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4,5
Publiée le 2 août 2016
Un film magnifique, à voir ou à revoir. Tout est magnifié, tout porte au rêve. Un mélo sombre et radieux à la fois. Tout a été dit. Pour ma part je suis et reste un admirateur du grand Douglas Sirk, maître du genre.
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4,0
Publiée le 20 mars 2013
Mélo très classique par le maître du genre, je nomme Douglas Sirk cinéaste autrichien exilé en Amérique avant guerre. Je passe sur les couleurs flamboyantes et sur les décors coruscants qui renforcent le côté étouffant du piège social dans lesquels sont enfermés les protagonistes de ce drame familial. Car sous des dehors un peu nunuches (l’attitude souvent outrée des personnages) les films de Sirk sont des vraies charges contre la société bourgeoise américaine. On voit de façon très prononcée comment les préjugés moraux et surtout sociaux peuvent guider le comportement des individus les empêchant de vivre leur bonheur. Tout concourt à maintenir l’ordre établi y compris les enfants qui seront sans doute les principaux artisans du renoncement de leur mère à refaire sa vie. La force de Sirk à travers Hudson est de nous convaincre que Jane Wyman et Rock Hudson sont vraiment faits l’un pour l’autre ce qui va bien sûr renforcer sa démonstration. De nos jours on a sans doute du mal à comprendre l’attitude de Jane Wyman mais dans les années 50 il fallait un sacré tempérament pour vaincre tout ces préjugés. C’est d’ailleurs grâce à ceux-ci que la classe dominante a réussi une fois la société à ordre révolue à conserver son statut : en évitant d’être dissoute dans le peuple. Hudson et Wyman sont très convaincants. A noter une figuration de David Janssen futur héros de la série « Le fugitif ». Dans les bonus François Ozon nous propose un montage parallèle très pertinent entre le film de Sirk et «Tous les autres s’appellent Ali » de Fassbinder. Le jeune metteur en scène grand adepte de Sirk poussera la démonstration du maître plus en avant en affirmant à juste titre que l’enfer des préjugés n’est pas que l’apanage des riches en plaçant son propos dans la classe prolétaire allemande.
Un beau mélo par le maître du genre. J’ai quand même préféré Le Secret magnifique, qui avait presque un côté second degré avec son scénario à rebondissements digne d’un soap opéra. Ici, l’histoire est moins exubérante et se marie un peu moins bien avec l’esthétique kitsch de Sirk. Les enjeux du récit ont vieilli, mais ça reste toujours un bonheur pour les yeux.
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2,5
Publiée le 17 janvier 2021
Un beau mélo sentimental et délicat doublé d’une satire des petites communautés bourgeoises, rejetant l’étranger. Mais un couple principal qui manque d’alchimie à mon goût.
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5,0
Publiée le 8 août 2009
Un splendide mélodrame par LE maître du genre. Je n'ai hélàs pas assez vu de films de Douglas Sirk pour savoir si «Tout ce que le ciel permet» est sa meilleure oeuvre mais je pense pouvoir conclure en tous les cas qu'elle fait partie du meilleur de sa filmographie. L'histoire en elle-même est pourtant tout ce qui y a de conventionnelle mais la mise en scène extrement raffinée du cinéaste la transfigure grâce notamment à une utilisation très ingénieuse des teintes hivernales et automnales de la superbe photographie en Technicolor de Russell Metty. Jane Wyman et Rock Hudson, qui n'a jamais été aussi bien dirigé, quand à eux sont magnifiques. Un chef d'oeuvre.
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2,5
Publiée le 15 janvier 2012
Dans la catégorie mélo bien lourd, je demande "Tout ce que le ciel permet" (non mais sérieux, rien que le titre quoi...). Les personnages y sont complets, les relations qu'ils entretiennent sont profondes, véritables, sincères, et on veut y croire!... Mais bordel, allez, ça balance la musique larmoyante à souhait, Rock Hudson fait son beau sourire de loser magnifique, oh il y a de la neige dehors, attention à l'accident!... Vous l'aurez compris en me lisant, je ne suis pas fan de ce genre de films un peu gros, lourd, trop lisse dans son traitement. Formellement c'est un beau film, mais il m'aura tout de même bien ennuyé.
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4,0
Publiée le 4 décembre 2014
Ne démentant aucunement sa réputation de « cinéaste pour femmes », Douglas Sirk signe avec Tout ce que le ciel un mélodrame profondément féministe puisqu’il porte un regard amère sur la place à laquelle est réduite la femme américaine des années 50. C’est moins dans la première partie, narrant de façon classique la romance entre les personnages de Jane Wyman et Rock Hudson, une riche veuve cinquantenaire et un jardinier plus jeune qu’elle, que le film se démarque, sinon dans le fait que, à l’image des personnages secondaires, elle ait pu choquer l’Amérique puritaine lors de sa sortie. C’est effectivement dans la façon dont leur relation est perçue par son entourage à elle, du fait de leurs classes sociales différentes, et la pression de ses enfants et amis pour renoncer à son mariage, qui fait de cette fiction une tragédie romanesque à la fois profondément bouleversante et radicalement dénonciatrice de l’hypocrisie de cette société américaine se voulant libérale mais entièrement régit par ses conventions sociale.
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4,0
Publiée le 14 juillet 2013
Un excellent film témoignage de la non acceptation par la société qu'une femme plus âgée épouse un homme plus jeune. Encore aujourd'hui difficilement accepté, pour l"inverse, pas de problème, c'est classique, encore une preuve de misogynie sociétale! En tout cas, l'abord de ce sujet est très bien fait et la réalisation certes classique mais efficace. N'en déplaise à certains mais je trouve tout de même ce film un ton en dessous du classique "Elle et lui" de 1957 avec Cary Grant. Toujours est-il que retrouver Rock Hudson est à chaque fois un grand plaisir. Un très bon moment de ciné classique.
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5,0
Publiée le 16 février 2013
Un excellent film du genre romance dramatique, beaucoup plus fin et subtile qu'il ne le laisse penser quand on regarde de près la mise en scène et certains dialogues car il aborde un sujet très peu exploité à l'époque.
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3,5
Publiée le 7 juin 2014
On comprend aisément en voyant "Tout ce que le ciel permet" pourquoi Douglas Sirk est considéré comme le roi du mélodrame. Sacrifice du personnage principal qui renonce à son bonheur pour celui de son entourage, mise en scène flamboyante, et des acteurs parfaitement dirigés dont Rock Hudson, déjà épatant dansl' un des meilleurs films de Doublas Sirk "Ecrit sur du vent".
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4,5
Publiée le 19 août 2011
Avec un talent certain, Douglas Sirk réussi à associer ironie et émotion et donne ainsi à son oeuvre une complexité proche de celle de la vie. Excellent film !
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4,0
Publiée le 8 novembre 2012
quelle découverte que ce film qui malgré ses presque soixante ans , nous pose les mêmes questions intemporelles : superficialité ou intériorité ?? madame d'âge mûr et de bonne société tombe amoureuse du beau jardinier bien jeune , tendance beatnik mais bobo. que faire ? vivre l'amour sans souci du qu'en dira-t-on ? céder à la pression sociale de caste ??. mise en scène , lumières décors , interprétation , tout est magistral et chacun devrait absolument voir et se poser les questions essentielles !
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4,5
Publiée le 4 novembre 2013
Douglas Sirk grand maître du mélodrame nous livre un film au scénario très en avance sur son temps , l'interprétation est au même niveau , une oeuvre exceptionnelle .
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4,5
Publiée le 17 août 2017
Connaissant des déceptions dans sa carrière aussi bien aux États-Unis qu'en Allemagne, Douglas Sirk se décide à revenir dans les années 1950's vers l'Amérique où il rencontre le succès avec ses mélodrames dont le plus culte et le plus apprécié est Tout ce que le Ciel Permet. Ce classique hollywoodien parle d'oppositions et d'affirmation, d'une idylle impossible entre une veuve issue de la société mondaine et d'un homme plus jeune et bien bâti. Un portrait manichéen aurait été très facile à peindre pour interpeller le spectateur sur la frontière entre les quartiers aisés et les familles modestes mais Douglas Sirk n'emprunte pas la voie de la facilité et ne ment pas sur les modes de vie des ménages. Le milieu humble est naturellement plus mis en valeur que la bonne société mais les intérêts et les vraies pensées des foyers sont évoqués, il faut savoir contre-peser le pour et le contre, il n'y a pas de secret, la seule solution pour bien vivre au-delà des moyens financiers est l'amour, peu importe le jugement d'autrui. Jane Wyman et Rock Hudson forment un couple emphatique et magnifique, la première manquant d'assurance pour assumer son désir et le deuxième lui transmettant sa force et sa vivacité au fil du film. Ce combat pour se libérer est orné de couleurs chaudes, de scènes délicates et d'une réalisation ravissante au service d'un message puissant. Une superbe histoire à se remémorer encore et encore.