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Cinemadourg
746 abonnés
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4,0
Publiée le 28 janvier 2022
Quel cadeau cinématographique ! "Presque" est en fait l'histoire d'une rencontre entre deux individus ayant dû affronter toute leur vie le regard des autres, chacun à des niveaux très différents bien sûr. Louis (Bernard Campan) est croque-mort et Igor (Alexandre Jollien) est handicapé depuis la naissance. Ce tandem improvisé va se retrouver par hasard à effectuer ensemble un road trip jubilatoire à bord d'un corbillard, entre Lausanne et le sud de la France. C'est drôle, tendre, bouleversant et d'une justesse folle, ce voyage est comme un cheminement vers le bonheur rempli de pensées idéologiques positives (Alexandre Jollien est philosophe et écrivain dans la vraie vie), mais sans jamais être ni lourd, ni donneur de leçons. Un petit bijou d'humanité et d'espoir qui nourrit l'âme et donne tout simplement envie de croquer l'existence à 200% ! Site CINEMADOURG.free.fr
Un film courageux, difficile, réalisé et interprété avec subtilité et délicatesse à l'image de Bernard Campan dont il faut saluer ici le grand talent. Il donne à ce long métrage sa dimension tragique et nous invite à ne pas mourir prématurément à l'intérieur de soi. Un croquemort qui nous donne envie de vivre et une tragédie qui rend hommage à la comédie.
Humain. Frais. Sans complaisance. Mais sans sombrer dans le pathologique. En résumé , un film qui fait réfléchir , sur notre regard sur l'autre, celui qui est différent . Ici un croque-mort, pas vraiment un métier pour lequel on a la vocation enfant ( comme le dit Campan dans le film) , et là un handicapé physique féru de philosophie. J'ai retenu deux jolies phrases sur toutes celles qui sont énoncées ... La mort : quand tu es là , elle n'est pas là ; quand est elle là , tu n'es pas là. Voyager ce n'est faire le tour du monde mais faire le tour de soi-même. En fait il y a beaucoup de dire après avoir vu ce film....sur la vie , le sens de notre vie.....
Lorsque le lundi 29 novembre, après avoir eu la chance de visionner Presque, le film en avant-première privée et le bonheur d'interviewer Alexandre Jollien et Bernard Campan le soir même, je m'étais étonnée de la durée (2 mois), entre le moment où mon article imprégné de mon enthousiasme destiné à donner furieusement envie de le voir allait être diffusé et la sortie du film. Aujourd'hui, après avoir suivi l'actualité des deux amis dans leur tournée qui sillonne la France et constatant l'engouement positif incroyable que le film a su créer, je mesure que je n'ai jamais vu une telle campagne promotionnelle capable de générer autant d'émotion et de bienveillance chez ceux qui l'ont vu, et d'attente chez ceux qui ne pourront le faire qu'à partir du 26 janvier 2022. Les grands médias d'ailleurs ne s'y trompent pas, qui sentent qu'entre les sujets abordés et l'amitié des deux hommes, il se passe vraiment quelque chose. Personnellement, même si j'ai déjà vu, je vais y retourner... Et je suis sûre que je ne serai pas la seule... 😉
Dans un cinéma contemporain qui compte plus sur le choc des images que sur le poids des mots, Presque fait figure d'outsider en nous convoyant dans un road-movie bercé par une philosophie stoïcienne mâtinée d'épicurisme. Sur le plan cinématographique, le film ne montre aucune inspiration mais c'est sur le fond qu'il souhaite nous empoigner dans le "vivre ensemble", la tolérance et l'acceptation des différences, un programme auquel il est difficile de ne pas adhérer. Et cela n'est pas tous les jours que Nietzsche, Spinoza et Platon s'invitent dans les dialogues d'une œuvre qui vise le cœur aussi bien que le cerveau. Comme le dit Alexandre Jollien lors d'un enterrement, ce sont des vies qui sont résumées par ce tiret sur les tombes, entre deux dates, alors autant carper le diem malgré les tombereaux d'ennuis et de drames qui balaient chaque existence. Presque fonctionne sur le schéma classique du duo mal assorti, entre le croquemort triste (pléonasme ?) et le handicapé positif. Le voyage, en si bonne compagnie, est agréable et plusieurs rencontres lui donnent des couleurs. Le film réserve une surprise finale qui accentue l'appel à l'émotion mais cette impudeur lui sera évidemment pardonné. Au côté d'un Bernard Campan toujours juste, c'est l'appétit de vivre d'Alexandre Jollien que l'on retient avant tout. Et qui incite à regarder le monde autour de soi d'une autre manière, moins égoïste, assurément.
On se retrouve face au genre de film typique qu’on aurait adorer aimer davantage tant il inspire sympathie et bons sentiments. La sincérité du propos est indéniable et cette entente naturelle entre Bernard Campan et Alexandre Jollien transpire à travers l’écran. On ressent complètement leur intention, noble, à la fois de montrer la naissance d’une belle histoire d’amitié et de déjouer certains poncifs et lieux communs sur le handicap et les handicapés. Il y a un peu de « Intouchables » ou « Patients » dans ce côté feel-good movie assumé. Cependant, parfois, il ne suffit pas de bonnes intentions et de belles choses pour faire un film et si « Presque » est tout à fait plaisant, généreux et sans accroc, le film manque un peu de densité narrative et de plus d’affects. Qu’ils soient comiques ou dramatiques d’ailleurs...
L’histoire de cette rencontre est originale mais son déroulement devient soit improbable (le protagoniste qui se retrouve dans le cercueil, une facilité de scénario comme en voit peu) ou trop peu développé, comme le trauma du personnage de Bernard Campan qui tombe comme un cheveu sur la soupe à la fin. De la même manière tout cela est très attendu et prévisible ou alors semble aller trop vite. De méfiant et forcé, son personnage passe en une soirée à la profonde complicité avec le personnage joué par Alexandre Jollien. « Presque » a donc beaucoup de problèmes d’écriture, le scénario n’est pas toujours abouti ou juste. Est-ce que cela empêche de passer un bon moment? Non, car cela reste vraiment une belle histoire; une historie qui fait du bien et qui met du baume au cœur. Une belle leçon d’humanité et de vie tout simplement. En outre, le message de tolérance est à considérer mais il est parfois un peu trop poussé, le spectateur étant capable de comprendre le message sans forcer.
Cependant, il y a une osmose entre Bernard Campan et Alexandre Jollien qui est magnifique et touchante. Cela ne s’explique pas, leur amitié dans la vraie vie, associée à une certaine ressemblance physique, provoque une sorte de complémentarité qui fait plaisir à voir. Alors on signe et on se prend d’affection pour ce duo peu commun. On aurait juste aimé rire un peu plus, on sent que le sujet étant délicat, la retenue a été privilégiée mais on n’aurait pas dit non à plus d’humour. Idem pour l’aspect émotionnel mais la dernière partie rattrape un peu cela (notamment le discours de l’enterrement) et le magnifique plan final conclut admirablement ce film. Enfin, dans ce joli road-movie certes imparfait, on notera aussi bien des seconds rôles un peu surfaits (l’auto-stoppeuse) que d’autres simples et beaux (la prostituée). Un beau film qui aurait mérité d’une écriture plus ciselée et travaillée et dont les défauts font aussi le charme.
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Ce film basé sur un sujet pas commun qui relate la rencontre accidentelle et improbable entre un croque-mort et un handicapé est à la fois jubilatoire et plein d’humanisme. La rencontre de ces deux personnages interprétés par les deux réalisateurs et scénaristes de cette comédie, forme un tandem qui provoque les rires mais pas seulement. En effet, les situations comiques très réussies du film se mêlent harmonieusement avec l’émotion et de profondes réflexions sur le sens de la vie et le handicap pour le plus grand plaisir du spectateur.
"Presque" est un film qui met les spectateurs face au regard qu’on peut porter sur le handicap. Plein de scènes drôles et même, parfois, un peu scabreuses, plein de scènes émouvantes, ce film est un « feel-good movie » pleinement assumé qui sait ne pas aller dans des territoires qui auraient pu le rendre désagréable, que ce soit dans la vulgarité ou dans le pathos.
Un film bouleversant. Une vive amitié existe entre ces 2 hommes dans la vie et B Campan l'illustre dans ce film. Une audace car il faut oser montrer que même avec un handicap derrière il y a avant tout un être humain. La non conformité à la norme choque et c'est cela que veut "dénoncer" le réalisateur.
Déçu. Je trouve le film presque bien. C''est bien deux crans en dessous du huitième jour. Les acteurs sont excellents mais le scénario ne suit pas. Cette amitié est belle mais elle reste fragmentée avec des scènes rapportées à Montpellier qui ne construisent pas ce rapprochement. Il y a quelques belles répliques soit comiques soit philosophiques avec quelques échappées mais trop retenues. Il manque une plus grande inspiration car je trouve que l'histoire reste timide, inachevée, limitée alors qu'elle aurait pu s'élever à l'image de ces envolées insouciantes et philosophiques.
Bourré de bonnes intentions, le film se révèle quand même très simpliste, prévisible, voire complaisant! Certes, le scénario participe à changer le regard sur le handicap, mais c'est pauvrichon, cinématographiquement parlant et, pour être honnête, Alexandre Jollien mériterait bien quelques sous-titres, car la moitié de ses dialogues sont totalement incompréhensibles! L'ensemble est du niveau téléfilm, la philosophie tombe comme un cheveu sur la soupe une fois sur deux, c'est pas vraiment drôle, pas tellement émouvant non plus... Bref, c'est médiocre!
Une comédie intelligente pour se sentir bien comme on dit en français, sur des thèmes dramatiques et pas glamour au départ, l'exclusion, l'infantilisation, ou l'indifférence face aux handicapés physiques et la rencontre avec une personne qui travaille dans l'univers des pompes funèbres. Un road movie joyeux, plein de tendresse et de bons sentiments, un hymne à l'altruisme et l'optimisme, face à la vie qui passe quoi qu'on en face. Une magnifique histoire d'amitié qui touche en plein coeur. Cinq étoile car l'idée de ce petit film en fait PRESQUE un chef d'oeuvre.
Énorme. Un film inattendu, rythmé, surprenant, parfaitement joué, très bien construit, et avec une bonne création musicale en prime. Ce buddy movie, tournant autour de la question de l'essentiel de la vie, est un mélange riche qui plaira à un public particulièrement sensible, bon et intelligent. Il prouve aussi qu l'intelligence n'est pas affaire d'apparence, contrairement à l'erreur fréquente de notre monde d'aujourd'hui. Je ne comprends pas le titre Presque. Presque quoi ou presque qui ? vu que les objectifs sont atteints et dépassés. + de joie, + d'intelligence, + de relativisation, + de vie, + d'amour, + de sourire... Merci de nous avoir donné du souffle de vie et de nous rappeler que le monde des selfies est la fade copie du carton.
Les acteurs sont sincères mais le film reste gentil et mignon. Le scénario est pauvre au possible et c'est filmé moche. Les critiques très favorables m'ont amenées à le voir et j'en sors déçu. Le film ne va pas assez loin. Décevant.