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    Fedora
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    chrischambers86
    chrischambers86

    11 950 abonnés 12 157 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 avril 2014
    En 1978, personne ne savait que "Fedora" allait être l'avant dernier film de Billy Wilder qui avait derrière lui la carrière extraordinaire que l'on sait! Ici, une star de cinèma est morte! Elle s'est jetèe sous un train comme la pauvre Anna Karènine! Un producteur se souvient de la vie et de la carrière de cette star à l'aura incomparable...C'est le prètexte du brillant scènario ècrit par I.A.L. Diamond et Wilder, d'après une histoire contenue dans un roman de l'ancien acteur Tom Tryon, sur les anciennes gloires d'Hollywood! La construction du film est faite de flashbacks et d'èclatements (on se croirait parfois chez Mauro Bolognini), tel qu'on a parfois l'impression d'un rêve plus ou moins vaporeux autour de la star! C'est William Holden qui joue le producteur, ce qui fait aussitôt rentrer le mètrage dans la succession d'un "Sunset Boulevard". Et c'est la suissesse Marthe Keller qui joue magistralement le rôle de « Fedora » , prisonnière de ce visage à tout jamais! il faut savoir qu'au dèpart, Keller devait tenir les deux rôles de Fedora et Antonia! Et ce filou de Wilder lui a finalement adjoint l'excellente Hildegard Knef dans ce rôle d'Antonia! Mais c'est une comèdienne allemande qui doubla les deux rôles de sa même voix pour homogènèiser le tout! C'est Alexandre Trauner qui signe les dècors, Miklós Rózsa la musique, de cette oeuvre très belle, à la fois lucide et mèlancolique sur le passè perdu d'Hollywood! Il en ressort une rèussite, la dernière de ce boulevardier crèpusculaire qu’ètait Wilder...
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 006 abonnés 4 090 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 3 août 2018
    « Fedora » est l’avant dernier film de Billy Wilder. Certains des admirateurs du grand réalisateur aimeraient qu’il fût le dernier, afin de pouvoir gommer « Buddy, Buddy », le triste remake de « l’Emmerdeur » (Edouard Molinaro, 1973) , qui conclut de manière peu glorieuse sa fructueuse collaboration avec le scénariste fétiche de sa deuxième partie de carrière, IAL Diamond. Il est vrai que voir se refermer la filmographie de Wilder avec cette deuxième réflexion amère sur Hollywood aurait plus d’allure et surtout plus de cohérence. Après la consécration majestueuse que fut « La garçonnière » en 1960, couronnée de trois oscars majeurs dont celui du meilleur film et du meilleur scénario, le duo constitué en 1957 sur « Ariane » va connaître progressivement un déclin que les deux hommes ne sont pas parvenus à s’expliquer alors qu’avec le recul il apparaît évident qu’il se sont trop facilement reposés sur le génie comique de Jack Lemmon qui leur avait tant donné sur « Certains l’aiment chaud » et « La garçonnière ». Une impression de déjà vu a sans doute fini par détourner les spectateurs de Billy Wilder dont le cinéma au mitan des années 1960 a soudainement paru démodé. Pourtant « La vie privée de Sherlock Holmes » où les deux hommes ont semblé se réinventer avait une sacrée allure. Mais nous étions déjà en 1970 et l’heure de Wilder avait sonné, les Penn, Pollack, Scorsese ou Coppola ayant apporté une nouvelle manière d’aborder les sujets et aussi une nouvelle façon de diriger les acteurs. En 1978 après cette série d’échecs, Wilder ne fait plus la pluie et le beau temps au sein d'un Hollywood en pleine mutation. Il devra pour la première fois aller faire de la « retape » pour trouver le financement de ses ambitions. C’est en Europe à travers un deal franco-allemand qu’il finira par obtenir gain de cause et pouvoir mettre en scène une fois encore. Wilder avait en réalité abandonné le vrai drame depuis près de trente ans et « Le gouffre aux chimères » (1951) qui succédait à « Sunset Boulevard » (1950), son film phare qui avait secoué une industrie des studios encore triomphante qui ne lui avait pas pardonné ce miroir tendu à son cynisme . Juste retour des choses , en 1951 l'académie des Oscars l’avait durement sanctionné en ne lui décernant que trois récompenses mineures alors que le film avait été nommé dans toutes les catégories reines. Comment peut-on expliquer autrement l’Oscar accordé à Judy Holliday pour « L’esprit vient aux femmes », alors que Gloria Swanson dont la composition bouleversante en star déchue du muet, tout comme Bette Davis dans « Eve » (Mankiewicz) restèrent sur le carreau ? Prudent et échaudé par l’échec du « Gouffre aux chimères », son film préféré, qui dénonçait la voracité des médias, Wilder ayant bien reçu le message, s’orienta dès 1957 en collaboration avec IAL Diamond vers le créneau de la comédie légère qu’il parvenait malgré tout à teinter systématiquement d’une réflexion acide sur la société américaine. Après une décennie glorieuse suivie d'une autre marquant un lent déclin, Wilder sentant bien que les choses allaient devenir de plus en plus compliquées pour lui et qu’il n’aurait plus beaucoup d’occasions d’exercer son art, a sans doute voulu adresser un dernier message à la Mecque du cinéma qui, il avait pu désormais le vérifier lui-même, brûlait sans vergogne ceux qu’elle avait encensés. William Holden qui avait endossé le costume du scénariste ambitieux qu’avait été Wilder à ses débuts dans "Sunset Boulevard" se transforme pour "Fedora" en producteur réduit à parcourir l’Europe pour donner vie à son projet un peu à l’image de Wilder sur ce même film. Encore le procédé du film dans le film. Jeune ou vieillissant, scénariste assoiffé de réussite ou producteur à la dérive, Holden, alter ego de Wilder est encore une fois le témoin-acteur de la chute d'une icône féminine de l'écran lâchée par les studios après que les spectateurs se soient détournés d'elle. A Hollywood le triste sort des stars glamour, féminines surtout, est comme le dit si bien leur dénominatif, de s'éteindre à leur firmament. Norma Desmond a été conduite au mausolée par une révolution technique (l'arrivée du parlant), Fedora a lutté comme la chèvre de Monsieur Seguin contre les premières atteintes du vieillissement. Dans les deux films, Wilder insiste sur la tentative désespérée d'arrêter le temps, qui ronge celles, qui le plus souvent sorties du néant ont été adulées des foules pour leur plastique magnifiée par l'écran. Pour que la légende demeure elles n'ont souvent d'autres choix que d'accepter une première petite mort. Normand Desmond vivait recluse dans sa villa de Bel Air et Fedora s'est perdue sur la petite île grecque de Corfou. Holden violeur d'intimité dans chacun des deux films va jouer un peu le rôle de l'égyptologue profane qui ignore que l'on ne peut exposer à l'air libre une momie sortie de son sarcophage. Wilder, par les différents métiers qu'il a exercé à Hollywood et les choix qu'il a été amené à faire, sait qu'il a fatalement joué un rôle dans le processus d'entrée et de sortie du statut de star des actrices qu'il a employées. Dans "Fedora" on l'a dit, l'identification est sans doute encore plus forte, Wilder goûtant à son tour aux affres du désamour du public et à la réaction en chaîne qu'il provoque au sein de la hiérarchie des studios . Avec une autodérision qui lui ressemble bien, tel Norma Desmond en quête de revenir sur le devant de la scène grâce à un scénario indigeste et surtout dépassé, Wilder affuble Barry Detweiler (William Holden) d'une nouvelle adaptation d'Anna Karenine qu'il entend proposer à Fedora pour son retour sous les feux de la rampe alors que Garbo l'avait déjà immortalisée par deux fois à l'écran dans les années 1930. C'est sans doute à Garbo que Wilder a pensé en premier lieu en réalisant "Fedora", elle qui prudemment avait choisi la retraite anticipée avant que les moguls ne lui indiquent le chemin de la sortie. Il avait envisagé dans un premier temps confier à son amie Marlène Dietrich le rôle de Fedora vieille, mais la star de 76 ans, elle-même recluse dans son appartement parisien de la rue Montaigne, avait décliné l'offre. Moins limpide que "Sunset Boulevard", "Fedora" propose une intrigue nimbée de mystère qui pousse à son paroxysme la schizophrénie qui peut s'emparer de ceux habitués à se dédoubler. Moins limpide, moins parfait mais tout aussi noir que son glorieux aîné, "Fedora" demeure un film captivant d'un cinéaste de l'âge d'or d'Hollywood échoué sur le rivage qui regarde un peu amer "ces barbus qui secouent leurs caméras" (allusion dans le film de Detweiller aux Coppola, Spielberg et Scorsese nouveaux rois d'Hollywood) lui ravir sa place sur le trône. Les difficultés sur le plateau de Marthe Keller choisie pour le rôle titre, confirme le décalage du cinéaste avec la réalité d'une époque qui n'était plus la sienne. Pour admirer ce chant du cygne d'un des plus grands réalisateurs de l'âge d'or d'Hollywood, les éditions Carlotta ont édité un magnifique Blu-Ray avec en supplément un très bon documentaire où Marthe Kelletr et Michael York témoignent du décalage des méthodes du vieux lion avec celles des rois du nouvel Hollywood.
    gemini-hell
    gemini-hell

    26 abonnés 395 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 22 octobre 2013
    Oui, l’histoire est abracadabrante. Oui, Marthe Keller surjoue. Oui, certaines scènes sont outrancières. Oui, ce film dégage un parfum suranné (c’était déjà le sentiment partagé au moment de sa sortie en 1978). Et pourtant, quelle cohérence et maîtrise dans le scénario et son développement. « Fedora » se dévore littéralement comme un roman de gare où la plupart des séquences sont poussées à leur paroxysme. Billy Wilder signe ici un film qui demeure parmi les plus méconnus de sa fructueuse carrière et que je place parmi ses plus grandes réussites et où des thèmes multiples et toujours contemporains y sont exposés. Sa mise en scène est prodigieuse, envoûtante. C’est du pur travail d’orfèvre, magnifiquement photographié par Gerry Fisher et illustré musicalement par le talentueux Miklos Rosza. Oui, c’est un grand classique, intemporel et dont les visions successives n'altèrent en rien son intérêt.
    Caine78
    Caine78

    6 005 abonnés 7 396 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 25 août 2014
    Mineur, majeur, maudit, testament... Beaucoup de termes ont été utilisés concernant « Fedora », enfin sorti en DVD/Blu-Ray dans une magnifique copie. Mais le mot me venant en premier est « grand ». Peut-être pas aussi grand que « Boulevard du crépuscule », autre chef-d'œuvre sur le milieu du cinéma, mais magnifiquement mis en scène, écrit, réfléchi... On retrouve à chaque instant l'empreinte du génial Billy Wilder, le film prenant même une tournure vertigineuse lors d'une révélation fracassante à mi-parcours. C'est alors un nouveau récit qui commence, tout aussi passionnant , riche et intense que le premier, avec peut-être un peu moins de mots « Wilderiens », mais une intelligence d'esprit, une force qui, elles, ne trompent pas concernant l'identité du cinéaste... Excellente interprétation, William Holden en tête, et conclusion à la hauteur de ce joyau supplémentaire dans la filmographie déjà superbe d'un des plus grands réalisateurs de l'Histoire : et dire qu'il était mécontent du tournage comme du résultat... On aura tout entendu !
    Estonius
    Estonius

    2 470 abonnés 5 224 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 20 mai 2017
    On peut préférer Wilder dans des sujets plus légers, on se demande d'ailleurs au début dans quoi il nous embarque avant de se laisser emporter par ce style si raffiné, un peu thriller, un peu drame, film sur le folie, l'auteur nous embarque sur une vision cauchemardesque de l'envers du star système. C'est bien fait, bien interprété, c'est du Billy Wilder, ça se déguste.
    brunocinoche
    brunocinoche

    69 abonnés 1 072 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 août 2013
    Evidemment, sur un thème proche, "Ferdora" n'atteint pas le niveau de "Sunset boulevard". Il n'empêche que le scénario malin, la mise en scène maitrisée et l'interprétation juste font de ce film un agréable spectacle. A redécouvrir.
    Freaks101
    Freaks101

    126 abonnés 619 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 janvier 2014
    « Boulevard du crépuscule » traitait déjà avec amertume de la fin d’une période dans l’histoire du cinéma, le passage du muet au parlant, « Fedora » quand à lui enterre au propre comme au figuré le vieil Hollywood, celui des studios, ringardisé par le nouveau (à l’époque), celui des jeunes cinéastes « en jeans et barbus » (dixit l’héroïne). Sur les deux films plane la même folie décadente, avec une distance moins ironique pour « Fedora », Wilder sentant peut être aussi la fin de son règne (c’est son avant dernier film). Sur la forme, « Sunset boulevard » avait des allures de film d’épouvante gothique, ici on est plus dans le suspense psychologique façon De Palma, c’est peut être la seule faiblesse du film, son intrigue abracadabrante. Pour le reste, cette histoire de miroir aux alouettes et de gloire éternel factice ne pourra que toucher les amateurs de cinéma. Reste à savoir qui va enterrer les stars du nouvel Hollywood, devenu vieilles à leurs tour.
    ferdinand
    ferdinand

    12 abonnés 452 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 août 2013
    Vu en 78, puis revu là dans sa copie restaurée (moyennement), c'est un film qu'on n'oublie pas ! En le revoyant, il me parait même meilleur qu'en 78 : scénario fascinant, superbes acteurs avec le plus de William Holden déjà vieux, à nouveau dans une histoire de vieille star, le tout rappelant le "Sunset boulevard" de 1950... Tout est parfait dans ce film, acteurs, décors (l'utilisation du musée Jaquemart-André) musique volontairement (?) désuète de M. Rosza... C'est mélancolique, nostalgique et d'une ironie plutôt amère...Belle conclusion d'une grande carrière.
    LALALALALERE
    LALALALALERE

    13 abonnés 194 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 16 mars 2014
    Le film est un peu raté : peut-on croire à cette histoire abracadabrante ? D'autre part, le style de Wilder ne passe plus la rampe, il accuse les ans, à l'instar d'un Hitchcock à la fin de sa vie. Il livre une espèce de téléfilm mal fagoté avec des élans intéressants.
    gimliamideselfes
    gimliamideselfes

    2 803 abonnés 3 956 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 23 décembre 2014
    Ce n'est pas le meilleur Wilder, que je commence à bien apprécier (euphémisme), même si j'avais été dégoûté par la VF de certains l'aiment chaud. Fedora n'est ni la comtesse aux pieds nus ou bien boulevard du crépuscule, mais on retrouve certaines choses qui faisaient le charme de ces deux films. Ce que j'aime avec Wilder c'est qu'il est brillant, et vu qu'il est brillant il peut se permettre quelques petites piques, contre la censure, contre le Nouvel Hollywood... Tout en traitant admirablement bien son sujet : Hollywood, les stars, le jeunisme. Wilder peint une histoire réellement intéressante, intrigante dans un premier lieu et qui parviendrait presque à être émouvante sur la fin.

    Je dis presque, parce que c'est ce qui manque au film à mon humble avis : de l'émotion. Tout est là, la montée en puissance, le beau, le tragique... Mais il manque un peu d'humain... Sans doute se concentrer plus longuement sur l'amourette de Fedora avec York aurait été un bon moyen pour que je sois troublé. Peut-être comme dans Tabou de Gomes. Mais le but n'est peut-être pas de faire un film déchirant.

    Après le film fonctionne bien, on est intrigué, pris dans cette histoire qui semble n'avoir ni queue ni tête, mais ici la grande révélation n'a pas lieu en fin de film... et pourtant, parce que Wilder est un grand, on a quand même envie de savoir pourquoi, comment... Là où dans d'autres films ça aurait juste été du verbiage.

    Un peu déçu, ça ne m'a pas touché comme l'avait fait Ariane ou bien Kiss me Stupid... Mais c'est différent, c'est plus froid, plus noir (et ce n'est pas une comédie romantique). En tous cas ça renvoie une image bien triste du star system, complètement déshumanisé. Il faut lui donner sa chance et le voir. Ce n'est qu'un bon moment à passer.
    Plume231
    Plume231

    3 471 abonnés 4 639 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 15 juin 2011
    J'ai une immense admiration pour Billy Wilder. C'est même mon cinéaste favori et je le placerais sans hésiter au même rang que les Chaplin, Kubrick et Hitchcock bien que je sache parfaitement qu'il n'a pas révolutionné le cinéma comme les trois autres. Mais franchement quel réalisateur de génie... Alors c'est avec un pincement au coeur que j'ai vu cette pénultième oeuvre. Wilder se montre nostalgique avec le cinéma du passé, amer avec celui du présent, fait référence à Garbo, à Dietrich, à la scène de bain avec Myrna Loy dans "The Barbarian" (1933), à plusieurs reprises à son monument "Boulevard du crépuscule", dirige pendant quelques minutes Henry Fonda dans son propre rôle pour ce qui est certainement le moment le plus frais et émouvant du film (la seule rencontre entre ces deux géants, snif...!!!). C'est tout ceci qui force à l'indulgence envers ce film miné de défauts. Aspect sonore un peu baclé que ce soit parfois par le montage que par la post-synchronisation de certaines répliques des deux actrices principales, quelques images un peu floues totalement indignes du cinéaste quand on voit l'élégance visuelle qui caractérisait ses oeuvres antérieures, romance avec Michael York traitée par-dessus la jambe, Marthe Keller qui montre rapidement ses limites à travers un rôle trop difficile pour elle et certaines séquences approximatives comme tournées à la sauvette. C'est loin d'être un grand, disons que c'est un bon film très malade.
    Marc  Régis
    Marc Régis

    29 abonnés 244 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 1 septembre 2021
    Film magnifique sur "jeunesse et immortalité". La villa où se réfugie Fedora s'appelle Calypso, et se trouve sur une île grecque. Tout est dit... Suspense, drôlerie... Et bien sûr on retrouve l''esprit de "Sunset Boulevard".
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 20 octobre 2011
    Le film n'est pas raté, mais est loin d'être réussi, la où Boulevard du crépuscule est un chef d'oeuvre, Fedora tombe un peu à plat. Le sujet n'est pas original, les acteurs ne sont pas mauvais, mais il manque un truc. J'ai été surprise par le retournement de situation, mais la fin traine trop en longueur, l'explication est longue, le film aurait gagné à être plus court.
    Benjamin A
    Benjamin A

    646 abonnés 1 922 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 6 avril 2014
    Avant-dernier film du géant Billy Wilder, à qui l'on doit des films aussi excellent que variés tel que "Boulevard du Crépuscule", "Certains L'aiment chaud" ou encore "Le poison" et surement pour ma part l'un, si ce n'est mon metteur en scène préféré. Si on s'arrête au synopsis (où l'on suit un producteur Américain qui veut convaincre une ancienne star de revenir sur le devant de la scène pour effectuer un come-back retentissant), on pense énormément à son chef d'oeuvre "Boulevard du crépuscule", mais finalement il n'en est rien de ce point de vue là, c'est un film bien différent qu'il nous livre et c'est surtout un très grand film (une fois de plus). On retrouve le fidèle I.A.L. Diamond au scénario, (associé à Billy Wilder), et ce n'est pas donc pas pour rien que "Fedora" brille par son écriture, que ce soit dans l'histoire et son déroulement, les dialogues ou encore sa galerie de personnages éblouissantes, sombres et surtout fascinantes. Wilder réalise un drame intimiste tout en réglant ses comptes avec Hollywood (devenu celui des "réalisateurs en jeans et barbu où l'on fait des films sans scénario"), et ses représentants, que ce soit les producteurs ou les stars ainsi que la folie où ca peut mener (chirurgie esthétique, isolement, égocentrisme...). Wilder brasse donc plusieurs thèmes et il nous fascine et nous captive tout le long, avec des rebondissements souvent bien pensée et surtout une atmosphère envoutante et fascinante, à l'image des apparitions de Fedora, froide, distante, mystérieuse et fascinante, derrière ses grosses lunettes noires, son chapeau et ses habits blanc. Sa mise en scène est impeccable et il nous offre de belles images. Il filme de très belle manière cette déchéance et il a l'art du détail que ce soit scénaristique ou visuel. La musique signée Miklos Rosza est superbe, colle très bien au récit et ne fait que renforcer l'atmosphère. Wilder multiplie les références (à des films, patron, producteur, acteurs...) souvent excellente. Les interprétations sont impeccable, que ce soit William Holden dans le rôle de ce producteur fasciné par Fedora qui souhaite lui proposer un nouveau rôle, Marthe Keller, envoutante, Hildegard Knef effrayante, Henry Fonda dans son propre rôle ou encore Michael York lui aussi dans son propre rôle. Au passage, William Holden, excédé par le tournage, tout comme Marthe Keller (et notamment de la direction très perfectionniste de Wilder) déclara qu'il continua de tourner avec lui car à chaque fois il était nommé aux oscars (ce qui ne sera pas le cas là, le film ayant été snobé). Il ne fera plus qu'un seul film après celui là, mais assurément "Fedora" est son dernier grand film et au bout de tant d'année de carrière (son premier film date du milieu des années 1930) ainsi qu'une longévité aussi exceptionnelle et notamment sur la qualité de ses films, ca fait toujours bizarre et un petit pincement au cœur d'assister à son véritable testament et son dernier très grand film au parfum aussi envoutant et fascinant et finalement, un parmi d'autres... Chapeau l'artiste et merci...
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 30 novembre 2010
    Billy Wilder nous ressort le concept de son Boulevard du Crépuscule avec une vision toujours aussi acerbe du monde du 7e Art. Hélas, la magie n'opère plus réellement, la faute à une intrigue lymphatique, une photo terne et une Marthe Keller au jeu quelque peu forcé. Il subsiste pourtant tout au long du film cette ambiance funèbre, cafardeuse, déjà palpable dans son grand frère de 1950. La Grèce y ressemble d'ailleurs à une vilaine carte postale jaunie et tous les acteurs, à l'exception de Henry Fonda dont la rafraîchissante apparition apporte un bref moment de répit, semblent errer comme des spectres dans cette entreprise. Fedora est au fond une œuvre paradoxale puisque sa morosité rebute, voire ennuie, et lui confère en même temps un cachet fascinant. Alors, grand film mélancolique ou pensum déprimant ? On ne sait trop quoi répondre mais une chose est sûre, on préférera aisément revoir Boulevard du Crépuscule, Assurance sur la Mort, Le Poison, Témoin à Charge, Certains l'aiment chaud et surtout Le Gouffre aux Chimères, sans nul doute le chef-d'œuvre de Wilder.
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