Derniers Avis sur L'Un reste, l'autre part

C'est pourtant un sujet qui me révulse que l'adultère, mais j'ai trouvé ce film attachant. Daniel Auteuil et Pierre Arditi sont empêtrés dans des histoires qui les dépassent, trompant chacun leur femme mais en continuant de les aimer. Je me serais volontiers passé de la nudité frontale de Pierre Arditi qui ne sert absolument pas l'histoire. Nathalie Baye est particulièrement touchante dans le rôle de la femme trompée encore follement amoureuse de son mari. J'ai été frappé par la résilience de Julien après son accident de moto. Un film à voir.

J'aime voir Charlotte Gainsbourg, elle est encore une fois sublime dans son role, Daniel Auteuil est fidèle à lui meme, un acteur de grand potentiel, pouvant jouer toutes sortes de role. Je trouve que le film parle d'adultère intelligemment, j'ai bien aimé, j'ai mis 3/5 :)

Un film plein de tendresse et d amour dans ceux film et histoire on passe un agréable moment à suivre cette aventure

Difficile de comprendre pourquoi des acteurs de l'ordre de Daniel Auteuil, Nathalie Baye, Pierre Arditi et Miou-Miou s'associent sciemment ou volontairement à des projets suspects. Ils le font avec professionnalisme assurent des performances respectables comme ici. Deux bons vieux amis mariés depuis 15 ans rencontrent le grand amour. Tout est mauvais dans L'Un reste, l'autre part et rien ne fait rêver pas même l'histoire d'amour entre Daniel Auteuil et Charlotte Gainsbourg (au moins cette fois elle nous épargne son anatomie) et on n'y croit pas une minute...

Des histoires de relations extraconjugales dans l'univers bobo et friqué de parisiens quinquagénaires qui ne savent plus comment occuper leurs journées. Il faut préciser d'emblée que ce n'est pas du tout le point de départ du film qui commence sur une note mélodramatique : l'accident de moto du fils du personnage incarné par de Daniel Auteuil, pianiste doué qui va perdre l'usage de ses jambes et d'une main. Et c'est bien là TOUT le problème de ce film : la perpétuelle hésitation entre le drame et le vaudeville lourdingue. Le drame, on l'a évidemment dans les les questions existentielles d'Auteuil (ai-je le droit de sortir avec une nana - Charlotte Gainsbourg - qui pourrait être ma fille alors que mon fils est en réanimation ?), la comédie, dans les histoires de fesses d'un Arditi englué dans des petites combines minables et, reconnaissons-le, parfois assez drôles.
Mais Berri ne tranche pas, papillonne d'un genre à l'autre et au final ne réussit rien : d'un côté un pathos appuyé, de l'autre des scènes de comédie qui au cours du film tombent dans une vulgarité consternante. Sans parler de l'accumulation de scènes familiales bâclées où tout sonne faux... Enfin, cette terrible impression de déjà vu dans le cinéma français : des hommes lâches qui justifient leurs écarts par des pirouettes morales faciles, des femmes trompées qui souffrent en silence...
Bref, l'ensemble donne un côté brouillon, ni fait ni à faire, mal fichu, prévisible et, il faut bien l'avouer, longuet.

Un film de vieux macho sans intérêt. Vide, ennuyeux, au point même que ça en devient marrant de ridicule bien souvent. Dès demain, je ponds un scénar et dans trois jours le tournage commence.

S'inspirant de sa propre vie, Claude Berri signe une comédie dramatique sincère et touchante mais sans plus, portée par une belle interprétation.

Ultra-chiant. Un film qui banalise la tromperie et qui ne possède strictement aucun charme et aucun intérêt : Daniel Auteuil et Pierre Arditi hésitent à larguer leurs anciennes femmes pour une autre plus jeune, tout en prétextant être "tombé amoureux" (la maîtresse d'Arditi a un beau corps, ce qui n'est plus vraiment le cas de sa femme Nathalie Baye) . La philosophie du film pourrait se traduire ainsi : vaut-il mieux garder sa vieille femme ou changer pour retrouver les affres de la chair ? Tout est vulgaire ici et rien ne fait rêver, pas même l'histoire d'amour entre Daniel Auteuil et Charlotte Gainsbourg dont on peine à croire. C'est même pas drôle quand ça voudrait l'être. Un navet.

Vers la fin de sa carrière, Claude Berri était revenu aux films intimistes de ses débuts. Fini les grosses comédies, les fresques historiques qu'il a pu produire, les adaptations littéraires, il préfère nous parler de ses angoisses, de ses doutes et de ses frustrations sexuelles et amoureuses. Ce fils, victime d'un accident de moto et ne pouvant plus marcher, c'est peut-être son propre fils tombé d'une fenêtre et qui a fini par se suicider. Il a mis beaucoup de lui dans L'Un reste, l'autre part. Il y a l'affiche de Tchao Pantin sur un mur, Alain est propriétaire d'un magasin d'art africain (il était amateur d'art contemporain) et d'un chien un peu le même que celui de Trésor, il tourne avec Charlotte Gainsbourg après avoir tourné sous la direction de son père dans Stan the Flasher. Il nous fait suivre le parcours de deux amis mariés de longue date, la cinquantaine, mais qui s'interroge sur la force de leur amour. Ils font même plus que s'interroger. Dès que leur femme tourne le dos, ils s'envoient en l'air avec des femmes deux fois plus jeunes qu'eux. Ça pose la question de la fiabilité du mariage. Est-ce que finalement on est fait pour rester avec la même personne toute sa vie ? Les femmes, elles, sont beaucoup plus fidèles, aimantes, douces là où les hommes ne savent pas prendre une décision, font preuve de lâcheté et passent leur temps à mentir. Vouloir être heureux tout en ne blessant pas l'autre (se faire plaisir mais être égoïste ou se sacrifier mais être malheureux), c'est un difficile exercice d'équilibriste qu'ils essaient de mener. Le plus déprimant, c'est que chaque partenaire n'est peut-être que de passage et que les mots, les actes, les souvenirs ne comptent plus. Une idylle naît, vit et meurt. Et arrive la suivante. Et on recommence tout. Qui trinque dans tout ça ? Les enfants qui ont à subir les histoires des adultes. Si tout pouvait être aussi simple que dans un conte de Perrault.

Le bonheur fait mal. Témoin une scène où tout le monde semble malheureux malgré l’amour qui effleure les vies.
J’ai trouvé ce film très beau. Parfois comique au début et franchement plus profond à la fin où l’heure du changement doit arriver.

[L'un part, l'autre reste] Traiter de l'adultère, pourquoi pas. Mais alors avec des personnages aussi irréalistes, on s'y perd. Ou alors il aurait fallu pousser jusqu'à l'absurde. Heureusement le talent des acteurs compense un scénario alambiqué.

L'un reste l'autre part est un film sur la vie, sur l'amour, les rencontres, les tromperies, les séparations, les retrouvailles, bref les hauts et les bas d'un couple. Un film banal donc sur l'amour qui est très loin de laisser une trace dans l'histoire du cinéma tellement le film est plat. Le casting reste cependant correct et on retiendra une superbe scène de Daniel Auteuil avec son fils et une colère folle et terrible de sa part.

Une comédie sans concession comme sait les faire Claude Berri. Des scènes chocs, de la tendresse et même quelques séquences comiques dans ce film qui, après un début très commun, met un peu de temps pour trouver de la consistance. Il faut dire que le sujet de cette comédie amère, l'amour et l'infidélité, est à la fois rebattu et délicat. L'adultère est compliqué s'il est culpabilisant ; C'est ce que pensent Daniel et Alain, deux amis mariés depuis respectivement 16 et 18 ans, qui trompent à la fois leur femme et leur maitresse.
Outre un très joli générique, un des gros atouts de ce film réside dans son excellent casting qui nous offre des prestations d’acteurs remarquables de Daniel Auteuil, Miou-Miou, Charlotte Gainsbourg, un magnifique duo de comédiens formé par Pierre Arditi - Nathalie Baye et un bon second rôle pour Nicolas Lebovici.

Chouette film sur l amour... Tromperie, polymorphisme, adultère voici les sujets de ce film.
Charlotte Gainsbourg est waw

Un film comme on en voit tant : moitié vaudeville, moitié chronique de la vie de couples citadins modernes, qui nous distrait sans nous passionner. On ne s'ennuie pas mais on est loin d'être enthousiasmé. L'idée de base est bonne (la dualité de choix - partir ou rester - des maris infidèles) mais le développement est un peu léger. Ce manque de consistance du scénario entraîne quelques baisses de rythme préjudiciables au film. Une scène sort cependant du lot - celle du téléphone portable avec Michaël Youn - qui est vraiment terrible ! La scène finale du film, elle, est vraiment téléphonée.