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Julien D
1 181 abonnés
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3,0
Publiée le 26 octobre 2014
Première collaboration fructueuse entre le jeune acteur Romain Duris et le réalisateur Tony Gatlif, Gadjo Dilo est le troisième film de son réalisateur, après Les Princes en 1983 et Latcho Drom en 1993, à se construire autour de la musique tsigane qui lui sert de bande originale. Plutôt que de s’axer, comme dans les précédents long-métrages, sur la place que peuvent avoir des gitans dans une société sédentarisée, celui-ci nous fait au contraire suivre l’intégration d’un français de souche, le fameux gadjo incarné par Duris, dans une communauté de roms en Roumanie. Avec son style plein d’authenticité brute caractéristique à Gatlif, ce voyage initiatique, au cœur d’une population dont on ne comprend pas le langage mais dont on découvre les coutumes, parvient entre des passages émouvants et grotesques. La considération que le réalisateur semble avoir pour ses personnages apporte une dimension humaniste à ce film intimiste réalisé avec des bouts de ficelles et scénaristiquement très faible mais plein de joie de vivre et d’énergie créatrice.
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4,0
Publiée le 18 décembre 2021
Zoom sur une oeuvre rèsolument dèpaysante des 90's : le trop mèconnu "Gadjo Dilo" de Tony Gatlif! Clairement l'un des meilleurs films de son auteur! Dans chaque âme il y a un gypsy! La Roumanie, la musique, la vodka...Pour Romain Duris tout en quête d'identitè, en exaltation! Acteur non professionnel, Izidor Serban donne une grande èmotion à son personnage respectif tandis que Rona Hartner se rèvèle en fille dègourdie et excentrique! Un pèriple fascinant qui part à la rencontre des gens qui chantent et dansent même si la vie n'est pas facile pour aucun d'entre-eux! Une promesse d'authenticitè...un grand film de Gatlif! Cèsar de la meilleure musique! Une musique tzigane dont le rèalisateur impose la prèsence avec la force et la douleur qui caractèrisent son talent! Des films authentiques, il n'y en a pas beaucoup. "Gadjo Dilo" en fait parti....
Un jeune homme marche sur une route, quelque part en Roumanie. Il n'a plus de père, et cherche son souvenir à travers l'écho d'une chanteuse dont il ne sait que le nom. Un postulat de départ simple et émouvant pour l'un des meilleurs films de Gatlif et Duris. C'est un charivari, un grand bordel à la fois léger et grave, décomplexé et désarmant, un fourre-tout semblable à ceux de Kusturica, en moins possédé cela dit. Même si la musique a vraiment toute son importance, Gatlif ne néglige en rien son histoire, et fait de "Gadjo Dilo" un digne représentant du cinéma de "frontières", ces films où les peuples, les langues, les coutumes se mêlent, porteurs d'histoire symboliques, profondes et terriblement émouvantes. Duris et Hartner sont très justes, tout comme le reste du casting. Et malgré son récit enraciné dans un hiver tranchant, Gadjo Dilo, par ses séquences endiablées et envoûtées par la musique et la danse Tzigane, réchauffe le cœur, et soulève des questions. De ces films comme on en voit si peu, et qui sont si bons.
Un film joyeux, triste, exaltant, bref tout y est. Duris est excellant et tous ces comédiens d'un naturel à tomber par terre. Sans parler de la musique. Du très bon Gatlif.
Un film rejouissant sur l'univers tsigane. On danse, on rit, on pleure avec ces acteurs plus vrais que nature et cette musique si particuliere. Ah, et qu'est-ce que ca donne envie de voyager aussi...
Je dois reconnaitre que ce Gadjo Dilo n'est pas mon genre de film, mais il n'en reste pas moins sympathique et plein de vie. La manière de décrire les Tsiganes est assez originale et même si on peut regretter quelques lourdeurs, l'attachement que démontre Gatlif à l'encontre de ses personnages prouve une réelle intelligence de cinéaste, en plus de quelques scène forts droles. L'interptrétation n'est par contre qu'assez moyenne, à l'image de Romain Duris que je n'ai pas trouvé très bon. Un film plutot sympa dans l'ensemble.
Magnifique film de Tony Gatlif sorti en 1997, avec Romain Duris et Rona Hartner, sans oublier tous les musiciens et acteurs roumains tsiganes qui participent à la magie du film. Merveilleuse B.O. Un film musical qui fait partie et clôture la trilogie comprenant Les Princes (1983), Latcho Drom (1993) et Gadjo Dilo (1997). Superbe immersion dans un village tsigane à travers l'intégration d'un jeune français à la recherche d'une mystérieuse chanteuse. Des chanteurs et des musiciens, il y en a partout autour de lui, un film plein de danses de musiques, d’excès, de rires, de joie de vivre, de peines et de mélancolie. C'est beau, c'est fort, c'est un chef-d'oeuvre.
Tony Gatlif nous propose une très jolie incursion dans un village tzigane où notre Romain Duris va s'éprendre de la belle Rona Hartner et de la culture de cette population grace à leur musique si vivifiante.
Une surprenante aventure que ce Gadjo Dilo. On file en terre roumaine à la rencontre de la communauté tzigane bien loin des clichés. Romain Duris est assez touchant et très juste dans sa quête d'identité au milieu d'un environnement original aux us et coutumes bien loin des nôtres. La bonne humeur qui émane du métrage est communicative et on se prend au jeu lors de cette singulière découverte. Ce n'est pas toujours palpitant bien évidemment mais ce petit vent de fraîcheur exotique fait du bien et ma foi le moment est plutôt sympathique.
Un voyage euphorisant et plein de tendresse en terre Tzigane (qui compense un scénario assez mince), porté par un Romain Duris charismatique dans un rôle taillé pour lui. 3,25
Sur les routes boueuses de Roumanie, à la recherche d'une énigmatique chanteuse gitane, un jeune français fait étape dans un communauté tzigane d'abord hostile au "Gadjo" puis, apprivoisée par lui, chaleureuse. L'histoire est ici secondaire, anecdotique. A travers le regard de Stéphane, Tony Gatlif invite à découvrir le peuple tzigane, sa pauvreté et son infortune mais aussi sa vitalité et son humour dans une expression naturaliste qui relève de la tragi-comédie sociale. Car les gitans de Gatlif, sédentarisés en marge des villageois roumains sont présentés comme d'irrésistibles comédiens, dans leurs lamentations, dans leur excès de langage. Comme un film militant défendant la cause tzigane, "Gadjo dilo" décrit un peuple attachant et trop souvent méprisé, probablement par sa méconnaissance, mais riche de ses particularismes. A la fois éloigné et proche d'un Kusturica, Tony Gatlif réalise un film où la comédie voisine avec le drame, où l'extravagance confine à la poésie, un film généreux et remarquable pour la qualité et la justesse de ses portraits.
Un très bon film sur l'univers Tzigane!! Il nous donne envie de vadrouiller et de rencontrer des gens aussi formidable dans leur façon d'être. Pas exemplaires!! Juste formidable car très intéressant!! On y cotoie également le racisme qui sévit à l'égard de ces voyageurs, mais aussi leur amour pour la musique! Romain Duris, que j'adore, est ici encore très bon! Un bon film qui ouvre les horizons!
Toujours impressionnant les films de Tony Gatlif, car l'authenticité des images est étonnante au point de se demander si ce sont des acteurs ou de vrais personnages ... et toujours la folie des gitans, passionnée et violente, mais qui ne laisse pas indifférent !