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Synopsis
Kuala Lumpur. Un sans-abri, Hsiao Kang, est attaqué un soir dans la rue. Des travailleurs bangladeshi le trouvent et le transportent chez eux, dans le bâtiment désaffecté où ils habitent. Il va être pris en charge par l'un d'eux, Rawang. Chyi, une serveuse de bar, va elle aussi tomber sous le charme de Hsiao Kang. Cet homme qui n'était plus rien, devient l'objet de toutes les convoitises...
Chaque magazine ou journal ayant son propre système de notation, toutes les notes attribuées sont remises au barême de AlloCiné, de 1 à 5 étoiles. Retrouvez plus d'infos sur notre page Revue de presse pour en savoir plus.
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4,5
Publiée le 1 décembre 2010
J’avais un souvenir persistant de ce film, de l’ordre quasi exclusif du ressenti: des sensations de chaleur, d’humidité, des impressions qui ont fini par me convaincre de le revoir. Ceci fait, j’ai pu apprécier toute sa richesse, de la maîtrise technique à la poésie fulgurante de certaines séquences, en passant par la problématique sociale. Tsaï Ming-Liang a une foi inouïe dans l’image, ce qui lui permet de se passer de ...
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Cluny
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2,5
Publiée le 15 octobre 2012
Le travelling est une question de morale, disait Godard. Depuis longtemps, celle de Tsai Ming-liang lui interdit d'y avoir recours, et c'est tant mieux. Une nouvelle fois, il réalise un film entièrement en plans fixes, avec une science du montage interne au cadre, jouant de la profondeur de champ, des plongées et des divers reflets pour donner, grâce à son sens de la composition, cent fois plus de mouvement que bien des blockbusters ...
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Nelly M.
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4,0
Publiée le 24 juin 2007
Tout en ayant aimé "Still life", d'un autre cinéaste asiatique en vogue en ce moment, j'ai raffolé de celui-ci, sorte de voyage assis, sans trop d'effort, car le réalisateur a le don de vous embarquer pour peu que votre cerveau droit soit encore en état de marche. C'est du fantastique plus que de la sordide réalité pour moi, quoique... Bref, je vous le conseille, mais faites une sieste avant pour que vos yeux s'écarquillent sur des images ...
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Fabrice G
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2,5
Publiée le 1 juillet 2007
Esthétiquement parfait, je dois avouer que je me suis un poil ennuyé devant "I don't want to sleep alone", que j'ai trouvé un peu trop long.Malgré tout, je dois reconnaître que je me suis laissé hypnotiser par la beauté de certains plans et la sensualité de certaines scènes...
Tsai Ming-liang , qui habite à Taïwan, a pourtant choisi de retourner en Malaisie, son pays natal, pour réaliser I don't want to sleep alone car la critique avait été très virulente à son égard lors de la sortie de The Hole en 1998, l'accusant d'avoir utiliser des fonds publics pour montrer Taïwan sous un trop mauvais jour. Le réalisateur a donc décidé de quitter son pays d'adoption pour continuer son travail.
Des problèmes de financement
Malgré son retour en Malaisie, Tsai Ming-liang n'a pas trouvé tout de suite de financement et a dû abandonner son projet jusqu'à ce qu'en 2005, à l'occasion du 250e anniversaire de Mozart on lui propose de réaliser un film. C'est ainsi que I don't want to sleep alone a vu le jour.
Lee Kang-sheng, son acteur fétiche
C'est le huitième long-métrage que réalise Tsai Ming-liang en compagnie de Lee Kang-sheng, qu'il considère comme la base de son travail son "matériau de départ à partir duquel [ il ] peut commencer à créer." Passionné de François Truffaut, Tsai Ming-liang semble suivre son exemple : "si François Truffaut était encore en vie, il tournerait sans doute encore avec son acteur fétiche Jean-Pierre Léaud !" a-t-il commenté.
5 Secrets de tournage
Infos techniques
Nationalités France,
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