Alamo
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Michael78420
Michael78420

47 abonnés 1 558 critiques Suivre son activité

3,0
Publiée le 17 avril 2025
Dans lequel on apprend qu'en 1836, le Texas était mexicain ! À part cette information historique et la présence du légendaire Davy Crocket (incarné par John Wayne), on s'ennuie dans cette très longue représentation d'une bataille dont les enjeux nous échappent tant le rapport des forces en présence est disproportionné. Cela dit en 1960, le public a dû apprécier, surtout aux États-Unis. Pour le spectateur Français de 2025, le contexte historique étant assez éloigné de nos références, on se raccroche aux personnages, au script, aux décors. Avouons-le, malgré le côté grand spectacle à grand renfort de centaines de chevaux et de soldats, on a du mal à être impressionné. L'intrigue est même par moments difficile à suivre. Cela dit John Wayne tire son épingle du jeu, devant comme derrière la caméra. À réserver cependant à un public averti et pas pressé.
Taem Maet
Taem Maet

130 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 23 mars 2025
joli western plein d'aventures et d'action proche de la réalité historique avec au vie de l'époque de tournage de belles images
kibruk
kibruk

169 abonnés 2 669 critiques Suivre son activité

3,0
Publiée le 9 mars 2025
L'"Alamo" de 1960 est resté parmi les westerns de référence, mais si on le compare au "Sept mercenaires" de la même année, le film de John Wayne fait pâle figure. Réalisation banale malgré de gros moyens, beaucoup trop long donc souvent peu captivant, John Wayne fait du John Wayne, il n'y a véritablement que la dernière partie qui arrive à maintenir l'attention. On passera aussi sur la vision très manichéenne des choses - les méchants mexicains contre les gentils texans et américains - qui fait l'impasse sur la raison essentielle de la révolution texane : pouvoir pratiquer l'esclavage, ce que voulait interdire la nouvelle république mexicaine, mais on passera l'éponge sur ce point puisque c'est l'époque qui voulait l'idéalisation de la mythologie de la construction américaine.
J31frites
J31frites

11 abonnés 251 critiques Suivre son activité

3,0
Publiée le 31 décembre 2024
De beaux décors, une chanson magnifique (the green leaves of summer) et un humour qui faut parfois mouche ne suffisent pas à sauver un film aussi long et mou, à l'image de la star John Wayne...
On semble être sur la réalisation la plus lente du monde, avec cette premiere partie exclusivement constituée de dialogues inintéressants, on souhaite nous attacher aux personnages, soit, mais ça traine,... mais la bataille en seconde partie et la morale, les valeurs transmises et puis surtout l'aspect historique (c'est une histoire vraie) provoquent l'indulgence...
chrisbal
chrisbal

16 abonnés 699 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 25 août 2024
"Alamo" raconte la résistance au gouverneur mexicain Santa Anna d'hommes prêts à tout sacrifier pour leur liberté et l'indépendance du Texas.
Interpretée par d'excellents acteurs (notamment Laurence Harvey qui éclipse presque John Wayne et Richard Widmark), l'histoire se met plutôt lentement en place avec quelques longueurs, mais non sans une touche d'humour permettant d'adoucir la noirceur du propos (tant la partie semble déséquilibrée et mal engagée).
En revanche, pour son final, John Wayne réalise une scène de bataille vraiment impressionnante et réaliste avec un nombre de figurants époustouflant (le travail de mise en scène a dû être titanesque).
Enfin, la musique de Dimitri Tiomkin (commune à celle du "Rio Bravo" d'Howard Hawks et son "El Degüello") colle parfaitement à l'esprit du film...une réussite!
anonyme
Un visiteur
3,5
Publiée le 10 juillet 2024
Un Western sur toile de fond historique qui dresse les portraits de "grandes figures" avec nuances et mesure.

Mené par un trio de colonels complémentaires, la défense du fort d'Alamo n'est pas présentée – ainsi qu'on aurait pu le redouter venant d'une production hollywoodienne – comme les gentils Américains patriotes qui luttent contre les méchants Mexicains expansionnistes. Au contraire, les deux camps sont dépeints dans leur complexité : le doute dont font preuve les hommes face à l'adversité ; le courage de choisir entre la mort et la fuite ; la camaraderie ; le respect de l'ennemi.

Réalisé, produit et porté par John Wayne (mais pas que), Alamo évite de nombreux écueils des films de guerre tout en réussissant à garder une dimension épique. La bataille finale, à ce titre, est réussie : cascades, effets pyrotechniques et enjeux dramatiques sont au rendez-vous.
Simplicissimus
Simplicissimus

10 abonnés 203 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 11 décembre 2023
Peut être pas un chef d'oeuvre, mais un grand western épique de John Wayne, bien aidé par son ami John Ford, paraît-il.
On reconnaît d'ailleurs dans les rôles des troisièmes couteaux, des habitués des films de Ford et Wayne.
Le film que John Wayne portait en lui depuis très longtemps, en remplaçant les 300 spartiates aux Thermopyles par le sacrifice des 187 Texans, à Alamo.
Le film propose même un spectaculaire assaut final sur Alamo, où chacun des protagonistes trouvera une mort glorieuse, dont la mise en scène n'a rien à envier à d'autres morceaux de bravoure du cinéma.
John Wayne compose un Davy Crockett nuancé; Widmark un Jim Bowie teigneux et Lawrence Harvey, qui crève l'écran, le rigide Davis..
LNKRDRN
LNKRDRN

6 abonnés 765 critiques Suivre son activité

3,0
Publiée le 11 décembre 2023
Un film passable...

Je trouve que le film est très bien écrit et illustre bien le conflit pour obtenir l'indépendance. Il y a de très bons décors, de très bons costumes et des scènes d'action assez bien faites.

J'ai bien aimé les personnages qui sont plein de charisme et qui sont plus ou moins attachants. J'admire aussi la petite touche d'humour qu'ils ont mis.

Mais ce film est trop dans les détails entre le fait d'apprendre à connaître les personnages et le processus. Cela fait qu'il devient beaucoup trop long et qu'il faut avoir de la patience pour suivre le film jusqu'au bout.

À voir pour ceux qui aiment les westerns.
stans007
stans007

27 abonnés 1 359 critiques Suivre son activité

3,5
Publiée le 11 décembre 2023
1836 : les Texans anglo-américains ne veulent plus de la domination mexicaine. Retranchés à Fort Alamo, ils y sont attaqués par les troupes du général Santa Anna, bien supérieures en nombre. Davy Crockett y trouvera la mort. Après un début poussif où John Wayne l’incarne dans son numéro classique de justicier viril-fleur-bleue omniprésent, le film trouve son régime dans la spectaculaire mise en scène des scènes de guerre magnifiant leur résistance héroïque. A noter la BO avec le fameux Green Leaves of Summer.
Ricco92
Ricco92

246 abonnés 2 219 critiques Suivre son activité

2,5
Publiée le 8 mai 2023
John Wayne est le symbole du western américain classique. Il est donc peu surprenant que son premier film en tant que réalisateur soit un western extrêmement classique qui est à la gloire des États-Unis même s’il décrit une célèbre défaite de ceux-ci : Alamo. Si on peut y trouver une belle tirade sur le terme République, le patriotisme exacerbé de John Wayne (qui était connu pour être très très à droite) se retrouve dans une exposition très sommaire de la situation politique (en gros, les gentils États-Unis veulent aider le Texas à prendre son indépendance du méchant gouvernement mexicain). Dès les cartons d’ouverture, on comprend que le long-métrage sera très orienté et très manichéen à l’image de son acteur-réalisateur. Alamo, qui ne connut pas réellement le succès à l’époque de sa sortie, risque en outre de ne pas trouver l’adhésion chez des spectateurs étant un peu déconnecté du western classique car, s’il possède une belle musique de Dimitri Tiomkin (dont le morceau The Green Leaves of Summer a été réutilisé par Quentin Tarantino dans Inglourious Basterds) et de très bons comédiens (outre John Wayne, on trouve Richard Widmark, Laurence Harvey, Richard Boone et une Linda Cristal qui a tendance à avoir plus de charisme que John Wayne dans leurs séquences communes), il a beaucoup vieilli et possède des aspects que l’on pourrait souvent reprocher au western classique à savoir un machisme assez caricatural (il faut boire de l’alcool, fumer le cigare et aimer se battre pour être un homme), une vision très WASP du monde (le seul personnage noir étant bien évidemment entièrement dévoué aux blancs), la présentation d’un univers trop propre pour être crédible et surtout un aspect très bavard et grandiloquent qui fait penser que le film aurait facilement pu être réduit d’une demi-heure (même si le montage cinéma possède déjà une bonne demi-heure de moins que le director’s cut). Ainsi, malgré sa célébrité et l’amour que les amateurs du pendant classique du genre lui portent généralement, on peut trouver qu’Alamo est une œuvre très marquée par son époque qui a tendance à devenir assez démodée.
White Fingers
White Fingers

17 abonnés 1 237 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 22 avril 2023
« Alamo » est, en quelque sorte, ma madeleine de Proust. Quand j’avais une dizaine d’années, vous voyez l’époque bénie où les portables n’existaient pas, j’ai lu l’intégralité de la saga « Davy Crockett » de Tom Hill (bibliothèque rose). Davy Crockett, avec Langelot, est le héros de mon enfance. Quand, enfant, j’ai vu « Alamo », de et avec John Wayne, autre héros de mon enfance, je connaissais déjà la fin (tragique) du film. Cinquante ans plus tard, j’ai eu de nouveau ce pincement au cœur en (re)visionnant le film. Je ne reviendrai pas sur les qualités et défauts du films, tout a été dit auparavant. On comprend vite que, dans une forme d’abnégation, cette poignée de résistants va être balayée par l’armée du dictateur et toute la force de la mise en scène est de nous mener à une forme d’acceptation de ce fait inéluctable, puis de résilience. Enfant, Davy Crockett m’a tellement fait rêver qu’il méritait un grand film pour lui rendre hommage et un immense acteur, John Wayne pour l’incarner.

Retrouvez mon amour du Far West dans le roman WHITE FINGERS : LA PISTE SYSKIYOU - Eds VERONE - TOME 1.
jean-marie r
jean-marie r

4 abonnés 87 critiques Suivre son activité

5,0
Publiée le 26 avril 2022
Pour moi, tout simplement le plus grand film de tous les temps.
Dans ce film, également, la plus grande scène de tous les temps : la mort du personnage de Richard Widmark, quand son esclave, affranchi je crois, fait un rempart de son corps et sacrifie sa vie pour sauver son maître.
A tel point que j'évite de revoir ce film, car je ne peux le revoir sans me mettre à pleurer comme une Madeleine, et même à sangloter tellement c'est grandiose.
Marc L.
Marc L.

50 abonnés 1 676 critiques Suivre son activité

3,5
Publiée le 15 avril 2022
illustrer une page légendaire de l’histoire américaine et marcher dans les pas de son mentor John Ford, John Wayne en rêvait depuis les années 40, depuis que le succès lui avait enfin souri après des débuts difficiles, et il savait d’instinct qu’il serait attendu au tournant car il était encore impensable à cette époque qu’un acteur se tourne vers la réalisation. Il faut sans doute y voir la raison qui poussa le Duke à faire preuve d’un tel perfectionnisme et à ne rien laisser au hasard, ne se lançant dans ce projet qu’après avoir assuré ses arrières et rassemblé les fonds qui lui permettraient de mener à bien une telle superproduction, qui le laissera néanmoins complètement essoré, humainement et financièrement. L’assaut contre le fort lui-même et le sacrifice de ses défenseurs, s’il n’a rien perdu de son lustre, ne dure finalement pas très longtemps, et c’est toute la mise en place de ce combat aux dimensions mythologiques qui occupe deux bonnes heures du film. John Wayne ne s’attarde guère sur les racines politiques du conflit entre le Texas et le Mexique (sans doute étaient-elles connues de tous les écoliers américains à cette époque) et fait tourner les enjeux de la défense du fort autour des trois personnages principaux : le rigide colonel Travis, l’imprévisible Jim Bowie et Davy Crockett, interprété par Wayne en personne, qui s’impose comme une force pacificatrice entre ces deux fortes têtes. Ce sont les joutes verbales du trio, et autant de petites sous-intrigues parfaitement calibrées entre les personnages secondaires qui permettent de densifier ces deux heures sans que jamais on ne s’y ennuie. Évidemment, le rythme d’Alamo est très différent de la notion de “film à grand spectacle” telle qu’on la conçoit aujourd’hui et de nombreux aspects du films (auxquels je trouve personnellement beaucoup de charme) semblent aujourd’hui bien désuets : ces romances pudiques, cet humour espiègle entre des hommes qui se comportent par ailleurs comme des parangons de virilité à l’ancienne et bien sûr, cette avalanche de pathos sans nuance, toutes choses qui n’ont pourtant rien d’extraordinaire dans un tel projet d'hagiographie patriotique. On est toutefois surpris que John Wayne, qui traîne aujourd'hui une réputation de demi-fasciste républicain en vertu de l’orientation sans ambages de certains de ses films comme ‘Les bérets verts’ n’oriente pas ‘Alamo’ dans la direction évidente qui aurait permis de conforter les pré-conçus. Bien sûr, l’objectif du film est patriotique mais il ne s’agit pas pour John Wayne d’opposer frontalement les Etats-unis et le Mexique, les soldats de Santa Ana étant d’ailleurs dépeints de manière bien plus respectueuse que n’importe quel film actuel qui mettrait en scène des antagonistes mexicains, et encore moins de se tailler un rôle iconique à sa (dé)mesure mais plutôt de faire profession de foi des valeurs personnelles auxquelles ils adhère, sacrifice, courage, liberté et fidélité à la parole donnée, à travers le récit de ces volontaires venus de tous les coins du pays qui choisirent consciemment de défendre ce coin reculé parce qu’ils avaient foi dans le système républicain que leur sacrifice permettra d’établir au Texas. Classique indéboulonnable du cinéma américain, moins bêtement manichéen qu’on ne l’imagine et paradoxalement menacé durant de longues années de disparition “physique” (sans doute parce qu’on ne savait plus comment aborder John Wayne dans un monde imperméable à la nuance, tout comme un jour prochain on ne saura plus comment aborder Clint Eastwood), ‘Alamo’ aura au moins permis à un simple acteur, fut-il l’un des plus grands de sa génération, de s’imposer également comme un grand réalisateur, ouvrant ainsi la voie à beaucoup d’autres.
Saintyvesg_2007
Saintyvesg_2007

3 critiques Suivre son activité

5,0
Publiée le 4 mars 2022
Un pur chef d'oeuvre de John Wayne.Ce fut tellement émouvant que j'en ai pleuré ! Excellent comme le dirait Mr Burns.
Fêtons le cinéma

741 abonnés 3 252 critiques Suivre son activité

4,5
Publiée le 22 décembre 2021
L’originalité qu’offre The Alamo dans le paysage du western américain réside dans son mélange des registres, alliant le tragique inhérent au sacrifice de ces quelque deux cents hommes au comique résultat de la vie en communauté de lascars au caractère tout à la fois distinct et bien trempé. John Wayne pousse le burlesque plus loin que ne le faisait John Ford, quoique ce dernier n’hésitât pas à y recourir allégrement – pensons au sublime She Wore a Yellow Ribbon (1950) – comme vecteur d’adhésion du public au spectacle patriotique représenté.

Dans le film qui nous intéresse, le burlesque repose sur une série de situations farfelues qui prolongent en souterrain la thèse défendue : soit traiter de la foi en la république, modèle d’intégration et de préservation des libertés, tant par le dialogue (la longue tirade de Davy Crockett dans la Cantina : « La République… j’aime le son de ce mot » etc.) que par un ensemble de ressorts comiques dignes de la commedia dell’arte : la protection de la femme et de l’enfant mute en rivalité entre deux hommes avec entrées et sorties de la chambre, coups à la porte répétés encore et encore, confrontation de caractères opposant deux rapports à l’union et au mariage ; de la même façon, la querelle idéologique entre William Travis et Davy Crockett passe par un décalage, l’échange verbal prenant place dans un lieu marqué par des bagarres d’ivrognes au grand cœur.

La soûlerie généralisée se transforme en garantie de dévouement à la cause républicaine, au contraire de la rigueur sectaire d’un Travis bureaucrate incapable de communiquer avec son environnement ; ainsi, Wayne construit un héroïsme tranquille et populaire, loin de la grandiloquence des mythes propres sur eux. Les deux premières heures, scandées par quelques affrontements, visent donc à brosser le portrait de personnages hauts en couleur auxquels s’attacher une fois l’assaut donné. Derrière la caméra, John Wayne témoigne d’une foi placée en l’acteur : il offre à ses comédiens un espace de jeu fort appréciable et sait les diriger. Il signe ainsi une œuvre foisonnante et vibrante d’humanité, portée par le souffle musical majestueux de Dimitri Tiomkin.
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