Derniers Avis sur Daaaaaali !

Même si je n'ai rien de particulier contre lui, les derniers films de Quentin Dupieux m'ont complètement laissé de côté. Partant dans des délires qui n'arrivent jamais à m'intéresser, le réalisateur ne me fait plus autant apprécier ces œuvres qu'à une certaine époque. Alors, en voyant l'arrivée de ce "Daaaaaali !", j'avais peur d'encore me retrouver face à une production qui me laisse complètement indifférent. Et honnêtement, il n'a pas fallu attendre longtemps pour que je me rende compte que mes peurs étaient justifiées. L'objectif de ce projet avait pourtant l'air plutôt intéressant sur le papier, avec une envie de se plonger dans la folie d'un personnage comme Salvador Dalí, par l'intermédiaire d'un joli casting, qui viendrait l'incarnait à tour de rôle. Le but de la manœuvre était de faire ressentir les multiples facettes d'un artiste, en représentant chacune d'elles par un acteur différent. Et globalement, l'idée était vraiment cool dans son fondement, surtout quand on voit les acteurs qui sont affiliés à cela. Et dans les faits, ils sont plutôt bons dans le film, car ils réussissent tous à tenir une intonation et un jeu de corps proche du véritable Dali. Malheureusement, si le concept est intéressant, il ne réussit jamais à faire tenir le film à lui tout seul. Le long-métrage a beau être très court, on s'ennuie très rapidement devant ce dernier, il ne se passe jamais assez de choses pour que l'on réussisse à s'intéresser au fond du projet. C'est un peu le même reproche que j'avais pour "Yannick", à savoir un concept intéressant, mais une exécution bien trop vide. On le ressent par l'écriture des blagues, qui tournent toujours autour du même thème, dans cet esprit de démontrer l'ego démesuré de Dali. Mais au bout d'un moment, ce gimmick s'essouffle de lui-même et on est vite saoulé de voir toujours la même chose revenir. L'ensemble n'a rien intéressant à proposer de toute façon, à part l'espèce de thématique que j'ai développée tout à l'heure, mais c'est bien trop léger pour tenir aussi longtemps. Par conséquent, on s'ennuie devant ce film, on ne rit pas et on se demande juste s'il a vraiment aussi peu à nous offrir. Et malheureusement, on se rend vite compte que c'est effectivement le cas. S'il n'y avait pas de belles idées de mise en scène et un casting de qualité, je n'aurais pas donné une note aussi moyenne, c'est dire l'ennui que j'ai ressenti face à ce film. Pour conclure, Quentin Dupieux n'arrive donc toujours pas à me convaincre.

Joli portrait de la folie douce , et des caprices excessifs, de cet artiste qui n’a jamais été facile à vivre.

Faussement brillant, malgré quelques scènes amusantes. Quentin Dupieux arrive toujours à mobiliser un gros casting mais le fond n'est pas si intéressant.

Les films de Dupieux sont reconnaissables entre mille : courts (moins d'1h30), décalés et loufoques, souvent drôles. Voilà plusieurs bonnes raisons de le suivre, film après film. C'est également l'un des très rares cinéastes à sortir au moins un film par an. Mais à être si prolifique, il est difficile d'être toujours au top niveau. Même si j'ai beaucoup apprécié une partie de sa filmographie, il restait souvent un goût d'inachevé, une petite frustration de ne pas exploiter à fond l'idée de départ. Avec ce "Daaaaaaali !", il atteint véritablement la perfection ! Une pépite. Le fond et la forme sont parfaitement en adéquation : Dali est un personnage haut en couleur, déjà drôle par lui-même, imprévisible, fantasque, exubérant. La mise en scène l'est tout autant. On est très loin des multiples biopics linéaires, chronologiques, sans surprise, qui se bousculent au box-office... Le montage est un petit bijou d'inventivité, on ne peut ici rien dévoiler au risque de gâcher la surprise, mais il y a de nombreuses ruptures de ryhtme / de plans, qui font que l'on est constamment surpris, et amusé. C'est vrai, je n'ai pas ri à gorge déployée, mais j'ai énormément souri, tout au long du film...Il n'y a pas de temps mort, et la courte durée du film permet de ne pas dépasser la dose. La note de 5, réservée aux "chefs-d'oeuvre", pourrait paraître surestimée, mais franchement, sur une comédie / un biopic, comment faire mieux ?? Comment faire une comédie plus surréaliste sur un artiste qui incarne le surréalisme ? On le sait, Dali lui-même est joué par plusieurs comédiens, c'est encore un idée géniale, ils le jouent chacun à leur manière mais avec une grande cohérence, et c'est vraiment drôle. Chapeau à monsieur Dupieux, qui film après film, arrive à se renouveler, et à dynamiter le cinéma français avec de telles idées...

Du cabotinage excentrique en hommage à l'excentrique cabotin!
Voici un petit recensement des loufoqueries à la Prévert : une chèvre mange un bouquet de fleurs dans la chambre d'hôtel, l'âne trottine à l'envers dans le désert, les plats sont aspirés par DEMOUSTIER et DALI-COHEN, le cow-boy tue le prêtre et vice-versa, un cyprès est au milieu du piano qui coule comme une fontaine, le chauffeur se baigne avec sa coiffe de chauffeur,...
Mais le plus fort est la mise en abyme de la journaliste réalisatrice qui se voit dans un film qu'elle n'a pas filmé!
Du concentré de DUPIEUX : attention à notre lassitude!

Tout comme en faisait preuve Dali et tout comme le fait assurément Quentin Dupieux, il y a beaucoup de surréalisme et très peu de logique dans ce film ! Avec une double mise en abyme (celle du rêve, véritable film dans le film), ainsi qu’avec l’hommage à Buñuel (le même rôle est donné à plusieurs acteurs), le réalisateur français nous narre les pérégrinations d’une jeune femme (excellente Anaïs Demoustier) essayant d’interviewer l’artiste fou interprété par plusieurs artistes pas tous à l’aise manifestement. C’est absurde, court et comme pour « Réalité », ça se mord la queue, mais n’est pas en soi désagréable à visionner, même si ça n’apporte pas grand-chose au septième art tout comme ça n’apprendra rien de plus sur le peintre de génie !

Avec son dernier film, Quentin Dupieux a eu envie de mettre en (scène) abîme l’idée abstraite que l’on se fait tous lorsque l’on pense à S. Dali et à ses œuvres.

Et en ça, c’est un petit tour de force, mais qui est forcément entravé parce que le cinéaste a lui aussi une telle patte, un style si unique et repérable, que l’intention était forcément condamnée à échouer en partie.

« Daaaaaali! » est la vision de Dali par Quentin Dupieux, même si ce dernier parvient malgré tout à faire transpirer l’essence du premier à travers son propre univers. (Il parvient même à distiller un peu de D. Lynch dans tout ça !)

Cela donne un mélange burlesque, drôle, onirique, absurde, surréaliste devant lequel j’ai beaucoup ri (attention, j’ai le rire facile et je suis une bonne cliente lorsque c’est absurde).

Pour de futur.e.s spectateur.ice.s qui hésiteraient et voudraient savoir si cette critique est rédigée par quelqu’un qui a les mêmes goûts :
C’est avec « Fumer fait tousser » le film de Quentin Dupieux dont j’ai le plus apprécié l’originalité, même si « Yannick » m’avait beaucoup plus et que je lui avais attribué une note supérieure.

C'est devenu un passe-temps : voir les films de Q.Dupieux, tenter de les apprécier, chercher à les valoriser et me rendre compte qu'ils m'ennuient les uns après les autres, que je les trouve gentillets, souvent bien joué (c'est le cas ici avec d'excellents comédiens même si Gilles Lelouche et surtout Pio Marmai sont bien en-deça des autres) mais très vite vains, faciles, sans aucune aspérité malgré leur bonne volonté. Rien ne me concerne dans ce film, ni le petit jeu avec la figure de Dali (amusant mais stéréotypé) ni la trajectoire narrative. Bref à nouveau, une grande déception.

Biopic hors des conventions embrassant l'essence du surréalisme de Daaalí tout en évoquant son burlesque, ses références et l'influence marquée de Buñuel.

À travers une série de tableaux, sans lien captivant, dont la première couche est réalisée dans l'esprit des Monty Python, la prise de plaisir des acteurs est indéniable. Tout au long du film, l'excentricité est célébrée, justifiant chaque geste par le génie, au détriment des autres.

Quentin Dupieux sème des idées magiques dans un récit foisonnant d'inventivité, où l'absurde et le réel s'entrelacent, honorant Dalí.

J’aime énormément le cinéma de Quentin Dupieux !
Très particulier, drôle et à la fois beau à voir, ce film sur Dalí ne dure qu’1h17 et les acteurs qui jouent Dalí ont bien réussi à s’approprier le personnage.
Génial !

Autant j'ai adoré Wrong cops, Mandibule et le Daim ,mais la franchement même si les films de Quentin Dupieux sont court pour la première fois je n ai pas pu tenir jusqu'au bout.
Toujours la même clique d'acteurs, j'aime bien Jonathan Cohen mais la son personnage ne colle pas du tout a son jeu, et je n'ai pas vu de coté humoristique, Edouar Baer ne match pas du tout au personnage de Dali non plus.
Bref j’espère que Quentin Dupieux reviendra un peux à son style d’antan. Car la vu qu'il est devenu la coqueluche de la haute société cannoise du cinema Francais ,j'ai l'impression que ces films deviennent bâclé en huit clos souvent avec les mêmes acteurs, peut êtres il devrait arrêter de faire deux ou trois films par an. Mais tant que les producteurs paie pourquoi arrêter.

Bonjour
Une grosse déception, un foutage de gueule, un manque de respect pour le maitre Dali...
1h18 de film lamentable
Une bonne distribution des roles avec de bon acteurs ne sauvent pas ce désastre
A oublier

Quentin Dupieux, le maître de l'absurde, revient avec "Daaaaaalí", une œuvre excentrique et surréaliste qui plonge le spectateur dans l'univers décalé de Salvador Dalí. Cette nouvelle pépite cinématographique nous entraîne dans une série de rencontres improbables entre une journaliste française et le célèbre artiste, pour un projet de documentaire hors du commun.


À travers des tableaux vivants et des séquences oniriques loufoques, Dupieux réussit un coup de maître en rendant hommage à Dalí avec une finesse et une drôlerie inégalées. Le film ne présente pas un, mais six Dalí, chacun interprété par des acteurs de talent qui se glissent avec brio dans la peau du génie espagnol. Chaque scène est un voyage visuel, mêlant l'absurde au poétique, le tout avec une légèreté déconcertante.


Anaïs Demoustier, Gilles Lellouche, Édouard Baer, Jonathan Cohen, Pio Marmaï, Didier Flamand, Romain Duris, et Agnès Hurstel livrent des performances incroyables. Chacun apporte sa touche unique au personnage de Dalí, maîtrisant parfaitement les excentricités et la fameuse prononciation étirée de "Daaaaaali". Les acteurs, arborant fièrement la moustache emblématique, donnent vie à un Dalí multiple, complexe et fascinant.


Dupieux, connu pour ses films tels que "Mandibules" et "Yannick", confirme ici son talent pour la mise en scène d’univers décalés. Avec "Daaaaaalí", il propose un film qui ne se contente pas de raconter une histoire, mais qui immerge le spectateur dans un rêve éveillé, où chaque scène est une œuvre d’art en soi. Les dialogues absurdes, les décors surréalistes et la bande-son originale contribuent à créer une atmosphère unique, fidèle à l’esprit de Dalí.


"Daaaaaalí" est une œuvre cinématographique fantastique et fantaisiste, qui séduira autant les amateurs d’art que les cinéphiles en quête de nouveauté. Quentin Dupieux réussit à capturer l’essence du surréalisme et à rendre hommage à Salvador Dalí avec un film à la fois drôle, touchant et visuellement éblouissant. Une expérience cinématographique inoubliable qui célèbre l’absurde et le génie créatif sous toutes ses formes.

une musique de film geniale ! un edouard baer magnifique. la fin dit exactement ce que je pensais du jeu des acteurs ^^... Dali n est pas un personnage que j aurai pu encadrer bien que son oeuvre soit celle qui m interesse et m eblouie le plus dans l art moderne. Quentin Dupieux insiste peut etre un peu trop a montrer que notre epoque dénonce le génie d "hier"... leur génie n etait pas leur egocentrisme ni leur manque de respect envers les autres. Evoluer ne tuera pas le génie ni le talent

Dans ce film de 1h20, Quentin Dupieux rend hommage à l’esprit de Salvador Dalí et à la façon dont il se mettait en scène, faisant de son personnage une prolongation de son œuvre artistique. Souvent drôle, Daaaaaalí ! se plaît à nous perdre dans sa propre logique labyrinthique, usant à l’envi le principe de la boucle. Le film offre aussi la possibilité d’un beau numéro de pitrerie pour plusieurs acteurs français qui s’en donnent à cœur joie : Jonathan Cohen, Édouard Baer, Gilles Lellouche, Pio Marmaï et Didier Flamand incarnent à tour de rôle le peintre catalan. Saluons aussi les prestations d’Anaïs Demoustier, Romain Duris, Agnès Hurstel et Éric Naggar, tous amusants dans des registres différents. Au final, un film tout à fait sympathique même s’il ne compte pas parmi les meilleurs du facétieux Dupieux, particulièrement en forme depuis Fumer fait tousser (2022) et Yannick (2023).