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Synopsis
A l'aube du 30 avril 1945, cinq jours après la Libération, on retrouve à la périphérie de Milan deux cadavres ensanglantés. Une pancarte fraîchement peinte les identifie : Osvaldo Valenti et Luisa Ferida, exécutés quelques heures auparavant par les partisans. Mais qui étaient Osvaldo Valenti et Luisa Ferida ? Adulé du grand public, le couple, aussi célèbre à la ville qu'à l'écran faisait partie des acteurs de premier plan du cinéma des "téléphones blancs" que le régime fasciste avait voulu encourager. Parfaits dans les rôles du voyou séduisant et de la femme perdue et sans âme, ils scandalisaient la petite bourgeoisie italienne en incarnant ces personnages anarchisants et dissolus.
Chaque magazine ou journal ayant son propre système de notation, toutes les notes attribuées sont remises au barême de AlloCiné, de 1 à 5 étoiles. Retrouvez plus d'infos sur notre page Revue de presse pour en savoir plus.
Très beau film à l'italienne, superbe fresque sur un couple emblèmatique d'une Italie fasciste. Monica Bellucci est splendide et son partenaire Luca Zingarelli impressionnant de subtilité. La mise en scène joue parfaitement avec les flashbacks. Mais tout du long je me suis dit "Quel chef d'oeurve aurait pu en faire Luchino Visconti"... Le tout est trop académique ça manque de flamboyance.
Question historique, aucun historien n'a pu ...
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Eric C.
173 abonnés
2 273 critiques
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4,0
Publiée le 9 février 2017
Excellent film malgré une réalisation un peu plate et quelques longueurs qui retrace la période dite des téléphones blancs en Italie pendant la période de la seconde guerre mondiale et la guerre civile italienne qui allait la conclure avec une chasse aux fascistes et collaborateurs. Basé sur la vie réelle de 2 stars du cinéma italien, couple sulfureux à la vie comme à l'écran. Incroyable interprétation de Luca Zingaretti en acteur ...
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oranous
121 abonnés
1 097 critiques
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4,0
Publiée le 9 juillet 2008
J'avais beaucoup entendu parlé de Marco Tullio Giordana qui a réalisé ce film de 6 heures ("Nos meilleurs années"). Cette fois ci, le temps est réduit, le film ne dure que 2H30.
Monica Belluci, qui me laisse généralement indifférente, signe, enfin, une prestation digne de ce nom. Elle est entourée de 2 acteurs tout aussi remarquables (Luca Zingaretti et Alessio Boni). La photographie est superbe.
La narration est entrecoupée de ...
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Claude DL
53 abonnés
1 510 critiques
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4,0
Publiée le 19 juillet 2009
Film me paraissant injustement descendu par la critique. S'agissant d'une histoire véridique, cette évocation est d'abord très intéressante, se penchant sur la fin de l'époque trouble de l'Italie Mussolinienne, très peu connue en France. Ensuite, l'acteur principal est réellement convaincant, dans le rôle d'un acteur de cinéma connu ne sachant choisir son camp et adepte de la cocaïne. Par contre, Monica Bellucci ne m'a pas parue idéale ...
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Couple célèbre à la vie comme à l'écran, Osvaldo Valenti et Luisa Ferida avaient été deux stars de ce cinéma des "téléphones blancs" que le fascisme avait encouragé. "Dans ces films rassurants et bien-pensants, ils avaient toujours joué le rôle des méchants, troublant l'Italie petite-bourgeoise avec des personnages qui se reflétaient aussi dans la conduite très libre de leur vie privée, raconte Marco Tullio Giordana. Après l'armistice du 8 septem
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Genèse du projet
Marco Tullio Giordana a commencé à écrire sur ce sujet aussitôt après Maudits, je vous aimerai, son premier film. C'était à la fin des années 70 et cette histoire, ténébreuse et sans catharsis, de deux acteurs fascistes exécutés au lendemain de la Libération ne lui semblait pas du tout d'actualité. "A l'époque, il n'existait, sur Osvaldo Valenti et Luisa Ferida, que le livre d'Aldo Lualdi "Morire a Salò", le premier qui ait essayé de reconstituer
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Un projet très difficile à monter
Marco Tullio Giordana a dû attendre 25 ans avant de pouvoir porter cette histoire à l'écran, notamment à cause des coûts engendrés par une telle entreprise. "Au début de ma carrière, impossible de trouver quelqu'un disposé à investir tout cet argent sur moi, explique le cinéaste italien. Le projet a fait le tour des tables d'une demi-douzaine de producteurs ; deux ou trois fois, j'ai même commencé la préparation. Puis tout tombait à l'eau. Il fau
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