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Synopsis et détails
Interdit aux moins de 12 ans
L'enfant terrible du cinéma japonais, Koji Wakamatsu, proche collaborateur de Nagisa Oshima, revient sur "l'incident d'Asama Sanso", prise d'otage notoire au Japon en 1972 - elle fut retransmise en direct par les télévisions japonaises plus de 10 heures durant - lors de laquelle une aubergiste fut retenue par cinq étudiants de l'Armée Rouge Unifiée (faction d'extrême-gauche prônant la lutte armée et liée à l'Armée Rouge Japonaise - futur organe du terrorisme international durant les années 70 et 80). Pourtant, les premières victimes des étudiants furent les étudiants eux-mêmes : avant le combat qui les opposa aux forces de police, quatorze jeunes gens étaient tombés, victimes du fanatisme de leurs leaders. Ce docu-fiction en trois actes, qu'accompagne une musique psychédélique électrisante signée Jim O'Rourke (Sonic Youth), illustre la radicalisation des universités au Japon dans les années 1960.
Chaque magazine ou journal ayant son propre système de notation, toutes les notes attribuées sont remises au barême de AlloCiné, de 1 à 5 étoiles. Retrouvez plus d'infos sur notre page Revue de presse pour en savoir plus.
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2 abonnés
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5,0
Publiée le 23 juin 2009
La première partie du film se déroule effectivement comme un documentaire puis vient la fiction. Celle-ci malgré une scène plutôt dure (attention quand j'écris dure je veux bien dire aussi que ce n'est pas gorre)est très interessante et nous montre certains aspects des réactions humaines importants. La musique est bien mais sans plus.
Un visiteur
4,5
Publiée le 3 février 2020
Cette armée rouge unie est passionnante, une mise en scène maîtrisée, mélange de documentation archive télévisé, permettant de s’élancer dans cette intrigue avec une intensité qui n’est pas s’en rappelant Battle Royale.
La révolution culturelle embrase le Japon dans un futur pessimiste, sa société capitaliste est prise d’assaut par des anti-impérialistes, les preneurs d’otages sympathisants de la cause commune, Carlos ...
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Auto
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23 abonnés
Lire ses 76 critiques
3,0
Publiée le 4 décembre 2015
Le sujet était en or et tenait à cœur au réalisateur engagé qu'est Wakamatsu. Ultra renseigné, on ressent l'important travail préparatoire opéré par ce dernier. Il me semble même avoir lu qu'il avait hypothéqué sa maison pour financer le film mais je ne sais plus trop. Si dans ses intentions United Red Army est inattaquable, son exposition laborieuse couplée à son aspect cheapos caractéristique des productions nipponnes actuelles ...
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Cathedrale
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73 abonnés
Lire ses 171 critiques
5,0
Publiée le 19 août 2011
Electrique
Extatique
Fanatique
ça gueule , un étudiant à l'agonie, la pellicule suinte l'hémoglobine Mais ne faiblit pas
montre tout.
regards concentrés , folie palpable, silence oppressant, les décisions ne se prennent pas à la légère.
United Red Army transpire la fougue, la rage de vaincre, c'est l'heure , les têtes pensantes coiffent leurs casques de guerriers, choisissent leurs armes avec soin, foulent d'un pas ...
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A la fin des années 60, le Japon est en proie à une violente contestation étudiante. Un mouvement qui tend à se radicaliser de plus en plus, jusqu'à l'affaire du chalet d'Asama, une prise d'otage sanglante. Peu connu en Occident, l'affaire est pourtant surmédiatisée au Japon: 14 étudiants, victimes du fanatisme de leurs leaders, sont découverts morts dans d'atroces circonstances. United Red Army revient sur cet évènement marquant.
Koji Wakamatsu: de la prison aux plateaux
Kôji Wakamatsu, ancien Yakuza, a passé quelques années en prison avant de devenir cinéaste. Ce n'est qu'en 1965, avec le film Affairs Within Walls, qu'il débute sa carrière.
Mi-documentaire mi-fiction
United Red Army est un docu fiction. S'inspirant des faits réels, le film est construit à partir d'images d'archives illustrant l'affaire, mais pas seulement. Il comporte également une partie purement fictionnelle, imaginée à partir de témoignages. Afin de ne pas induire en erreur les spectateurs, le réalisateur a souhaité préciser au début du film qu'il s'agissait "d'évènements réels avec quelques ajouts de fiction".
C'est une belle leçon que nous donne ce réalisateur toujours rebelle malgré ses 70 printemps! Un docu-fiction sur une période méconnue du Japon,en 3 parties,chacune d'1heure: la première résumant les évènements avec images d'archives à l'appui, de cette révolution rouge japonaise...La seconde et la plus dure à regarder, m'a fait clairement penser au film, tiré aussi de faits divers réels The Experiment , mis à part le côté politique :comment un groupe de personnes , ici pourtant unis par des convictions honorables, peut dévier dans l'horreur, certains devenant bourreaux de leurs camarades pour des raisons stupides , et n'aidant surtout pas leur lutte...La troisième , relatant la prise d'otage dans l'auberge qui a fait 3 victimes alors que les policiers n'ont pas utilisé d'armes mortelles pour les arrêter..(fumigènes, balles en caoutchouc...Je finirais par l'un des propos les plus censés du film,prononcé par Motohisa Kato, âgé de seulement 16 ans lors des faits, après qu'on est torturé et tué l'un de ses frères :"Personne ne survit à la torture, c'est pas ça , la révolution" ...