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Synopsis
Mostaganem, à 200 Km des côtes algériennes. Hassan, un passeur, prépare en secret le départ illégal d'un groupe d'immigrants vers les côtes espagnoles. Dix " brûleurs " participent au voyage. Harragas est l'odyssée de ce groupe rêvant à l'Espagne, porte ouverte sur l'Eldorado européen.
Chaque magazine ou journal ayant son propre système de notation, toutes les notes attribuées sont remises au barême de AlloCiné, de 1 à 5 étoiles. Retrouvez plus d'infos sur notre page Revue de presse pour en savoir plus.
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64 abonnés
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1,0
Publiée le 24 février 2010
(Vu au cinemed) Film sur un sujet actuel (les "bruleurs) mais il manque un vrai jeu d'acteur pour qu'on s'attache aux personnages. Et la réalisation est plutôt banale. Le film aurait merité d'être mieux traité. Dommage
elriad
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3,5
Publiée le 10 juin 2017
sur un sujet difficile sociétal dont on parle régulièrement depuis plusieurs années, "Harragas", (les brûleurs en arabe, ceux qui cherchent l'exil), le réalisateur s'attache au plus près à un petit groupe décidé à franchir le bout de mer pour rejoindre les côtes espagnoles. Sans aucune facilité scénaristique, sans pathos, le spectateur suit ce départ au péril de leur vie dans une minuscule embarcation, là où les rêves pour la ...
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velocio
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3,0
Publiée le 1 novembre 2010
On connait et on apprécie Merzak Allouache depuis Omar Gatlato, 1977. Depuis, il y a eu, entre autres, 2 films avec Gad Elmaleh, "Salut Cousin" et "Chouchou". Avec "Harragas", Allouache s'attaque à un sujet grave : le drame des africains qui tentent de rejoindre l'Epagne sur de frêles embarcations, alors que, bien souvent, ils ne savent pas nager. Filmé de façon plutôt maladroite pour un réalisateur ayant une telle expérience, ce film est ...
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Eowyn Cwper
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60 abonnés
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2,0
Publiée le 15 janvier 2019
Faire un bon film, cela passe parfois par des voies détournées. En témoigne Harragas, primé à juste titre pour son humanité tranchante qui fait appel aux pires sentiments humains pour nous rattacher à l'outre-Méditerranée. La mise en images de ces Algériens voulant traverser la mer à tout prix est belle et juste, sans chercher à parler "à ceux qui ne comprennent pas". La voix off donne une agréable mesure, faisant aller l'histoire ...
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La parole à Merzak Allouache: "J'ai écrit cette histoire après avoir longuement travaillé à me documenter tant sur la base de témoignages directs, que sur des articles de presse, ou des rencontres diverses avec des jeunes concernant le problème dramatique et totalement nouveau que vit l'Algérie : le phénomène des clandestins surnommés "harragas" ou "brûleurs" qui fuient leur pays clandestinement pour échapper à la misère.
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Un film primé
Harragas a entre-autre remporté le Prix Spécial du Jury et le Prix des Droits de l'Homme au Festival du film de Dubaï, ainsi que le Palmier d'or et le Prix de la meilleure BO au Festival de Valences, en Espagne.
Le sens du titre
Le mot Harragas, originaire de l'arabe algérien harraga, veut dire "brûler". Merzak Allouache, réalisateur du film, ajoute : "partir, cela s'appelle brûler, brûler ses papiers, brûler les frontières, brûler sa vie s'il le faut mais partir. Avant de partir les clandestins brûlent leurs papiers d'identité pour que les gardes-côtes ne puissent pas savoir qui ils sont ni d'où ils viennent. Ils prennent la mer depuis l'Afrique du nord,
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sur un sujet difficile sociétal dont on parle régulièrement depuis plusieurs années, Harragas, (les brûleurs en arabe, ceux qui cherchent l'exil), le réalisateur s'attache au plus près à un petit groupe décidé à franchir le bout de mer pour rejoindre les côtes espagnoles. Sans aucune facilité scénaristique, sans pathos, le spectateur suit ce départ au péril de leur vie dans une minuscule embarcation, là où les rêves pour la plupart finissent noyés dans la grande bleue ou dans un retour violent, case tabassage et prison. Loin des préoccupations politique sur cette migration clivante, le réalisateur offre des portraits humains, forts, où le silence compte autant que les mots. Un film courageux.
mila mess
j'ai adoré, et le scénario, et les acteurs, et le filmun grand bravo !et surtout bravo mr merzak, un grand maitre
Nelly M.
Le scénario aurait devancé les réalités d'après Merzak Allouache. Ces milliers de morts ou reconduits pour cinq ans de prison au point de départ depuis quelques années... Idéalistes, affamés de tout, bravant l'hiver rude car persuadés d'un eldorado obligatoire au bout des sacrifices. Les traits de la belle Ymène en gros-plan, la fraternité à toute épreuve du narrateur avec l'élégant Nasser (classe et droiture que ce trio fimé de façon attachante), aident le spectateur à soutenir l'entreprise, cette fuite vers l'eau glacée, la mer est ici un personnage en forme de pieuvre... Gravitent d'autres ombres autour de l'embarcation mille fois rêvée... Coquille de noix au ras des côtes espagnoles, dont GPS, téléphones portables, boussole, sont la note humoristique. En creux, j'y ai trouvé : pourquoi une répression aussi impitoyable de l'Europe ? Pourquoi cette inertie des hautes sphères algériennes (ou d'autres pays voisins) ? Pourquoi cette surdité entre les puissances politiques concernées au lieu d'un accord moins inhumain ?... Relents de colonisation embarrassants ou simple application ultralibérale de la loi du plus fort ?
lionceau09
idée originale mais le film souffre d'amateurisme
lili l.
"Mostaganem, à 200 Km des côtes algériennes "? non plutôt des côtes espagnole je dirais film magnifique pour réalité horrible vu hier en avant première allez y donc
artconseil
En ouverture de son cycle de rencontres consacrées au cinéma, Art Conseil propose « Une journée avec le réalisateur Merzak Allouache : l'immigration vue par le cinéma » le jeudi 25 février à 14h00 à la salle de conférences du Carré d'Art et projection du film Harragas à 20h30 au cinéma Le Sémaphore à Nîmes.