Derniers Avis sur Clerks II

Kevin Smith a réussi à faire encore plus fort que le premier film, Clerks 2 envoit du lourd dès le début, le rythme est effréné dès son commencement. Les dialogues sont toujours exquis, on ne s'ennuie pas une seule seconde, les personnages nous reviennent en très grande forme.
Une suite géniale d'un film culte, Clerks 2 se démarque adroitement de son modèle car son réalisateur a su offrir une autre histoire mais avec les mêmes qualités et le niveau est monté d'un cran. Les situations tordantes sont encore plus nombreuses et folles, il faut voir la cultissime scène "Star Wars vs. LOTR", y'a du génie dans cette comédie et ce malgré des passages bien vulgaires comme l'épatante scène du poney avec un fond sonore bien rythmé suivi de running gag efficace, le passage où Jay félicite la petite amie de Dante est un grand moment.
Clerks 2 est en définitif une excellente comédie, riche en nostalgie qui arrive à détrôner le premier Clerks qui était déjà une excellente comédie. Cette fois-ci le noir et blanc laisse place à des couleurs éclatantes à l'image du Mooby's puis la bande originale est tout aussi excellente et entraînante comme le passage avec le morceau "ABC" des Jackson 5. Ce film est un petit bijou d'humour très féroce où les textes sont toujours ciselés avec classe.
Puis le casting est même meilleur surtout avec la présence de la sublime Rosario Dawson qui hypnotise l'écran de sa beauté. Et dire que je n'ai jamais voulu me faire cette suite car je trouvais le premier film ultime, heureusement l'affront est corrigé.
Si vous cherchez une comédie énorme où on ne s'ennuie pas une seconde et surtout très communicative jetez-vous sur Clerks 2 mais un passage par le premier est obligatoire.

"Clerks II" est un film que j'ai bien apprécié et il s'agit bien sur de la suite du long métrage "Clerks les employés modèles". L'histoire est quasiment identique que le précédent mais avec quelques différences, les personnages sont toujours aussi fracassés et j'ai bien aimé la fin de film.

j'adore cette suite a un film pour moi qui est culte
l'humour est toujours aussi déjanter

Cette suite de "Clerks", une nouvelle fois réalisée par Kevin Smith et sortie en 2006, n'est malheureusement pas terrible. Étant pourtant un grand fan du premier film, j'avais hâte de découvrir cette suite en attente d'un troisième opus qui devrait sortir prochainement. Mais l'ambiance n'est plus au rendez-vous et il faut reconnaitre que c'est une suite qui n'apporte pas grand-chose. Sixième film du View Askewniverse, ce n'est que le second que je découvre après "Clerks" donc et ainsi je n'ai pas forcément les références des précédents films ou même suivi l'évolution du réalisateur. Car oui ce qui a fait la célèbre ambiance de "Clerks", c'est son manque de budget et donc le recours à des moyens beaucoup plus économiques ; comme filmer une conversation très longue en plan séquence, filmer en caméra à l'épaule à l'extérieur, le noir et blanc un peu moche, l'action se déroulant sur une journée etc. Ici, évidemment, le réalisateur a plus de moyens et tente donc de rester dans la même veine avec beaucoup de scènes dialoguées, les mêmes personnages etc. mais la sauce ne prend plus. En effet, en disposant de plus de moyens, on perd ainsi cette patte artisanale qui faisait le charme du premier, surtout que la mise en scène est ici très classique (mis à part quelques scènes sympas, comme la partie comédie musicale). Le scénario, qui n'était pourtant pas bien épais dans le premier film, est ici également beaucoup plus classique. Au lieu d'une réflexion sur l'avenir, sur le fait de se bouger pour arriver à faire quelque-chose de sa vie (en gros), on a une comédie aux blagues potaches, même quelques fois lourdes, ce qui est bien dommage. "Clerks II" est donc une suite qui n'est pas complètement ratée, c'est toujours sympathique de retrouver ces personnages plus de dix ans après, mais d'un autre côté, elle n'est pas très utile non plus.

Agrèable surprise que cette suite dite à l'amèricaine des « employès modèles » qui passe cette fois à la couleur! Film tout aussi mèmorable que l'orignal du siècle dernier (un peu sorti à la sauvette à l'èpoque) pour ses situations burlesques et pour un show d'anthologie avec un pauvre âne au fond d'un fast-food! C'est constamment drôle, habilement menè par d'incorrigibles acteurs qui balaient tout sur leur passage! Jason Mewes est aussi barge que Jeff Anderson tandis que Rosario Dawson irradie en dirigeante de fast-food! De plus les clins d'oeil dans ce volume 2 ne manquent pas : "The Lord of the Rings", "The Hobbit", "Star Wars",...et même "The Silence of the Lambs" avec cette danse de Jame Gumb que Mewes imite à la perfection! Bref, chacun des deux films est inattendu en soi et on va de surprise en surprise avec des joutes oratoires d'anthologies! Espèrons que "Clerks III" puisse voir le jour dans nos salles! On croise les doigts...

Selon moi bien meilleur que le premier.
Les dialogues sont savoureux, la couleur apporte un vrai plus, les situations sont complètement burlesques autour de cette histoire d'amour compliquée. On retrouve les personnages du View Askewniverse avec plaisir et on a même droit à une apparition clin d'oeil de Jason Lee et de Ben Affleck.
Très réussi!

Le 1er volet était déjà un sommet mais 12 ans après, K. Smith arrive à renouer avec sa meilleure verve et renoue enfin pleinement avec les persos qui ont fait de lui l'idole des geeks. Oh, bien sûr, le bourgeois sera choqué par de multiples répliques bien vulgaires mais il ne faut pas bouder son plaisir, elles vont bien au-delà de tout ça. Portrait en creux d'une certaine génération, Smith en dresse un bilan peu flatteur au 1er abord mais en y regardant bien, c'est surtout une ode libertaire qui pourfend les conclusions de culs-bénis et autres pisses-froids. Oui, le geek peut paraître branleur et ses préoccupations bien futiles mais elles sont loin d'être aussi inintéressantes que celles d'un quadra du XVème arrondissement ou d'un fringant trentenaire de l'Upper East Side. Vous croyez en vos rêves de jeunesse ? Votre passion est plus forte que le concept de "la vie normale". Ce film est fait pour vous. Répliques de dingues enchaînées à un rythme fou, situations outrancières, persos bien fucked up, romantisme de bon aloi, références pleine de respect à la pop culture bref, c'est un classique instantané, une comédie fun et du point de vue de la mise en scène, Smith a fait d'énormes progrès et se lâche complètement. Délirant, pertinent et subversif. D'autres critiques sur

Meilleur que le premier, pour moi. La couleur plutôt que le noir et blanc va mieux, et l'histoire existe vraiment, ce ne sont pas des bribes comme dans le 1.
Je comprends que quelques-uns de ceux qui ont aimé le premier apprécient moins le deuxième, ce n'est plus le même style, mais je trouve que c'est plus propice à développer un scénario, chose faite ici, même si c'est un film plutôt calme et pas l'aventure de l'année, encore un genre de huis-clos comme le 1er, mais en plus sympathique.

Une suite à un petit film, qui avait basé son succès sur le contexte social qu'il dépeignait, c'est jamais bon. Mais c'est Kevin Smith qui réalise. C'est son bébé. Ça se sent. Un film pleins de tendresse pour ses personnages, qui derrière ses répliques pleines d'injures et d'outrances, restent avant tout juste, extrêmement pertinentes. On retrouve avec plaisir toute la bande du New Jersey, on rigole avec eux, au dépens d'eux. Mais eux, c'est nous. Dans tout nos défauts et nos qualités. Bref, Clerks 2 évite la redite, malgré un scénario qui se décalque assez fortement sur le premier, mais pour mieux refléter l'évolution (ou la non évolution) de ses personnages. C'est drôle, philosophique, outrancier et très juste. C'est l'une des meilleures comédies américaine, car qui ne se contente pas du rire. Un pur chef d’œuvre.

Aussi incroyable que cela puisse paraître (le monsieur avait dit qu’il en avait finit après avoir réalisé "Jay & Silent Bob Contre-Attaquent"), Kevin Smith reprend son fameux « cycle du New Jersey » pour y apporter un nouveau chapitre, et pas des moindres puisqu’il ne s’agit ni plus ni moins que la suite directe de son cultissime "Clerks". Et Smith fait tout pour qu’on soit en terrain connu dès le départ puisque le film commence comme son prédécesseur (image en noir et blanc of course) : Dante arrive au Quick Stop pour l’ouvrir mais, lorsqu’il relève le rideau de fer, y’a le feu à l’intérieur ; puis le noir et blanc devient couleurs comme pour souligner le passage à un nouveau chapitre de la vie. Randal arrive, constate le sinistre et nous sort une de ses magnifiques répliques dont il a le secret : oui, on est bien dans la suite de "Clerks", les fans du premier épisode retrouvent rapidement leurs marques et ne sont absolument pas dépaysés. On retrouve donc Dante et Randall travaillant dans un Mooby’s Burger (clin d’œil à "Dogma") en compagnie d’Elias, un jeune geek assez timide, de Jay et Silent Bob qui zonent devant le bâtiment pour refourger leur came comme d'hab et de Becky, gérante du fast food et jeune demoiselle ayant la tête sur les épaules et le sens des responsabilités. Dante est en couple avec une jolie bonnasse blonde et se prépare donc à quitter le New-Jersey pour aller vivre avec elle en Californie… Voilà donc le point de départ de ce nouveau chapitre…qui semble être une sorte de « best of » de la filmographie de Kevin Smith tant il parvient à y intégrer absolument tout ce qui lui tient à cœur : on retrouve donc le ton transgressif de "Clerks" (et le talent de Smith pour les dialogues !) dans des scènes absolument délicieuses que ce soit dans le politiquement incorrect (la conversation sur le « Ass To Mouth », Randall qui s’acharne sur le blogger handicapé, la réhabilitation du terme « macaque ») ou dans sa passion pour la culture geek (Jay et Silent Bob qui refont la scène du "Silence des Agneaux" où Buffalo Bill danse sur la chanson « Goodbye Horses », le moment dément où Elias, Randall et un client se clashent sur l’opposition des deux grandes trilogies du 7ème art : "Le Seigneur des Anneaux" et "Star Wars" !!) ; mais aussi le côté cynique et critique de Smith envers la société américaine actuelle en stigmatisant l’éducation (le conditionnement ?) stricte et respectueuse des traditions (religion ?) par l’intermédiaire du naïf personnage d’Elias (ah cette conversation mémorable avec Randall sur le « troll de la moule » !!) ou les inquiétudes qui terrifient la nouvelle génération (le passage à l'âge adulte, l'amitié, les responsabilités, la compréhension de ses sentiments, le refus de grandir, s'accepter tel qu’on est, l’amour...) que l’on retrouvent toutes compilées en une seule scène dantesque : celle de la prison. Autre moments de bravoure du film : la séquence « j’apprends à danser » qui se transforme en scène de comédie musicale où tout le monde se met à bouger avec une chorégraphie excellente ; et cette formidable scène du « sexe sans frontière » , drôlissime au possible sur une musique d’enfer (« Naughty Girls Need Love Too » de Samantha Fox !) où règne une absolue folie. Et c’est au terme de toutes ses loufoques péripéties que nos deux héros décident de prendre leur vie en mains et de enfin réaliser leur rêve spoiler: : racheter le Quick Stop pour le ré-ouvrir
. La boucle est bouclée comme nous le montre le plan final pour lequel le noir et blanc est revenu : sorte de décalcomanie de la première scène de "Clerks". Comme d’habitude avec Smith le casting est bon mais déjà connu : Brian O'Halloran et Jeff Anderson sont toujours aussi sympas dans leurs rôles de Dante et Randall, Jason Mewes et Kevin Smith restent à jamais géniaux en Jay et Silent Bob, d’autant plus qu’ici ils ont le rôle le plus important qu’ils aient joué dans le « cycle du New-Jersey » (finalement, les vrais héros : c’est eux !!), et nous avons toujours des apparitions de potes comme Ben Affleck en client un brun mateur et Jason Lee en vieille connaissance scolaire. Par contre au niveau des nouveaux venus, il faut souligner la jolie prestation de Trevor « Elias » Fehrman qui nous campe un très bon fan des Transformers, jeune ado naïf et prude, sorte de Némésis parfaite de Randall ; ainsi que LA surprise du film : Rosario Dawson. La belle et pétillante jeune femme apporte une touche de féminité et de maturité au sein de cette équipe déjantée de mecs un peu glandouilleurs qui refusent de grandir.
Kevin Smith nous apporte donc une suite parfaite à son premier film puisque, comme son modèle il y a douze ans, "Clerks 2" est bien ancré dans son temps. Mieux : en nous dévoilant l’évolution de la vie de ses héros, on est obligé de voir les deux films comme une seule et même œuvre composée de deux chapitres comme le "Kill Bill" de Tarentino. LA comédie culte de toute une génération. Quelle magnifique façon de terminer enfin le cycle du New-Jersey…à moins que…

Pas aussi transcendant que son prédécesseur, Clerks 2 s'en sort tout de même bien grâce à son casting solide et à sa salacité effrayante. Si l'environnement ne dégage pas la même ambiance intimiste que le Quick Stop et que certaines fautes de goût m'ont paru dommageables (Silent Bob qui surjoue !), il est difficile de résister aux répliques dégénérées du nommé Randal. Attachant !

Clerks 2 est comme son prédécesseur un film réussi avec un humour qui vole pas haut mais efficace et on prend un vrai plaisir à le regarder.

On prend les mêmes et on recommence. Nos deux héros losers travaillent cette fois dans un minable fast-food, tandis que le plus raisonné des deux, Dante, s'apprête à refaire sa vie ailleurs. "Clerks II" utilise des ficelles humoristiques similaires à son prédécesseur : dialogues crus et délirants, personnages marginaux et attachants, comique de situation maîtrisé. Cependant, on est bien loin d'un simple recyclage. Kevin Smith bénéficie de plus de moyens, il tourne cette fois en couleur et sur plusieurs décors. Par ailleurs, ses personnages ont 10 ans de plus et se posent de nouvelles questions. Avaient-ils vraiment un but dans leur vie ? Faut-il privilégier une vie assurée financièrement ou une vie passionnée ? Le film aborde ainsi davantage les thèmes de l'amitié et du bonheur, alors que le premier film se centrait sur le devoir et l'ambition. Si "Clerks II" est forcément moins original, son humour reste efficace et son fond est intéressant.

Clerks 2 parvient à être supérieur à son homologue sorti 10 ans plus tôt. On retrouve ici, tout ce qui faisait le charme du premier opus. L'humour, les personnages, les répliques culte, le tout, mieux travaillé. Le film se laisse regarder comme une lettre à la poste, et arrive même à nous sortir quelques émotions concernant l'amitiés et l'amour. Un film généreux et toujours brillamment écrit ...

Clerks II n'a pas cette insouciance et ce mordant qui faisaient tout le charme de Clerks. On est qualitativement assez loin du premier opus.
On se retrouve ici avec des dialogues sans saveur et sans inspiration, pas si drôles et incisifs que ceux de l'original. Le scénario est anecdotique et trop cliché pour être réellement intéressant.
L'ajout de couleur et les moyens plus importants ne servent pas vraiment le film qui perd de son caractère, de son authenticité et de son intimité, qui conféraient à Clerks ce côté quasi culte.