Partager sur WhatsAppPartager sur FacebookPartager sur Twitter
Synopsis
Pendant la rébellion armée de gauche, dans les années 60, une jeune "guérilla" doit accoucher clandestinement. A sa surprise, comme sa fille est la première à naître "Le jour des mères", leur photo est dans les journaux. A partir de là, elles doivent fuir. Déguisement, cachettes et faux noms font partie du quotidien de la Fille, narratrice de cette histoire. En compagnie de son cousin Teo, ils réinventent les aventures de leurs parents guérilléros, construisant un fantastique labyrinthe de super-héros et des stratégies autour de la subversion armée, sans savoir où commence la réalité ou la folie. Mais le jeu des enfants n'arrive pas à occulter la mort, les tortures, les délations et trahisons vécues à l'intérieur des guérillas. Les enfants veulent devenir l'Homme Invisible pour être à l'abri et ne plus courir de risques. Cependant, bien qu'ils arrivent à échapper par moments à la peur, ils savent, que peut-être leurs parents ne reviendront jamais et qu'ils ne recevront que des "Cartes postales de Leningrad".
Chaque magazine ou journal ayant son propre système de notation, toutes les notes attribuées sont remises au barême de AlloCiné, de 1 à 5 étoiles. Retrouvez plus d'infos sur notre page Revue de presse pour en savoir plus.
Suivre son activité
1 700 abonnés
Lire ses 3 908 critiques
1,0
Publiée le 12 mars 2009
Le cinéma du Venezuela ? Euh..., à part une poignée de films de Fina Torres (Oriana, Mécaniques célestes...), c'est plutôt terra incognita, de ce côté-ci de l'Atlantique. Représentant de son pays aux Oscars 2008, Cartes postales de Leningrad jouit d'une excellente réputation, fruit d'une participation active à de nombreux festivals. Las, la promesse est loin d'être tenue et le film, qui, à hauteur d'enfant, raconte le Venezuela des ...
Lire plus
La réalisatrice Mariana Rondon explique les raisons qui l'ont amenée à traiter un sujet aussi personnel sur les FALN (Front Armé de Libération Nationale) : "L'histoire de Cartes postales de Leningrad est celle de ma famille, de mes cousins et celle de mes amis les plus proches. Je ne savais pas comment me l'approprier, il fallait que je puisse la vivre."
Un documentaire en parallèle
Parallèlement à Cartes postales de Leningrad, la réalisatrice Mariana Rondon a tourné un documentaire intitulé Les Enfants de la guérilla. Une façon pour elle de raconter cette histoire de deux points de vue différents. "Le documentaire est devenu une évidence en plein milieu du tournage du long métrage, explique la cinéaste. Je me suis rendu compte en parlant avec mon équipe que beaucoup d'entre eux étaient des enfants de "guérilleros&
Lire plus
Capter le "pop"
La réalisatrice Mariana Rondon a souhaité ajouter une touche pop à son film. "Dans un premier temps, j'ai tout filmé et plus tard, le processus de recherche a commencé au Mexique, au Venezuela et en Argentine, commente la cinéaste. Au Mexique, j'ai réussi à scanner une partie du matériel et travaillé la couleur, et puis en Argentine, j'ai commencé avec le 35 mm. Cela a été un long processus de recherche et de technologie où j'ai eu beaucoup
Lire plus