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Marceau G.
357 abonnés
365 critiques
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3,0
Publiée le 6 juin 2014
Avec "Le Diable s'habille en Prada", David Frankel nous offre une satire gentillette du monde de la mode. Porté par un duo d'actrice pétillantes, ce film s'avère tout de même un peu superficiel, tout comme son sujet... Anne Hathaway épate, même si elle paraît parfois gourde, et Meryl Streep excelle dans la perfection (et oui !). Les seconds rôles sont également délicieux : Stanley Tucci, Emily Blunt, et Simon Baker. Même si techniquement on a vu mieux, ce film reste sympa à regarder et pas (totalement) con. Gentil.
Le problème quand on fait un film sur une personne réelle c'est qu'on doit exagérer le trait pour plaire, sinon on risque de voir un quotidien banal et chiant. On peut dire que Meryl Streep joue très bien la peau de vache, et à l'air de prendre plaisir à malmener Anne Hathaway, juste dans son rôle, néanmoins ce qu'on nous donne à voir n'est pas supra passionnant. Je zappe la musique, pas mal mais sans plus, le jeu d'actrices donc qui est bien dans le ton, l'histoire au sujet peu plaisant pour moi mais réaliste et servie par une trame de comédie qui convient (sans trop d'originalité mais un peu), ainsi qu'une mise en scène claire et précise. Malgré ces points médians, j'ai apprécié la critique de la vie professionnelle américaine, si décriée mais tant imitée... En gros Anne ne vit pas pour son travail, et s'en rend compte une fois qu'elle a été bien exploitée, puis comme happy end sympa Meryl la congratule et l'aide. Bon c'est bien tout ça mais on n'y croit pas trop. Il n'empêche que cette déviance, si souvent montrée et remarquée, est exaspérante, donc une bonne critique à ce niveau c'est rare, donc d'autant plus appréciable. On sent bien l'héroïne se faire déborder petit à petit, prise dans l'engrenage de la mode (plaisant au demeurant il est vrai), et en finir d'un coup, comme une drogue. Bravo pour cette interprétation et ce twist dans l'histoire, ça fait plaisir et c'est surtout ça que je retiendrai dans ce film que je conseille de voir au moins une fois (après c'est chiant).
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3,0
Publiée le 11 août 2013
Quand une journaliste dèbutante est engagèe comme assistante de la rèdactrice en chef d'un grand magazine fèminin, elle croit avoir touchè le gros lot mais la pauvrette ignore qu'elle vient de tomber entre les griffes d'une patronne infernale! David Frankel signe un brillant portrait de patronne abusive avec une mise en scène vivace et une Meryl Streep dèlicieusement odieuse en garce d'anthologie qui pourrit la vie à la nouvelle coqueluche d'Hollywoood Anne Hathaway! Leur duo rend parfaitement justice à l'humour ravageur du roman de Lauren Weisberger avec des seconds rôles attachants que campent Stanley Tucci et surtout Emiliy Blunt, qui en viendrait même à èclipser Anne Hathaway! Une comèdie sympathique et vacharde sur l'univers de la mode, accompagnèe par une B.O très branchèe...
Une comédie enjouée, réalisée par David Frankel, alliant humour et action. Le scénario bien rythmé nous conte les déboires d’Andrea, une jeune assistante tentant de pénétrer le milieu branché de la mode. Une critique acerbe de la société newyorkaise et des « fashion victim ». Cette comédie bénéficie d’une superbe BOF signée Theodore Shapiro et d’un casting de qualité : Simon Baker et Adrian Grenier jouant les amis d’Andrea. Meryl Streep se révèle magistrale dans son rôle de directrice rigide d’un journal de mode. Quant à Anne Hathaway, elle est pétillante dans le rôle de la jeune journaliste volontaire Andrea Sachs.
Le Diable s'habille en Prada est pour ainsi dire vu et revu et chaque fois je valide ! Super casting, Meryl Streep et Anne Hathaway en tête de gondole mais aussi Stanley Tucci, Emily Blunt, Gisèle Bundchen ... Tous tirent leurs épingles du jeu que se soit dans les petites vacheries et dans certains passages plus délicats. Emily Blunt et Stanley Tucci brillent d'ailleurs à ce jeu. Le sourire final d'Emily est une scène que j'aime beaucoup et qui synthétise très bien les choses. La relation conflictuelle entre Miranda ( Meryl Streep exceptionnel ! ) et Andy ( Anne Hathaway qui rivalise ... ) est un autre motif de satisfaction, la conversation dans cette voiture entre l'une et l'autre et le point culminant du film. Une séquence qui dépasse du cadre et dont il est difficile de ne pas voir une forme de " passation ". En plus d’être bien rythmé et très agréable à suivre, ce long métrage fait briller ces acteurs et conjuguent les pirouettes et taquets en touts genres, notamment au niveau des dialogues ! Le prochain visionnage sera à coup sur tout aussi sympa, à coup sur !
Le Diable s'habille en Prada : Une comédie pétillante et rythmée, qui montre et critique de façon amusante le monde de la mode et la tyrannie des patrons. Le rythme est fou, les gags et situations cocasses et rocambolesques sont très bien servis par le scénario ; qui montre à merveille ce monde de la mode, où la performance et les traitements plus bas que terre sont de rigueur ; mais bon, il faut en vouloir. L’histoire est un peu « gamin gamin », un peu « fille », mais plaira également à la gente masculine qui adorera suivre cette femme dans ses périples et dans l’enfer de la mode. Ensuite, les personnages sont peut-être clichés mais très amusants à suivre, et ma foi assez attachants tout compte fait. C’est peut-être surtout grâce aux acteurs qui jouent avec panache leur rôle ; d’ailleurs le duo Meryl Streep et Anne Hathaway fonctionne très bien, elles se complètent bien, et les autres acteurs ne sont pas en reste : Emily Blunt, Stanley Tucci… ; ils sont très sympa. Donc voila, une comédie plaisante à regarder, pas exceptionnelle mais franchement, on passe un agréable moment.
Une étoile pour la toujours magnifique Meryl Streep (quoi que ), le reste, bien que prometteur, nest quune comédie potiche aux grosses ficelles (on pourrait même parler de cordes pour amarrer les paquebots) qui na pour unique finalité quêtre un prétexte pour vêtir une jolie fille de mille parures à la mode. Certes, la petite Anne Hathaway nest pas désagréable à regarder, mais cest un peu court jeune homme.
Une comédie peu crédible, prévisible, ennuyeuse et qui n'amuse pas. La mise en scène et l'interprétation sont plates, et aucune émotion n'est suscitée. Un film sans saveur !
Comédie agaçante avec la très manièrée Anne Hathaway. Mais voilà Meryl Streep parfaite qui sauve à elle seule ce petit film. A voir uniquement pour elle.
Une nunucherie intégrale qui tient son seul intéret à la présence de Meryl Streep et celle d'Anne Hattaway. Malheureusement les deux portent des rôles d'une banalité absolue et vus des centaines de fois. Le film accumule les clichés, des banalités affligeantes sur la mode(dans le monde de la mode, ils sont très très méchants). Le film fonctionne une demi heure puis ensuite c'est une longue descente dans les abysses de la nullité absolue, cette nullité symbolisée par la fin du film, d'une bétise sans nom et qu'on avait prévue 1h à l'avance. Et pour ce genre de rôle, je préfère Glenn Close dans Damages que Meryl Streep dans ce film.
Ce fameux " diable " du titre, n'est autre que Meryl Streep. Et la grande actrice n'est jamais aussi géniale que dans ces petits rôles. Sans elle, le premier long métrage de David Frankel n'aurait pas retenu notre attention plus de quelques minutes.
Le Diable s'habille en Prada de David Frankel est une petite satire gentillette du monde de la mode, et au passage, une franche adaptation de la romancière Lauren Weisberger. Au premier abord, le public masculin bien viril pourrait se sentir menacer devant de telles intentions, et bien force est de constater que celui ci ne manque pas d'intérêt. Originalité n'est peu être pas son mot d'ordre, mais la mise en scène est amusante et captivante. Une grande partie du scénario gravite autour de deux personnages radicalement différents. Il y a d'un côté cette figure emblématique du monde de la mode, prêtresse glaciale de la haute couture, j'ai nommé Miranda Priestley! Une illustre personnalité influente, directement inspiré d’Anna Wintour, directrice en chef du magazine Vogue, ici changé en Runway. Ce rôle interprété par la formidable Meryl Streep n'est pas qu'une caricature. Celle ci lui offre un réel charisme, beaucoup de classe et d'élégance. Le genre de personne que l'on aime détester. Et de l'autre, l'assistante potiche et ordinaire qui deviendra rapidement la chouchoute de la patronne. Celle ci se laisse littéralement absorber par le milieu, et en oublie peu à peu ses principes fondamentaux, devenant ainsi une diablesse prête à tout pour réussir. Le charme maladroit d’Anne Hathaway est assez irrésistible. D'ailleurs, cette morale n'est pas si racoleuse; no pain, no gain en d'autres termes, et avant tout, ne pas oublier qui l'on est vraiment. Les seconds rôles apportent tous leur pierre à l'édifice, et on ne s’ennuie pas une seconde, c'est indéniable. Du cinéma girly, certes, mais intelligent. A voir donc. 3,5/5
Le diable s'habille en Prada est une comédie à la structure hollywoodienne toute prémâchée : le coup du poisson hors de l'eau, un canevas auquel il suffit d'appliquer un milieu particulier et adapter les gags. Chaque nouvelle scène est donc anticipée par le spectateur bien habitué au menu, incluant plein de seconds rôles horripilants et sans aucune gourmandise de réalisation. En outre, le seul intérêt potentiel du film n'est pas vraiment exploité : le personnage incarné par Meryl Streep est bien loin d'être aussi démoniaque que ce qu'on nous annonce (on n'évite pas les affreuses scènes tentant de justifier son attitude odieuse ou celles nous la montrant sous un autre jour). Si par-dessus le marché on se contrefout de la mode, il n'y a pas grand chose à se mettre sous la dent en attendant que la fin du film vienne vous inviter à disposer.