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Synopsis
Shigeki vit dans une petite maison de retraite sous le regard bienveillant d'une aide-soignante, Machiko. Sans le savoir, tous deux partagent un lourd secret : la perte d'un être cher. A la suite d'un accident de voiture, Shigeki et Machiko se retrouvent seuls et désemparés. Lorsque le vieil homme s'enfonce dans la forêt voisine, Machiko n'a d'autre choix que de le suivre. C'est là, au coeur de cette nature protectrice, qu'ils vont à nouveau se sentir vivants.
Chaque magazine ou journal ayant son propre système de notation, toutes les notes attribuées sont remises au barême de AlloCiné, de 1 à 5 étoiles. Retrouvez plus d'infos sur notre page Revue de presse pour en savoir plus.
C’est en regardant des dessins animés de Miyazaki que j’ai compris cet attachement viscéral des japonais à la forêt. Elle est protectrice et rassurante. Elle renferme des êtres et des esprits qui apaisent les âmes. Dans leur fuite, nos deux héros vont le comprendre dans cet univers chaotique mais où les pensées vont finalement se libérer. Ces deux êtres qui ont souffert d’un deuil vont survivre ensemble dans la paix. C’est superbe.
velocio
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2 811 critiques
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2,5
Publiée le 12 novembre 2007
La forêt de Mogari
de Naomi Kawase
Il y a 3 ans, on avait beaucoup aimé "Shara", de la jeune réalisatrice japonaise Naomi Kawase. Comment allait-on recevoir "La Forêt de Mogari", Grand Prix du Jury au Festival de Cannes 2007 ? Et bien, c'est typiquement le genre de film que la même personne peut tout aussi bien rejeter ou adorer selon le moment de la journée où elle le verra, selon sa disponibilité, selon son état de forme !
Ca peut ...
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Tedy
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2 480 critiques
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0,5
Publiée le 7 juin 2009
Une oeuvre contemplative qui ne dégage aucun charme ou émotion, d'un ennui mortel.
titiro
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1 024 critiques
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0,5
Publiée le 31 mai 2010
Le film se traduit par une lutte sans merci contre le sommeil. Qu'attendre de plus d'un film inintéressant, morbide, qui compte sur ses paysages pour être beau, avec des scènes surréalistes et absurdes? Ce film se destine à des pseudo-intellectuels qui se la jouent "cahiers du cinéma".
La Forêt de Mogari a été présenté en Compétition au 60e Festival de Cannes, où il a décroché le Grand Prix. Naomi Kawase avait déjà été primée à Cannes par la Caméra d'Or pour Suzaku (1997). La réalisatrice est une habituée du festival puisque, même s'il est reparti bredouille, Shara faisait lui aussi partie de la sélection officielle en 2003.
Génèse du film
La cinéaste revient sur les origines du projet : "" J'ai voulu faire ce film, parce que ma grand-mère était atteinte de légère démence sénile et dans la société actuelle, on considère ces personnes un peu de haut, avec de la pitié. On oublie que ça peut nous arriver. On les considère aussi comme des êtres qui sont à plaindre, alors qu'en fait, leur âme est restée intacte. Ils ont encore des âmes d'être humain avec des sentiments et on oublie l'im
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Shigeki Uda évoque son rôle
" J'ai joué le vieil homme atteint de sénilité et je pense que chaque jour vécu me rapproche de la mort. Je pense à la mort de manière très naturelle, ça fait partie de la vie. J'ai actuellement 60 ans, mais dans le film, je jouais un personnage de 70 ans. Je n'oubliais pas que j'avais dix ans de plus quand j'étais devant la caméra. Pour me préparer au rôle, j'ai passé trois mois dans un foyer pour personnes âgées, un foyer qui a servi de modèle
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