Mon compte
    Chronique d'une liaison passagère
    Note moyenne
    3,7
    2670 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur Chronique d'une liaison passagère ?

    271 critiques spectateurs

    5
    30 critiques
    4
    96 critiques
    3
    74 critiques
    2
    41 critiques
    1
    21 critiques
    0
    9 critiques
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    velocio
    velocio

    1 164 abonnés 3 025 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 15 septembre 2022
    Pour ce film, j'ai retrouvé l'impatience que j'avais il y a plusieurs années lorsque étaient annoncées les sorties d'un nouveau film de Woody Allen ou d'Eric Rohmer. Il faut dire que je restais sur l'impression qu'Emmanuel Mouret s'améliorait de film en film et, que réunissant Sandrine Kiberlain et Vincent Macaigne dans un film sur une relation extra-conjugale entre une mère célibataire et un homme marié, relation où les deux amants ont choisi de ne se voir que pour le plaisir et se félicitent de l'absence de sentiment (en tout cas, c'est ce qu'ils se disent), on allait atteindre des sommets dignes de "Annie Hall" ou de "Les nuits de la pleine lune". Et c'est vrai que le début du film entretient cet espoir avec une Charlotte/ Kiberlain énergique et qui sait vraiment ce qu'elle veut face à un Simon/Macaigne empoté, maladroit, hésitant, toujours sur ses gardes. De ce point de vue, c'est sûr, les deux interprètes choisis par le réalisateur sont tout à fait ceux qu'il lui fallait. Il n'empêche, au bout d'un moment, le mécanisme a tendance à patiner et ce film bavard ne se montre plus que par intermittence à la hauteur de nos espérances. Au bout d'un moment, Emmanuel Mouret, peut-être conscient du problème, tente de relancer la machine en introduisant une tentative de triolisme avec une jeune femme mariée. Cet épisode a pour mérite principal de nous faire découvrir Georgia Scalliet, une jeune comédienne franco-américaine de talent. Sinon, comme c'est souvent le cas chez Mouret, le choix des musiques est excellent, nous permettant en particulier d'apprendre que rien ne vaut le duo Anoushka et Ravi Shankar lorsque arrive chez vous celui, celle ou ceux avec qui vous envisagez d'avoir des rapports intimes. Autre chose que nous apprend ce film : la voix de Jean Claude Ameisen, bien connu pour son émission "Sur les épaules de Darwin", aurait un caractère érotique très fort !
    SUZY AND MEE
    SUZY AND MEE

    125 abonnés 111 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 15 septembre 2022
    Film TABLETTE DE CRUNCH !
    C'est frais, aéré, jamais lourdingue, un peu trop sucré, pas du tout bio et ça croustille... ça croustille tellement que l'on reprendrait bien une seconde tablette !
    Chaque mot est à sa place et l'on ne s'ennuie pas une seconde en compagnie de nos deux merveilleux compères :))
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 17 septembre 2022
    J’ai vu tous les films d’Emmanuel Mouret, je les ai tous aimés à des degrés divers, son avant dernier était un chef d’œuvre de sensibilité mais celui-ci c’est non. Pour la premier fois un film d’Emmanuel Mouret ne ma pas fait rire, ne m’as pas ému. Bref, je me suis fait chier !

    Faire un film autour de deux personnages était un pari risqué pour Mouret, cinéaste si habile dans l’écriture de films où les quiproquos, le comique de situation ou les malentendus, servent souvent de ressort dramatique. Ici rien de tout ne cela. Ici la dimension comique est réduite à peau de chagrin,

    Peu de mise en scène, deux personnages juste cérébraux incarnés par Sandrine Kiberlain et Vincent Macaigne, faisant des allers et venues dans un musée, un jardin, une appartement... pour parler de l’amour et encore de l’amour.. sans le faire à l’écran (problème de casting ?). Résultat, le film est tout sauf charnel et sensuel, il n’est que blablas et considération sans fin sur le sujet.

    Un film cérébral comme du Bergman (on a bien compris le clin d’oeil) qui gagne un peu en intérêt quand un troisième personnage fait son apparition (Georgia Scalliet), mais en tout cas pas suffisant pour sauver un film trop lisse, trop long, sans charme, sans aspérité, avec deux acteurs coincés dans un texte une fois n’est pas coutume chez Mouret, bien lourdingue.
    Ufuk K
    Ufuk K

    465 abonnés 1 399 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 17 septembre 2022
    "Chronique d'une liaison passagère" présenté cette année au festival de Cannes est une comédie romantique très moyenne dans l'ensemble. En effet le réalisateur Emmanuel Mouret continue d'explorer les aléas de l'amour dans son film le moins réussit jusqu'à là , je n'ai pas trouvé l'histoire très crédible ni transcendante, le couple que forme Sandrine Kiberlain et Vincent Macaigne ne fonctionne pas très bien en dépit d'une évidente maitrise du sujet et quelques jolies moments, une déception.
    traversay1
    traversay1

    3 096 abonnés 4 624 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 28 mai 2022
    Le dispositif de Chronique d'une liaison passagère pourrait facilement être adapté sur une scène de théâtre. Ne comptent en effet que les moments où les deux amants sont réunis, un homme marié et une mère célibataire, qui ne cessent de parler (on est bien chez Emmanuel Mouret), le batifolage étant réservé au hors champ. Un film bavard, donc, assez souvent spirituel, avec un érotisme flottant, mais qui menace de devenir répétitif car ces fragments d'un discours amoureux ne sont quand même pas extensibles à l'infini, surtout avec ce parti pris de ne s'intéresser qu'à deux personnages et encore pas dans leur quotidien l'un sans l'autre (n'était-ce pas aussi l'argument d'Une liaison pornographique, un film de 1999, pas franchement mémorable ?). Conscient que sa mécanique risque de devenir sans surprise et que l'excitation, aussi cérébrale soit-elle, a ses limites, Mouret introduit un nouvel élément, assez tardivement, histoire de faire évoluer cette relation entre adultes consentants. C'est plutôt bien pensé et réalisé, avec cette élégance caractéristique de son cinéma mais cette Chronique d'une liaison passagère, parfaitement incarnée par Sandrine Kiberlain et Vincent Macaigne, impeccables mais un peu trop prisonniers d'un texte très (trop) riche, reste nettement en deçà de l’œuvre récente du réalisateur de Mademoiselle de Joncquières.
    Goéland
    Goéland

    16 abonnés 107 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 15 septembre 2022
    Un homme marié, Simon (Vincent Macaigne), se lance dans une « liaison passagère » avec Charlotte, une femme libérée, mère célibataire, joyeuse et aventurière (Sandrine Kiberlain). Simon, pétri de culpabilité, ne sait que faire de cette nouvelle relation, hésite quand Charlotte fonce. Sur ce thème classique de l’adultère léger, Emmanuel Mouret nous livre un film soigné, aux dialogues très (trop ?) travaillés avec une Sandrine Kiberlain, égale à elle-même, excellente. Le film souffre de certains défauts : On a du mal à croire au personnage de Simon, bien trop prudent et réfléchi pour avoir le courage de s’aventurer dans l’adultère ; Alors que cette relation est censée être basée sur le plaisir et l’érotisme, le sexe et la chair sont totalement absents de l’écran y compris sur un mode suggestif, ce qui est peu compréhensible. En définitive, l’intrigue paraît artificielle et nous intéresse peu.
    eliacam
    eliacam

    17 abonnés 201 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 20 septembre 2022
    Bavard. Si je devais ne donner qu'un mot pour ce film ce serait "bavard".
    On pourrait ajouter peu crédible. Macaigne en homme marié qu'une femme seule et jolie décide à prendre pour amant ? Pas crédible.
    Enfin #spoiler le plan à 3 est totalement hors sujet. A ce moment de leur relation les 2 amants ne st pas encore rassasiés l'un de l'autre, au contraire on sent bien que l'amour s'insinue entre eux. C'est cet amour grandissant qu'on aurait aimé voir développé pas cette idée bien bizarre d'un plan à 3 ... bavard, que de bavardage sans intérêt ...
    AZZZO
    AZZZO

    268 abonnés 728 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 17 septembre 2022
    Le rapport d'Emmanuel Mouret à l'amour demeurera pour moi un mystère !
    Comme dans son précédent film ("Les choses qu'on dit, les choses qu'on fait"), il pose la question de l'amour, de la quête de la véritable passion, débarrassée des contraintes sociales, par la voix de personnages bavards qui dissertent sur les sentiments en écoutant de la musique baroque et en caressant des livres de poésie devant une tasse de thé Earl Grey.
    La forme séduit : c'est intello, délicat, chaque mot est pesé, Sandrine Kiberlain et Vincent Macaigne jouent avec justesse et subtilité, la mise-en-scène discrète d'Emmanuel Mouret est efficace. Cela mériterait 4 étoiles... pourtant le fond pose question. Comme une nouvelle discussion inutile sur un sentiment dont Emmanuel Mouret ne comprend pas l'essence. L'amour qu'il évoque, cherchant à se libérer des contraintes maritales ou familiales, est un amour bourgeois égo-centré. Seule compte la satisfaction des besoins sentimentaux des personnages. Celui qui sait que l'amour se nourrit du don de soi pour l(es) autre(s) se sent dès lors totalement étranger au propos voire déconcerté par son indigence.
    Emmanuel Mouret est un grand réalisateur, un artiste indispensable, mais il gâche son talent dans un cinéma qui tend vers le vaudeville intello. Dommage.
    selenie
    selenie

    5 437 abonnés 6 016 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 septembre 2022
    Force est de constater que Emmanuel Mouret est de loin le meilleur des conteurs amoureux en France, à la fois le plus sobre, le plus inspiré, le plus romantique, et le plus littéraire aussi ce qui ajoute parfois un côté kitsh et suranné à ses histoires. Dans ce couple c'est madame qui mène, qui est libre et frivole, qui domine se moquant du quand dira-t-on alors que monsieur est plus frileux, timide voir gêné, presque vierge de toute émotion forte. Et si on se doute de par son titre de la conclusion on sera plus étonné du rebondissement, un twist bien amené et subtil à l'image de ses personnages jamais hystériques et/ou caricaturaux. Il manque peut-être un peu de chair ou d'érotisme pour nous convaincre de cette passion éphémère, ou un peu plus de fantaisie érotique pour croire à cette histoire avec certe deux acteurs fabuleux mais auxquels il manque une petite étincelle. Mais le film reste magnifiquement écrit, le réalisateur-scénariste signe une comédie à la française classe, Mouret étant une fois de plus dans le vrai, dans le juste, dans une fable moderne loin de la vulgarité habituelle. Un petit bijou à conseiller.
    Site : Selenie
    dejihem
    dejihem

    117 abonnés 659 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 16 septembre 2022
    Comme toujours chez Emmanuel Mouret ça parle, ça bavarde et ça décrit toujours les états émotionnels des personnages.
    Ce film ressemble trop à une pièce de théâtre filmée, et je me suis royalement ennuyé.
    Les choix de pauline
    Les choix de pauline

    110 abonnés 237 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 septembre 2022
    Un film délicieux.
    Plein de charme, de douceur, constamment élégant.
    Une ode à la liberté des sentiments.pas si facile à tenir!
    Les deux acteurs sont merveilleux
    Frédéric L
    Frédéric L

    12 abonnés 61 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 16 septembre 2022
    Un navet avec des acteurs à contre emploi. V Macaigne n'a rien du mari volage mais plutôt d'un religieux au fosse voûté et S Kiberlain a tout de la femme esseulée, grenouille de bénitier aigrie, et rien de la femme aimante et un peu nymphomane. Les dialogues sont évidemment irréalistes et tombent à plat. Les acteurs n'y croient pas. A éviter, aucun intérêt.
    Audrey L
    Audrey L

    549 abonnés 2 424 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 8 juin 2022
    Tout est dans le titre, et Chronique d'une liaison passagère s'y tient. Voici donc l'histoire de deux personnes qui veulent mettre du piquant dans leur vie en essayant la relation extra-conjugale régulée comme une horloge : pas de sentiments, pas au travail, pas n'importe quand ni comment...un peu d'ordre, que diable ! Inutile de dire qu'on a fondu pour le binôme Sandrine Kiberlain et Vincent Macaigne, l'énergique et le maladroit, qui nous ont régalé de quelques situations très drôles et inattendues (lorsqu'ils sont invités pour un plan à trois...les dialogues sont croustillants !), mais aussi d'un brin de tendresse (comment ne pas deviner le caractère vain de la règle "pas de sentiments"...) et surtout d'une fin d'intrigue qu'on n'avait pas vu venir ! On avait été un peu mitigé par le précédent Les Choses qu'on dit, les choses qu'on fait d'Emmanuel Mouret, du fait des dialogues aux sonorités théâtreuses, ampoulées, qui nous avaient constamment tenus à l'écart de l'illusion du réel qu'est le cinéma. Ici, Chronique d'une liaison passagère inverse la tendance en proposant des dialogues anodins et gorgés de double-sens comiques lancés du tac-o-tac, qui nous surprennent souvent (et nous font bien rire). En toute simplicité, cette comédie de mœurs nous a fait passer un excellent moment, portée par son scénario drôle et entraînant, par son questionnement constant sur les relations amoureuses à l'heure des applis de rencontre abondantes (pour tous les goûts imaginables, pour toutes les occasions) face à la bonne vieille méthode du mariage, par son duo d'acteurs très bien assortis et résolument sympathiques. Vraiment, on repense à la suite de dialogues incongrus qui fusent dans la partie du "plan à trois", et on rigole tout seul, bêtement... Une comédie très bien écrite et interprétée.
    Cinémonde
    Cinémonde

    130 abonnés 1 414 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 18 septembre 2022
    Franchement, l'affiche de ce film est vraiment magnifique (c’est la seule chose que j’ai vu du film avant de le voir) ; et c’est la seule chose convenable car le reste du film est horriblement chiant. J’ai détesté ce film au point de vouloir tuer chaque personnage qui intervient alors qu’il y en a très peu. Selon moi, c’est vraiment trop nul pour être découvert.

    Bon, la réalisation a un seul et unique bon point : la direction photographique. Chaque plan est vraiment bien découpé et certains semblent être des tableaux à exposer. Mais le reste est une horreur ; à commencer par les mouvements de caméra qui font perdre toute la subtilité de la relation des deux protagonistes. D’ailleurs, le film est beaucoup trop silencieux car il y a très peu de musique et que des bruitages captés lors du tournage : personnellement, je trouve ça angoissant. Et les seules musiques rendent le film trop à l’eau de rose. Malheureusement, la belle image ne va pas rattraper le reste de la mise en scène que je qualifie de trop explicite.

    En ce qui concerne le scénario, je trouve le titre paradoxalement injuste car cette “liaison passagère” s’étale sur une demie année quand même. L’intrigue occulte tous les moments qui auraient pu rendre le film intéressant, comme par exemple, le fait qu’à aucun moment la femme de Simon apprend quoi que ce soit. Le récit est d’ailleurs interminable et aurait pu enlever la moitié des moments tant c’est barbant et insipide car les différents événements se ressemblent tous. Sans oublier que les protagonistes sont insupportables : Simon ne ferme jamais sa bouche et le caractère fermé de Charlotte donne envie de la secouer. Concrètement, il n’y a rien à tirer de ce film en termes de moralité tant le propos n’est pas intègre.

    Et c’est sans grande surprise que je ne vais pas recommander ce film car, même si l’image est travaillée, les personnages sont chiants et ne tirent aucune leçon de ce qu’ils vivent et la mise en scène nous prend pour des idiots.
    Cinememories
    Cinememories

    439 abonnés 1 432 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 septembre 2022
    L'espérance de vie du désir n'est pas proportionnelle à la conscience de la nature contractuelle d'une relation éphémère. Emmanuel Mouret revient avec un nouveau récit sentimental, chargé de discussions aussi houleuses que sont les rapports intimes qu'entretiennent ses personnages, ivres de partager leur solitude, à défaut d'une passion. Après « Les Choses Qu'on Dit, Les Choses Qu'on Fait », nous pourrions nous dire que le cinéaste est loin de renouveler sa garde-robe, mais détrompons-nous. Son élan dramaturgie continue d'appeler au frisson et à cette légèreté qui détonne par sa candeur et une sincérité à fleur de peau.

    Il faudra bien sûr compter sur la fidélité de Vincent Macaigne pour entreprendre des allers-retours entre les maladresses verbeuses de son personnage, Simon, et ses diverses escapades aux côtés de Charlotte, campée par une Sandrine Kiberlain pétillante. Que ce soit dans un bar, un appartement ou des lieux publics parisiens, le temps défilé au gré de leur relation, où l'amante est magnétique et où l'homme marié avance à reculons. C'est sur cet écart permanent que ces héros évoluent. Dans le même cadre ou dans la même valeur de plan, la mise en scène nous guide activement sur la distance que l'un prend sur l'autre et vice-versa. Il découle alors de délicieuses conversations, qui captivent pour leur simplicité et leurs analogies sur le cas de ces derniers, qui finissent par consacrer leur temps plein à sonder le regard de l'autre, dans un souffle de plaisir, mais également dans une complicité qui épate.

    Ce qu'on a laissé en hors champs, ce sont les personnages secondaires, que l'on devine au fil de l'intrigue, qui préfère caresser l'essence du duo, prenant du recul sur un passé qui les hantent ou qui projette de les métamorphoser à nouveau. Le tout est de les voir se dépasser et d'accepter des sentiments, qui ont parfois besoin d'être partagés avec des mots simples, bien qu'ils soient difficiles à prononcer. Elle se trouve là toute la sensualité de leur histoire, ponctuée d'ellipse, comme si on nous invitait à explorer leur journal intime, jour après jour, de l'hiver à l'été. Les souvenirs se dépeuplent alors de leur présence et se vident de leur aura incandescente. C'est pourquoi l'écoute est le premier réconfort de l'œuvre, intentionnellement bavarde et particulièrement intelligente dans sa délicatesse, rappelant ainsi l'âge d'or de Woody Allen son verbe new-yorkais.

    Le dialogue a tout de la drôlerie convenue et retenue, ce qui sert abondement le non-dit, où plusieurs émotions peuvent éclore en une scène. La démonstration est d’autant plus signifiante qu’elle est pertinente, dans ce portrait qui a tout du mélodrame lambda. Pourtant, les sentiments mutent aussi rapidement que le genre, qui trouve de nouvelles issues pour nous faire croire en l’inéluctabilité, en cette dernière et unique expérience, avec ou sans succès. « Chronique d'une liaison passagère » ouvre ainsi la parenthèse sur des enjeux modernes d'une passion, intentionnellement mise en quarantaine, le temps de refermer la parenthèse sur le silence de ses personnages, qui peuvent enfin sortir du cadre.
    Les meilleurs films de tous les temps
    Back to Top