peu commune à la base, mais ne parvient jamais à la transcender, à la rendre soit captivante, soit déchirante. Et pourtant, il y avait du potentiel, il faut l’admettre. C’est donc de manière distraite et peu engagée que l’on regarde cette œuvre qui se veut imposante mais qui s’avère au final assez mineure. Et on a même presque hâte que le film se termine, le résultat n’étant pas vraiment à la hauteur des attentes du spectateur et de l’ambition de ses instigateurs. La mise en scène est fonctionnelle sans être laide, elle se contente d’illustrer. C’est donc visuellement tout aussi académique que sur le fond. On se console donc avec le duel d’acteurs dont certains échanges parviennent sporadiquement à capter notre attention mais c’est paradoxalement dans les intrigues secondaires que le film va peut-être plus nous intéresser...



    En effet, les confrontations entre cet officier SS avide d’apprendre la langue persane, le farsi, et ce prisonnier juif qui se fait passer pour ce qu’il n’est pas pour rester en vie deviennent vite redondants et baissent en intensité plus le film avance. Comme si Perelman mettait en scène une idée qu’il n’arrivait pas à développer. D’où l’apparition de sous-intrigues mettant en scène les relations entre les officiers nazis, des intrigues de cour presque. Et celles-ci deviennent presque plus intéressantes. Du remplissage en forme d’enrobage, satellitaire au sujet principal, qui en détourne presque l’attention. Et cela occupe le vide laissée par un fil narratif qui se prend les pieds dans le tapis. Et vu le contexte, on s’attendait à être choqué, bousculé ou, au minimum, ému. Et bien pas du tout, tant d’œuvres étant passé par là avec bien plus de talent et d’affects. En bref, ce n’est pas désagréable mais c’est clairement décevant, mineur et guère emballant.



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    selenie
    selenie

    5 437 abonnés 6 016 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 21 janvier 2022
    On est dans le drame le plus tragique même si parfois on se dit que cette histoire est tirée par les cheveux. Et pourtant, l'Histoire regorge d'anecdotes inouïes et pourtant véridiques alors pourquoi pas un opportuniste au courage insoupçonné qui invente une langue comme un instinct de survie. Ce qui rend cette histoire crédible repose aussi sur les coups de pouce du destin et les erreurs qui sont forcément inévitables. On se demande si les histoires de coeur/cul des soldats allemands étaient vraiment nécessaires, mais cela apporte aussi une dimension humaine à ces soldats de la Solution Finale. Le mise en scène manque un peu de souffle, les montées sous tension sont un peu timorées et quelques passages restent sous-exploités ou peu approfondis comme le sacrifice un peu bête, la rencontre d'un soldat français ou le soldat qui n'émet aucune réaction au départ de sa fiancée. Il manque un peu de rythme et des détails traités avec plus de sérieux pour convaincre pleinement mais Vadim Perelman signe un drame historique intéressant, avec une belle idée et des acteurs investis. Ca reste un bon moment.
    Site : Selenie
    Sandrine K
    Sandrine K

    9 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 19 janvier 2022
    Cette fiction magnifiquement interprétée fait un parallèle intelligent entre la naissance d'une langue inventée grâce aux noms de juifs disparus. Ou comment survivre grâce à sa mémoire immédiate et des donner vie à la mémoire des défunts. La beauté des mots a su rapprocher un allemand et un "persan" dans ce milieu hostile.
    Très jolie fable qui ne dénature pas la réalité des camps. Bravo!
    Loïck G.
    Loïck G.

    282 abonnés 1 629 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 23 janvier 2022
    Que le postulat de départ soit invraisemblable ne change rien au projet. Le cinéma a souvent transcendé des faits imaginaires pour les porter au niveau de l’universel . Ce que j’imaginais à la lecture de cette histoire d’un français qui pour échapper à la mort pendant l’occupation fait croire qu’il est persan. Ca tombe bien, si j’ose, le chef cuisinier SS au Struthof veut apprendre le farsi afin de partir après la guerre ouvrir un restaurant à Téhéran. Sur cet argument, le réalisateur Vadim Perelman développe une stratégie classique autour des rapports qui se tissent entre le SS et le prisonnier. Il y mêle ensuite dans l’invraisemblable, les amours de l’armée allemande confrontée aux sentiments malmenés. La mise en scène s’empêtre gentiment dans ce salmigondis scénaristique ( je n’ai pas lu le roman de Wolfgang Kohlhaase) pour laisser au final une sorte de fable qui n’assume que très rarement l’Histoire qu’elle sous-tend, la vérité que l’on entend. Rappeler ce que fut l’existence des camps de concentration demeure une vertu essentielle. En faire le théâtre d’un drame ordinaire parait quand même très étrange.
    Pour en savoir plus : lheuredelasortie.com
    Cinemadourg
    Cinemadourg

    676 abonnés 1 416 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 22 janvier 2022
    En 1942, dans la France occupée par les allemands, un juif se fait arrêter comme beaucoup d'autres à cette époque malheureusement.
    Afin d'éviter de se faire fusiller, il ment et clame haut et fort qu'il est persan, ce qui lui sauve momentanément la vie et lui permet d'être conduit auprès d'un officier d'un camp de transit qui cherche justement quelqu'un pouvant lui enseigner le farsi.
    Une partie de poker menteur débute alors entre les deux hommes, sachant que l'un des deux joue sa vie à chaque minute...
    Je n'attendais pas grand chose de ce film germano-biélorusso-russe, et force est de reconnaître que la surprise est plutôt bonne !
    Le duo empoisonné entre Lars Eidinger et Nahuel Pérez Biscayart (découvert pour ma part dans "120 battements par minutes" en 2017) fonctionne parfaitement à l'écran, le scénario quant à lui procure une tension permanente au spectateur qui se demande constamment comment ce petit bonhomme va réussir à se sortir de cette situation ingérable.
    J'ai également aimé l'évolution de la relation entre les deux protagonistes tout au long de cette captivité.
    Avec un peu moins d'académisme et une pointe d'audace supplémentaire (le seul défaut à mes yeux), l'émotion aurait pu être bien plus forte et porter cette oeuvre bien plus haut.
    Une ambiance de guerre très bien reconstituée, une histoire terrible vraiment absorbante et deux personnages principaux inspirés et crédibles : voilà un drame à découvrir sans hésiter !
    Site CINEMADOURG.free.fr
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