L'Enfer
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Alain D.

663 abonnés 3 367 critiques Suivre son activité

4,5
Publiée le 16 mars 2017
Un drame de Claude Chabrol au climat doux amer cher à ce réalisateur de talent. Sur une mise en scène de grande qualité, le scénario, signé lui aussi par Claude Chabrol, mêle de manière subtile suggestion et réalité. Il nous conte une histoire sentimentale intense qui tourne à la psychose dramatique avec un suspense habilement mené.
L'affiche est somptueuse : Emmanuelle Béart, débordante de sensibilité, est éblouissante. Quant à François Cluzet, il se révèle lui aussi, magistral dans un rôle délicat de personnage excessif.
Le pitch : Paul et sa femme Nelly dirigent l'Hôtellerie du Lac. Nelly, une jeune femme ravissante, est profondément amoureuse de son mari dont la jalousie va tourner à l'obsession …
Ricco92
Ricco92

252 abonnés 2 228 critiques Suivre son activité

5,0
Publiée le 18 mars 2017
Adaptation d’un scénario d’un film dont Henri-Georges Clouzot n’avait pas réussi à achever le tournage (suite à des problèmes de santé ayant touché lui et Serge Reggiani), L’Enfer est un film passionnant sur la jalousie. Claude Chabrol décrit la chute progressive dans la jalousie maladive d’un homme qui au début aime tout simplement sa femme. Même s’il n’utilise pas l’aspect expérimental que Clouzot avait prévu de donner à son film (et dont on peut avoir une idée dans le documentaire L’Enfer d’Henri-Georges Clouzot réalisé par Serge Bromberg et Ruxandra Medrea en 2009), Chabrol utilise, pour faire ressentir la jalousie du personnage, le langage cinématographique dans tous ses aspects : prise de vue (plans décadrés, demi-bonnette…), son (voix-off retranscrivant les pensées paranoïaques de Paul…), montage (fondus aux noir, alternance entre séquences "réelles" et scènes "fantasmées", répétitions des mêmes actions en changeant de point de vue…), musique… À cela s’ajoute un scénario jouant à la perfection sur la tension et l’évolution de la maladie (car la jalousie est bien une maladie) et surtout une interprétation parfaite en tout point (d’où émerge plus particulièrement François Cluzet et surtout Emmanuelle Béart qui passe petit à petit d’une femme magnifique et rayonnante à une femme martyrisée et terrifiée). La version 1994 de L’Enfer est sûrement très différente de celle qu’aurait fait Clouzot s’il avait pu arriver à la fin du tournage (notamment par la disparition des aspects les plus expérimentaux) mais Claude Chabrol signe malgré tout un très grand film qui retranscrit de façon très convaincante la folie causée par la jalousie.
Eric C.
Eric C.

272 abonnés 2 273 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 28 décembre 2014
Superbe maestria de Chabrol pour traiter de la folie de la Jalousie avec 2 acteurs au sommet. Francois Cluzet est etonnant dans sa montee en tension paranoiaque de la jalousie et joue avec une incroyable energie. Emmanuelle Beart est exceptionnelle de douceur et de fragilite dans son role d'epouse victime de la jalousie grandissante. Elle est egalement incroyablement belle, fraiche et sensuelle dans toutes les scenes du film que ce soit dans la realite ou les visions delirantes de son mari. Un tres grand film de Chabrol.
ferdinand75

631 abonnés 4 099 critiques Suivre son activité

3,0
Publiée le 8 mars 2017
Un bon film solide et astucieux. Cela démarre comme un mauvais mélo , comme une histoire de jalousie maladive déjà vu, banale . Mais Chabrol sait donner une autre dimension au scénario. Cela se transforme presque comme un film d'horreur . Cluzet devient fou et hallucine, il nous fait peur. Béart est belle et troublante et n'arrive pas à comprendre cette dérive. On se prend au jeu et le film devient envoutant. Un beau finish halluciné.
selenie

6 882 abonnés 6 352 critiques Suivre son activité

3,0
Publiée le 7 mars 2017
Ce film se place sous l'ombre du film maudit et reste un pari pour Claude Chabrol puisque le réalisateur reprend le scénario du grand Henri-Georges Clouzot qui n'avait pu finir son film en 1964. Chabrol choisit une narration linéaire pour terminer là où commence le film de Clouzot. L'été éveillant les sens et sa femme étant particulièrement jolie Paul devient jaloux à tel point qu'il s'imagine des scénarios qui font de lui un vrai parano. La question de la culpabilité de Nelly devient secondaire, Paul est parano et en devient dangereux psychologiquement. Quitte à jouer double jeu on aurait aimé que Nelly soit effectivement plus ambigüe.
RealPrime
RealPrime

101 abonnés 1 857 critiques Suivre son activité

0,5
Publiée le 6 juin 2020
Comme toujours, le cinéma français fait des merveilles en ce qui concerne le quotidien des gens. Montrer la gérance d'un hôtel, son propriétaire dans le doute que sa femme le trompe avec un client, puis des hauts les cœurs... Voici le résumer unique que je peux dire d'un film qui pou moi est sans intérêt puisque mou dans son déroulement, notre duo principal était aussi bien bon par moment que banal par d'autres. Une comédie, un drame, une romance, un peu des trois mais franchement, le cinéma français ne m'attire pas pour ces raisons, montrer le quotidien des personnages sans qu'il y est de saveurs particulières. Autant se filmer sois-même. L'enfer, ou plutôt l’ennuie.
Christianm75
Christianm75

7 abonnés 229 critiques Suivre son activité

2,5
Publiée le 13 avril 2016
Claude Chabrol délaisse sa critique au vitriol de la bourgoisie de province et ses intrigues criminelles pour s'attaquer à la description clinique d'un cas d'hystérie psychiatrique sur la jalousie.Le sujet ne manque pas d'intérêt mais son film déçoit.L'action est trop linéaire et l'on devine facilement son déroulement.S'il n'y a rien à redire à l'interprétation d'Emmanuelle Beart on peut trouver que François Cluzet en fait un peut trop ce qui entache la crédibilité de son personnage.Autre point, Chabrol d'habitude très à l'aise dans ce domaine, neglige les seconds rôle et les cantonnent à de simple figurant.Difficile de dire si H.G Clouzot qui avait 30 abs plus tôt commencé le tournage de la même histoire aurait fait mieux mais au vu de ses films comme "Les Diaboliques "on peut penser que oui.
pierrre s.

493 abonnés 3 358 critiques Suivre son activité

3,5
Publiée le 1 mai 2018
Chabrol reprend trente ans après l'oeuvre inachevée de Clouzot. L'Enfer en question est celui dans lequel se plonge le très bon François Cluzet. Face à lui Emmanuelle Béart (plus sensuelle que jamais) va sans le vouloir causer la perte de son mari. Un drame subtil et de qualité.
Jean-luc G
Jean-luc G

77 abonnés 818 critiques Suivre son activité

3,5
Publiée le 3 juin 2020
Découverte à l’improviste ce Chabrol bien angoissant. Le prolixe metteur en scène a 68 ans lorsqu’il reprend cet ancien projet de H-G Clouzot. Il nous a proposé tout au long de sa carrière nombre descriptions de personnages infidèles et peu sympathiques, de familles bourgeoises repliées sur elles-mêmes, de criminels patentés. L’essentiel de l’enfer consiste ici à constater « de l’intérieur » le dérapage progressif, inexorable et auto destructeur d’une paranoïa chez un homme apparemment comblé dans sa vie professionnelle et personnelle. L’enfer est non seulement pavé de bonne intention dans cette chronique gentillette d’un couple de gérants d’un hôtel de province, mais surtout habité par deux acteurs remarquables. La performance de Cluzet, qui fait très jeune à l’écran, justifie qu’on lui ait confié non plus des seconds rôles, mais un vrai premier rôle de malade mental, complexe à jouer. La sensuelle Emmanuelle Béart met le feu à la savane avec ingénuité et joie de vivre. Son petit paradis ensoleillé va rapidement s’assombrir et ses tentatives de sauver son mari rester sans effet. On peut aimer à la folie, mais c’est autre chose d’affronter la folie.
TV mars 17
Philippe C
Philippe C

109 abonnés 1 098 critiques Suivre son activité

3,5
Publiée le 28 février 2017
Le titre de film de Claude Chabrol résume bien le scénario, celui d'un homme, patron d'un hôtel restaurant, qui épouse une jeune femme débordant de vitalité et de joie de vivre. Quand le doute s'insinue sur la fidélité de l'épouse, la vie du couple entre dans la spirale infernale de la jalousie, émaillée de quelques sursauts de retour au bon sens, puis on s'enfonce dans la paranoïa, les hallucinations, la folie et la destruction sociale..le tout "sans fin" comme l'indique la dernière image. Toute cela est bien interprété (Cluzel, Béart, Lavoine..), bien mis en scène et minutieusement filmé avec des jeux de miroirs qui renvoient à celui qui regarde indirectement, l'image de ses propres tourments. Chabrol fut décidément, le cinéaste des tourments de l'âme humaine.
Ykarpathakis157

5 506 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

1,0
Publiée le 22 octobre 2021
En tant que l'un des initiateurs de la Nouvelle Vague Claude Chabrol mérite notre plus grand respect. Mais dans L'Enfer il n'est pas à la hauteur de ses propres normes élevées. Cela pourrait aussi n'être que mon opinion car je n'ai pas apprécié de voir la spirale descendante que traversent les personnages de ce film. Chabrol nous laisse assembler les pièces de cette histoire comme il nous l'a laissé faire dans ses autres films alors que nous voyons les pièces littérales d'un puzzle reflétant les indices du crime. Si vous aimez Emmanuel Beart comme nous le faisons tous vous la trouverez elle et ses collègues acteurs en bonne forme. Mais tous ça c'est de la normalité bourgeoise et jusqu’à l'enfer...
Roub E.

1 134 abonnés 5 126 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 13 décembre 2014
En plus comme à son habitude d égratigner la bourgeoisie provinciale, Chabrol dresse ici un portrait de pure folie engendrée par la jalousie maladive du personnage de Francois Cluzet. Face à lui Emmanuelle Beart est magnifique de fragilité, mais également provocante dans les hallucinations de son mari et d une simplicité désarmante. Du coup l'enfer est un excellent film sur la folie et sur la volonté de posséder l autre et de le contrôler.
Fêtons le cinéma

765 abonnés 3 326 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 4 juin 2020
L’Enfer est une œuvre hybride, à la fois conforme aux thématiques abordées par le cinéma de Claude Chabrol et extérieure au geste artistique de ce dernier, tant l’ensemble se compose d’une suite de plans mis en scène avec brio, mais à la fulgurance trop évidente. Il s’agit, nous le comprenons rapidement, d’un hommage rendu non seulement au dernier film (inachevé) de Clouzot, mais également au style de ce dernier : l’image apparaît travaillée, très travaillée ; on ne compte pas les demi-bonnettes, les plans décentrés, le travail de l’obscurité pour isoler un visage, immortaliser une expression. Le geste de Chabrol mime fort bien celui de Clouzot. Le souci, c’est que le crescendo dramatique – pour ne pas dire horrifique – apparaît souvent forcé, voire grossier, puisque l’importance qu’accorde le cinéaste à la peinture d’un milieu social coïncide mal avec les exigences du thriller paranoïaque. Au début tout va bien : la première demi-heure est remarquable, annonce le meilleur. Et puis les comportements viennent à changer, le mari tombe dans une jalousie maladive mais aux étapes caricaturées. Les deux acteurs principaux, parfaits dans leur rôle respectif, souffrent de cette précipitation générale et peinent à construire des personnages crédibles. Tout cela manque de temps, et le style alerte du cinéma de Clouzot ne correspond pas au style souvent plus posé de Chabrol. Une œuvre hybride, vraiment, passionnante aussi et qui tire de son imperfection congénitale une bizarrerie et une puissance esthétique imposantes.
christophe M.
christophe M.

10 abonnés 483 critiques Suivre son activité

2,5
Publiée le 8 septembre 2015
La jalousie maladive est bien décrite le film va crescendo mais la fin déçoit car on ne sait pas exactement qu'elle est la fin. Il faut deviner soit mort, folie, enferment, continuité...?
willycopresto
willycopresto

140 abonnés 1 363 critiques Suivre son activité

2,5
Publiée le 1 mars 2017
"L'enfer" (1994) Arte le 27.02.2017

Paix respectueuse à vos cendres, mais Chabrol, je vous hais ! Trop paresseux pour nous faire une fin qu'il faut s'inventer ? Le self- "end cinéma" est-il né ? Non, il existe déjà au futuroscope de Poitiers sous une autre forme, plus pratique. Claude est aussi adepte du piston pour lutter contre le chômage et engager aveuglément sa smala familiale dans ses films ! C'est ainsi que ce n'est pas la première fois que Matthieu Chabrol nous plombe l'ambiance d'une histoire en confondant concert de casseroles avec accompagnement sonore ou musical. N'est pas Morricone qui veut. Mais il y a aussi Aurore, Julien... Ca devient la famille Duraton.
Sinon, la jalousie maladive est un thème souvent exploité au cinéma mais Claude Chabrol magnifie ici la longue descente aux enfers du bourreau et de sa victime. Ces rôles sont superbement joués par Emmanuelle Béart, et Cluzet qui nous fait un grand rôle ! Pas comme son coiffeur qui a massacré sa coiffure au taille-haie. Dommage, que cette aventure, un peu longue à démarrer, finisse en "queue de boudin " Peut-être la raison du bide avec 43 000 spectateurs en salles ! Ils ont eu peur de l'enfer ?
willycopresto
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