Avis sur Michel Vaillant

J'ai grandi avec ce film, le seul film de bagnole que j'aime bien. Assez spectaculaire, original, même si on note des scènes insipides et inutiles.

Second long-métrage après le mitigé Sueurs (2002), cette fois-ci, Louis-Pascal Couvelaire adapte la bande-dessinée éponyme créée par Jean Graton. Une adaptation qui laisse plus que perplexe, à en voir ce scénario aussi défraîchi que possible, où acteurs stéréotypés se donnent la réplique face à une mise en scène ennuyeuse. Durant toute la durée du film, on a l’impression de voir un spot de pub pour une marque automobile, l’image est trop léchée, stylisée, affublée d’innombrables ralentis, sans oublier le montage clipesque, à tel point que l’on a l’impression que c’est Olivier Megaton qui est derrière les commandes de ce film. Mis à part quelques prises de vues aériennes agréables à l’oeil, il n’y a strictement rien à retirer de cette œuvre dénuée d’un quelconque intérêt.

Épouvantable adaptation de la célèbre BD automobile de Jean Graton,que tous les garçons ayant grandi dans les années 60 connaissent(et même les autres). "Michel Vaillant"(2003),le film,n'a pas grand chose à voir avec l'esprit originel bon enfant. Il n'est qu'un prétexte à un déferlement de tôle froissée,à un accélérateur de vitesse peu crédible. On ne parle même pas de la prestance des personnages:elle est inexistante! En restant très premier degré,en ne disposant pas d'acteurs de talent(ou au mieux de leur forme),et en voulant à tout prix aller sur le terrain du manichéen et du spectaculaire,le film obtient l'effet inverse de celui recherché. Un plantage total.

Les scènes de voiture sont belles, c'est très bien filmé, mais les dialogues sont dignes d'une sitcom. Les acteurs c'est loin d'être aussi le fort du film, arret tout de même pour l'actrice Diane Kruger, mais vraiment pour son physique. Le scénario est ultra navrant, des clichés à foison et surtout tout le monde est très beau et très con. Je ne suis pas fan de la BD non plus, mais je préfère largement.

Une bouse comme Besson en a produit beaucoup, et en produira encore... Il n'y a rien de bon, c'est stupide et vide. 0/5

Filmer des courses automobiles ne fait pas un film ! Le scénario est carrément vide, les dialogues n'ont aucunes empreintes valables. Dans le genre "jour de tonnerre" était bien meilleur, à force de vouloir afire "américain" on en oublie notre savoir-faire. Un des pires films français de ces dernières années avec "Vercingétorix".

Il se sont ratés sur le casting ! Steve Warson est excessivement énervant, la méchante également. Michel Vaillant n'a aucun charisme. Le film bousille ses effets spectaculaires en mettant une pression "dernière seconde" qui s'enchaîne plusieurs fois. spoiler: 1 fois, c'est déjà presque trop mais le raz des pâquerettes tout le long du film.... Non !! L'entrée sur le circuit, l'explosion de la Vaillante, le passage de la ligne d'arrivée.. Non ! Non !! Non !!!
Un gros gaspillage avec beaucoup de scènes "forts en gueule" et peu appréciables.

Mais quelle abomination ! Certainement désireuse de se jeter dans le grand bain, la société Europacorp lance en 2003 une ambitieuse adaptation de la BD "Michel Vaillant"narrant les exploits du pilote de course virtuose créé par Jean Graton en 1957. Il est acquis que transposer une œuvre est une opération très délicate qu’elle soit trop peu ou très fournie. Mais l’histoire proposée par les scénaristes Gilles Malençon et Luc Besson est des plus naïves et dénote une méprise totale de la bande-dessinée originale, à croire qu’ils ne se sont jamais penchés sur un seul tome. Il aurait été intéressant de découvrir la fratrie Vaillant et l’empire automobile qu’ils ont construit autour de ses talentueux membres ainsi qu’un personnage principal s’affirmant beaucoup plus, bref amener de la consistance à ce film. Au lieu de cela on se retrouve embringué dans une confrontation ridiculement manichéenne entre deux écuries lors des 24h du Mans. Les personnages, caricaturaux et dépossédés de leur essence, sont incarnés par des comédiens incapables de proposer une prestation convaincante. Les dialogues et rebondissements rivalisent de niaiserie. Le seul réconfort, si petit soit-il, réside dans le réalisme de la reconstitution de ce monde de l’automobile et de la mise en scène qui en est faite par le réalisateur Jean-Pascal Couvelaire. Les bandes-dessinées proposaient de nombreuses idées pouvant former un long-métrage qui tienne la route une fois assemblées avec intelligence que ce soit d’un point de vu scénaristique ou du respect de l’œuvre. Malheureusement c’est à un pitoyable spectacle que nous assistons.

Une très bonne surprise qui se laisse apprécier même si on ne connaît ni la BD ni les sports mécaniques. Avec une histoire un peu simple mais qui tient bien la route, le film se montre très réaliste notamment dans des courses à couper le souffle. Les voitures sont quant à elles magnifiques et les acteurs sont parfaitement à l'aise dans leur rôle. La réalisation assez nerveuse et la bande son donnent vraiment l'impression de se retrouver au milieu des 24 Heures du Mans. A voir qu'on soit connaisseur ou pas.

Quand il s'agit de faire du cinéma pop-corn, les français sont vraiment loin des américains. La preuve en image avec cette immondice qu'est Michel Vaillant qui n'est finalement rien de plus qu'une publicité pour voiture comme on en voit une dizaine par jour à la télévision. Du moins, le film en recycle habilement l'esthétique cheap qui dégouterait même les fan-boys de Pitof.
Je n'ose même pas parler des acteurs, certes pas aidé par les dialogues vides qu'on leur a servit, qui sont tous aussi exécrables les uns que les autres. Ce film est un tas d'excréments.

Le travail graphique sur le gènèrique du dèbut donne le ton sur la prèsentation de l'histoire : un accident spectaculaire en direct sans en avoir recours à des trucages numèriques trop important! Un film made in France (et malheureusement distribuè par EuropaCorp) sur la course automobile à partir de l'univers de "Michel Vaillant". Depuis près de 25 ans, deux constructeurs automobiles se livrent une lutte acharnèe sur tous les circuits du monde! Hormis Sagamore Stèvenin et la belle Diane Kruger, le film est affreusement mal servi par des seconds rôles de misère! On vit de l'intèrieur la course des 24 Heures du Mans avec une intrigue et des personnages difficile à prendre au sèrieux! Reste au final une adaptation convenue et inègale de la cèlèbre BD qui mèritait - avec de tels moyens dèployès - un meilleur sort! De plus, le final est extravagant comme tout ce que distribue EuropaCorp où l'on va même parfois de surprise en surprise comme cette voiture de course qui sort du McDonald's! C'est dommage car Sagamore ètait l'acteur parfait pour incarner Michel Vaillant...

Pas facile de s'attaquer à une légende comme Michel Vaillant. Pourtant Louis-Pascal Couvelaire l'a réalisé avec brio. Les courses sont superbes et saisissantes de réalisme. La distribution est remarquable.
A voir absolument...

Dans la lignée des "Chevaliers du Ciel", ce "Michel Vaillant" est une nouvelle adaptation de BD tapageuse. Certes, les moyens y sont, il y a de jolis paysages, et de jolies voitures qui plairont sans doute aux amateurs d'automobiles. En revanche, le scénario est incroyablement primaire. Nos héros beaux, gentils, talentueux, et naïfs doivent affronter une infâme écurie effectuant des coups plus tordus les uns que les autres pour palier leur incompétence. Les acteurs et les dialogues son fades, tandis que le montage complètement clipesque des courses lasse vite. A noter également que le film regorge de placements produits tout simplement hallucinants (mention spéciale à la scène du fast food ou celle de la station service). Ca n'est pas aussi mauvais qu'un "Driven", mais on en est pas très loin...

beaucoup d'action pour en définitif un scénario un peu bizare, reste un divertissement sympatique.

Une compétition admirablement filmée et photographiée, sublimée par la bande-originale très inspirée du groupe Archive convié spécialement pour l'occasion. Les scènes de courses, remarquablement faite, parviennent à transmettre la tant espérée sensation de vitesse. Au point qu'on n'a finalement qu'un seul regret : qu'elles soient interrompues par des scènes de jeu d'acteur !!!