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    Alamo
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    BillBoo
    BillBoo

    5 abonnés 72 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 janvier 2024
    Voilà un Western sur toile de fond historique qui dresse les portraits de "grandes figures" avec nuances et mesure.

    Mené par un trio de colonels complémentaires, la défense du fort d'Alamo n'est pas présentée – ainsi qu'on aurait pu le redouter venant d'une production hollywoodienne – comme les gentils Américains patriotes qui luttent contre les méchants Mexicains expansionnistes. Au contraire, les deux camps sont dépeints dans leur complexité : le doute dont font preuve les hommes face à l'adversité ; le courage de choisir entre la mort et la fuite ; la camaraderie ; le respect de l'ennemi.

    Réalisé, produit et porté par John Wayne (mais pas que), Alamo évite de nombreux écueils des films de guerre tout en réussissant à garder une dimension épique. La bataille finale, à ce titre-là, est très réussie : cascades, effets pyrotechniques et enjeux dramatiques sont au rendez-vous.
    Simplicissimus
    Simplicissimus

    3 abonnés 166 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 décembre 2023
    Peut être pas un chef d'oeuvre, mais un grand western épique de John Wayne, bien aidé par son ami John Ford, paraît-il.
    On reconnaît d'ailleurs dans les rôles des troisièmes couteaux, des habitués des films de Ford et Wayne.
    Le film que John Wayne portait en lui depuis très longtemps, en remplaçant les 300 spartiates aux Thermopyles par le sacrifice des 187 Texans, à Alamo.
    Le film propose même un spectaculaire assaut final sur Alamo, où chacun des protagonistes trouvera une mort glorieuse, dont la mise en scène n'a rien à envier à d'autres morceaux de bravoure du cinéma.
    John Wayne compose un Davy Crockett nuancé; Widmark un Jim Bowie teigneux et Lawrence Harvey, qui crève l'écran, le rigide Davis..
    LNKRDRN
    LNKRDRN

    1 abonné 342 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 11 décembre 2023
    Un film passable...

    Je trouve que le film est très bien écrit et illustre bien le conflit pour obtenir l'indépendance. Il y a de très bons décors, de très bons costumes et des scènes d'action assez bien faites.

    J'ai bien aimé les personnages qui sont plein de charisme et qui sont plus ou moins attachants. J'admire aussi la petite touche d'humour qu'ils ont mis.

    Mais ce film est trop dans les détails entre le fait d'apprendre à connaître les personnages et le processus. Cela fait qu'il devient beaucoup trop long et qu'il faut avoir de la patience pour suivre le film jusqu'au bout.

    À voir pour ceux qui aiment les westerns.
    stans007
    stans007

    18 abonnés 1 234 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 11 décembre 2023
    1836 : les Texans anglo-américains ne veulent plus de la domination mexicaine. Retranchés à Fort Alamo, ils y sont attaqués par les troupes du général Santa Anna, bien supérieures en nombre. Davy Crockett y trouvera la mort. Après un début poussif où John Wayne l’incarne dans son numéro classique de justicier viril-fleur-bleue omniprésent, le film trouve son régime dans la spectaculaire mise en scène des scènes de guerre magnifiant leur résistance héroïque. A noter la BO avec le fameux Green Leaves of Summer.
    chrisbal
    chrisbal

    12 abonnés 593 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 23 octobre 2023
    "Alamo" raconte la résistance au gouverneur mexicain Santa Anna d'hommes prêts à tout sacrifier pour leur liberté et l'indépendance du Texas.
    Interpreté par d'excellents acteurs (notamment Laurence Harvey qui éclipse presque John Wayne et Richard Widmark), l'histoire se met plutôt lentement en place avec quelques longueurs, mais non sans une touche d'humour permettant d'adoucir la noirceur du propos (tant la partie semble déséquilibrée et mal engagée).
    En revanche, pour son final, John Wayne réalise une scène de bataille vraiment impressionnante et réaliste avec un nombre de figurants époustouflant (le travail de mise en scène a dû être titanesque).
    Enfin, la musique de Dimitri Tiomkin colle parfaitement à l'esprit du film...une réussite!
    Ricco92
    Ricco92

    176 abonnés 2 085 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 8 mai 2023
    John Wayne est le symbole du western américain classique. Il est donc peu surprenant que son premier film en tant que réalisateur soit un western extrêmement classique qui est à la gloire des États-Unis même s’il décrit une célèbre défaite de ceux-ci : Alamo. Si on peut y trouver une belle tirade sur le terme République, le patriotisme exacerbé de John Wayne (qui était connu pour être très très à droite) se retrouve dans une exposition très sommaire de la situation politique (en gros, les gentils États-Unis veulent aider le Texas à prendre son indépendance du méchant gouvernement mexicain). Dès les cartons d’ouverture, on comprend que le long-métrage sera très orienté et très manichéen à l’image de son acteur-réalisateur. Alamo, qui ne connut pas réellement le succès à l’époque de sa sortie, risque en outre de ne pas trouver l’adhésion chez des spectateurs étant un peu déconnecté du western classique car, s’il possède une belle musique de Dimitri Tiomkin (dont le morceau The Green Leaves of Summer a été réutilisé par Quentin Tarantino dans Inglourious Basterds) et de très bons comédiens (outre John Wayne, on trouve Richard Widmark, Laurence Harvey, Richard Boone et une Linda Cristal qui a tendance à avoir plus de charisme que John Wayne dans leurs séquences communes), il a beaucoup vieilli et possède des aspects que l’on pourrait souvent reprocher au western classique à savoir un machisme assez caricatural (il faut boire de l’alcool, fumer le cigare et aimer se battre pour être un homme), une vision très WASP du monde (le seul personnage noir étant bien évidemment entièrement dévoué aux blancs), la présentation d’un univers trop propre pour être crédible et surtout un aspect très bavard et grandiloquent qui fait penser que le film aurait facilement pu être réduit d’une demi-heure (même si le montage cinéma possède déjà une bonne demi-heure de moins que le director’s cut). Ainsi, malgré sa célébrité et l’amour que les amateurs du pendant classique du genre lui portent généralement, on peut trouver qu’Alamo est une œuvre très marquée par son époque qui a tendance à devenir assez démodée.
    White Fingers
    White Fingers

    6 abonnés 922 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 avril 2023
    « Alamo » est, en quelque sorte, ma madeleine de Proust. Quand j’avais une dizaine d’années, vous voyez l’époque bénie où les portables n’existaient pas, j’ai lu l’intégralité de la saga « Davy Crockett » de Tom Hill (bibliothèque rose). Davy Crockett, avec Langelot, est le héros de mon enfance. Quand, enfant, j’ai vu « Alamo », de et avec John Wayne, autre héros de mon enfance, je connaissais déjà la fin (tragique) du film. Cinquante ans plus tard, j’ai eu de nouveau ce pincement au cœur en (re)visionnant le film. Je ne reviendrai pas sur les qualités et défauts du films, tout a été dit auparavant. On comprend vite que, dans une forme d’abnégation, cette poignée de résistants va être balayée par l’armée du dictateur et toute la force de la mise en scène est de nous mener à une forme d’acceptation de ce fait inéluctable, puis de résilience. Enfant, Davy Crockett m’a tellement fait rêver qu’il méritait un grand film pour lui rendre hommage et un immense acteur, John Wayne pour l’incarner.

    Retrouvez mon amour du Far West dans le roman WHITE FINGERS : LA PISTE SYSKIYOU - Eds VERONE - TOME 1.
    jean-marie r
    jean-marie r

    2 abonnés 87 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 26 avril 2022
    Pour moi, tout simplement le plus grand film de tous les temps.
    Dans ce film, également, la plus grande scène de tous les temps : la mort du personnage de Richard Widmark, quand son esclave, affranchi je crois, fait un rempart de son corps et sacrifie sa vie pour sauver son maître.
    A tel point que j'évite de revoir ce film, car je ne peux le revoir sans me mettre à pleurer comme une Madeleine, et même à sangloter tellement c'est grandiose.
    Marc L.
    Marc L.

    40 abonnés 1 487 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 15 avril 2022
    illustrer une page légendaire de l’histoire américaine et marcher dans les pas de son mentor John Ford, John Wayne en rêvait depuis les années 40, depuis que le succès lui avait enfin souri après des débuts difficiles, et il savait d’instinct qu’il serait attendu au tournant car il était encore impensable à cette époque qu’un acteur se tourne vers la réalisation. Il faut sans doute y voir la raison qui poussa le Duke à faire preuve d’un tel perfectionnisme et à ne rien laisser au hasard, ne se lançant dans ce projet qu’après avoir assuré ses arrières et rassemblé les fonds qui lui permettraient de mener à bien une telle superproduction, qui le laissera néanmoins complètement essoré, humainement et financièrement. L’assaut contre le fort lui-même et le sacrifice de ses défenseurs, s’il n’a rien perdu de son lustre, ne dure finalement pas très longtemps, et c’est toute la mise en place de ce combat aux dimensions mythologiques qui occupe deux bonnes heures du film. John Wayne ne s’attarde guère sur les racines politiques du conflit entre le Texas et le Mexique (sans doute étaient-elles connues de tous les écoliers américains à cette époque) et fait tourner les enjeux de la défense du fort autour des trois personnages principaux : le rigide colonel Travis, l’imprévisible Jim Bowie et Davy Crockett, interprété par Wayne en personne, qui s’impose comme une force pacificatrice entre ces deux fortes têtes. Ce sont les joutes verbales du trio, et autant de petites sous-intrigues parfaitement calibrées entre les personnages secondaires qui permettent de densifier ces deux heures sans que jamais on ne s’y ennuie. Évidemment, le rythme d’Alamo est très différent de la notion de “film à grand spectacle” telle qu’on la conçoit aujourd’hui et de nombreux aspects du films (auxquels je trouve personnellement beaucoup de charme) semblent aujourd’hui bien désuets : ces romances pudiques, cet humour espiègle entre des hommes qui se comportent par ailleurs comme des parangons de virilité à l’ancienne et bien sûr, cette avalanche de pathos sans nuance, toutes choses qui n’ont pourtant rien d’extraordinaire dans un tel projet d'hagiographie patriotique. On est toutefois surpris que John Wayne, qui traîne aujourd'hui une réputation de demi-fasciste républicain en vertu de l’orientation sans ambages de certains de ses films comme ‘Les bérets verts’ n’oriente pas ‘Alamo’ dans la direction évidente qui aurait permis de conforter les pré-conçus. Bien sûr, l’objectif du film est patriotique mais il ne s’agit pas pour John Wayne d’opposer frontalement les Etats-unis et le Mexique, les soldats de Santa Ana étant d’ailleurs dépeints de manière bien plus respectueuse que n’importe quel film actuel qui mettrait en scène des antagonistes mexicains, et encore moins de se tailler un rôle iconique à sa (dé)mesure mais plutôt de faire profession de foi des valeurs personnelles auxquelles ils adhère, sacrifice, courage, liberté et fidélité à la parole donnée, à travers le récit de ces volontaires venus de tous les coins du pays qui choisirent consciemment de défendre ce coin reculé parce qu’ils avaient foi dans le système républicain que leur sacrifice permettra d’établir au Texas. Classique indéboulonnable du cinéma américain, moins bêtement manichéen qu’on ne l’imagine et paradoxalement menacé durant de longues années de disparition “physique” (sans doute parce qu’on ne savait plus comment aborder John Wayne dans un monde imperméable à la nuance, tout comme un jour prochain on ne saura plus comment aborder Clint Eastwood), ‘Alamo’ aura au moins permis à un simple acteur, fut-il l’un des plus grands de sa génération, de s’imposer également comme un grand réalisateur, ouvrant ainsi la voie à beaucoup d’autres.
    Saintyvesg_2007
    Saintyvesg_2007

    3 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 4 mars 2022
    Un pur chef d'oeuvre de John Wayne.Ce fut tellement émouvant que j'en ai pleuré ! Excellent comme le dirait Mr Burns.
    Fêtons le cinéma
    Fêtons le cinéma

    582 abonnés 2 751 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 22 décembre 2021
    L’originalité qu’offre The Alamo dans le paysage du western américain réside dans son mélange des registres, alliant le tragique inhérent au sacrifice de ces quelque deux cents hommes au comique résultat de la vie en communauté de lascars au caractère tout à la fois distinct et bien trempé. John Wayne pousse le burlesque plus loin que ne le faisait John Ford, quoique ce dernier n’hésitât pas à y recourir allégrement – pensons au sublime She Wore a Yellow Ribbon (1950) – comme vecteur d’adhésion du public au spectacle patriotique représenté.

    Dans le film qui nous intéresse, le burlesque repose sur une série de situations farfelues qui prolongent en souterrain la thèse défendue : soit traiter de la foi en la république, modèle d’intégration et de préservation des libertés, tant par le dialogue (la longue tirade de Davy Crockett dans la Cantina : « La République… j’aime le son de ce mot » etc.) que par un ensemble de ressorts comiques dignes de la commedia dell’arte : la protection de la femme et de l’enfant mute en rivalité entre deux hommes avec entrées et sorties de la chambre, coups à la porte répétés encore et encore, confrontation de caractères opposant deux rapports à l’union et au mariage ; de la même façon, la querelle idéologique entre William Travis et Davy Crockett passe par un décalage, l’échange verbal prenant place dans un lieu marqué par des bagarres d’ivrognes au grand cœur.

    La soûlerie généralisée se transforme en garantie de dévouement à la cause républicaine, au contraire de la rigueur sectaire d’un Travis bureaucrate incapable de communiquer avec son environnement ; ainsi, Wayne construit un héroïsme tranquille et populaire, loin de la grandiloquence des mythes propres sur eux. Les deux premières heures, scandées par quelques affrontements, visent donc à brosser le portrait de personnages hauts en couleur auxquels s’attacher une fois l’assaut donné. Derrière la caméra, John Wayne témoigne d’une foi placée en l’acteur : il offre à ses comédiens un espace de jeu fort appréciable et sait les diriger. Il signe ainsi une œuvre foisonnante et vibrante d’humanité, portée par le souffle musical majestueux de Dimitri Tiomkin.
    ManoCornuta
    ManoCornuta

    218 abonnés 2 787 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 20 août 2021
    Pour son passage derrière la caméra, John Wayne démontrait qu'il avait bien retenu la leçon des grands réalisateurs avec lesquels il avait travaillé, forgeant au long de sa carrière quelques-uns des plus grands mythes du western à Hollywood. Alamo se présente comme une remarquable synthèse, jouant autant sur l'insouciance (les scènes de saloons) que sur le péril à venir, avec une menace habilement gérée dans son exposition, et un casting très équilibré où John Wayne évite de trop tirer la couverture à lui, laissant de beaux moments à ses partenaires. La mise en place est assez longue mais passe bien en étant soutenue par une musique de circonstance, et la partie finale du film, malgré quelques maladresses, vaut le coup d’œil par son déploiement de moyens et sa gestion dynamique.
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 009 abonnés 4 091 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 7 juillet 2021
    La défense héroïque et sacrificielle du Fort d’Alamo qui dura treize jours (du 23 février au 6 mars 1836), coûtant la vie à 187 soldats texans face aux 7000 hommes du Général mexicain Santa Anna est inscrite dans l’inconscient collectif du peuple américain comme l’un des plus hauts faits d’armes d’un pays dont l’histoire est relativement récente et la naissance sujette à polémiques. John Wayne, archétype du cow-boy de cinéma, loin devant tous ses concurrents pourtant célèbres comme Gary Cooper, Clark Gable, Kirk Douglas ou James Stewart, avait en lui le projet d’en faire un film définitif depuis la fin des années 1940 alors qu’il était encore la star incontestée du Studio Republic qui lui devait ses plus gros succès commerciaux. Herbert J. Yates, le Président-fondateur du Studio, ne l’entendait pas vraiment de cette oreille, jugeant le projet pharaonique mais aussi hors des compétences de John Wayne. Conscient malgré tout du poids de sa vedette maison, il va entretenir un moment l’acteur dans une illusion perverse qui ne résistera pas à l’épreuve des gages de fidélité exigés par Wayne. La rupture consommée, l’acteur quittera le studio pour rejoindre la Warner puis fonder en 1952 avec la Batjac, sa propre compagnie de production. Les films s’enchaînent mais l’idée n’a pas été abandonnée par un John Wayne bien déterminé à mener son affaire à terme quitte à s’endetter personnellement non sans avoir auparavant sollicité et obtenu l’aide de riches industriels texans. Ce préambule ne relate qu’une minime partie des obstacles rencontrés par un acteur dont l’industrie conformiste ne comprenait pas très bien pourquoi il s’entêtait à vouloir sortir de l’emploi pour lequel il était très généreusement rétribué avec en sus un projet à la rentabilité très incertaine. C’est finalement la United Artists qui permettra à Wayne d’accéder à ce que l’on peut considérer avec le recul comme le rêve de toute une carrière. La seule condition posée étant qu’il revienne sur sa volonté de s’attribuer un rôle mineur au sein de la distribution en acceptant d’endosser la tunique de trappeur et la casquette en peau de raton laveur de Davy Crockett. Une double casquette si l’on peut dire qui compliquera la tâche du réalisateur inexpérimenté, sortant exsangue du tournage. Comme attendu, le film sera incompris et John Wayne un peu moqué par la critique pour avoir voulu mélanger l’épique et le tragique de la bataille avec une certaine naïveté quant à l’exposition des valeurs portées par les trois personnages principaux que sont Davy Crockett (John Wayne), le Colonel James Bowie (Richard Widmark) et le Colonel William Travis (Laurence Harvey). L’influence de John Ford se fait forcément sentir, John Wayne ayant à son actif pas moins de dix films en commun avec le maître du western quand il entame le tournage d’ « Alamo ». Toute la dramaturgie écrite par James Edward Grant que Wayne connaît bien, vise à magnifier le sens du sacrifice de tous ces hommes conscients qu’ils ne sortiront pas vivants de ce siège initialement orchestré pour permettre au Général Sam Houston (Richard Boone) de préparer une riposte qui ne viendra jamais. Au fur et à mesure que l’attaque se rapproche, les querelles d’ego et les affrontements de caractères s’effacent pour permettre à chacun de tomber dignement face à l'ennemi. John Wayne dont l’implication et la sincérité ne peuvent être mises en cause fait porter par les trois chefs réunis, l’ensemble des valeurs auxquelles il croit, comme l’attachement au drapeau, le respect de la parole donnée, l’oubli de soi face à une cause qui appelle à la transcendance et surtout un sens de l’honneur pouvant aller jusqu’au sacrifice de sa personne. La personnalité clivante de l’acteur lui a toujours attiré les inimitiés notamment au sein du milieu du cinéma contrairement à Humphrey Bogart dont les engagements démocrates ont toujours été salués. Anti-communiste viscéral et pro McCarthy, conservateur sur bien des sujets, l’acteur a même été taxé de racisme. Ne pas avoir été mobilisé pendant la Seconde Guerre Mondiale en raison de son âge et de ses charges de familles lui a en sus collé une réputation de fort en gueule peu prompt à mettre en conformité ses actes avec ses déclarations. Pour ce qui est du racisme, « Alamo » démontre que ce sentiment lui était en réalité étranger si l’on en juge par le portrait tracé de Jethro (Jester Hairston), l’esclave noir qui rendu libre par James Bowie pour pouvoir échapper à l’attaque, préfère rester au combat. Idem pour les Mexicains dont est salué le geste de leur général proposant aux civils de quitter le fort avant l’assaut final. Parfois naïf et empreint d’un idéalisme illusoire sans doute mais certainement pas manichéen et militant, Wayne met tout de lui-même dans cette aventure au départ improbable qui se révèle aujourd’hui comme une œuvre de premier plan, servie par une esthétique impeccable que le réalisateur néophyte a su confier à William H Clothier pour la photographie et Dimitri Tiomkin pour la bande originale. Dans le dernier tiers du film quand l’inéluctable approche, Wayne fait preuve d’une maestria pour la mise en scène de l’assaut final tout à la fois grandiose et sanglant qui doit être soulignée Pour toutes ces raisons, sortir une copie B-Ray de la version cinéma, complétée par la « version uncut » de John Wayne était à coup sûr une excellente idée.
    haidouks
    haidouks

    6 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 juin 2021
    Pour la nostalgie, l'héroïsme sans nuances, la musique. John Wayne incarnant Davy Crocket, héros mythique de l'Amerique des pionniers : c'est un peu un mythe pour un mythe!
    Sang-Coeur
    Sang-Coeur

    17 abonnés 198 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 mars 2021
    Alamo est pour moi un classique.
    J'ai vu et revu ce film durant mon enfance, est malgré son ancienneté il avait déjà réussi a m’émerveillai grâce aux personnages haut en couleurs et à son histoire !
    Même si le film possède des longueurs il reste un classique des Western avec un nombre impressionnant de figurants à l'écran.
    La bataille de fin est vraiment épique et captive même encore aujourd'hui.
    A voir pour les nostalgiques ou ceux qui veulent découvrir des films plus anciens !
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