Pour ce dernier opus qui clôt ma vision de son univers, je peux délibérément conclure qu’il est un Agnès Varda au masculin.
Même si celui-là est étrangement matiné d’un mélange entre Jacques Demy et d’un Truffaut.
Le film est comme sa musique du début: « prends le temps, prends le temps, de regarder les fleurs ».... et en l’occurrence ici de regarder les gens passer, vivre et se poser des questions. Car il s’agit bien ...
Lire plus
Un visiteur
1,0
Publiée le 4 juin 2010
Le film joue sur la nostalgie il bénéficie de l'apport de grandes actrices et d'un acteur principal intéressant mais c'est un projet très personnel du réalisateur et pour un petit cercle, le mot d'ordre semble avoir été de ne surtout pas faire un scénario trop intéressant de peur de faire 2 entrées de plus!
romain adrien
1 critique
Suivre son activité
5,0
Publiée le 7 janvier 2024
Mettre de la poesie en images! Pari réussi!! ce film est un petit chef d oeuvre sur le temps qui passe,la nostalgie et surtout des choses qui peuvent nous échapper comme la mort d une personne à laquelle on tenait...........
Tournage septembre-octobre 1969 - Sortie Paris le 18 novembre 1970.Grand prix au Festival d'Hyères 1970.
arnaud1972
malgré un côté fleur bleue et un montage daté, le fond du film est magnifique avec toujours cette photographie de toute beauté. Guy Gilles, réalisateur de la mélancolie, de l'errance n'est jamais snob, il filme les gens simplement, sans jugement, avec sensibilité et dans le respect des émotions, unique ....d'un autre temps...
Nelly M.
Un peu de maniérisme dans la forme, je pense notamment à ces rafales d'images hachées dont on use en principe pour des paroxysmes du style fin du monde. Par chance, les dialogues ou monologues accrochent et ce n'est jamais clinique même si on sent que le cinéaste se fait souvent plaisir (un peu trop ?) en présentant ses acteurs et actrices toujours filmés comme des divinités dans la lumière ou le faux-jour, par grand vent... Résultat : c'est toujours assez beau à l'image, et assez insolite aussi, pour qu'on veuille en savoir plus. Que ce soit les phrases invitant à la réflexion ou l'effroi des pertes, Guy Gilles, disparu cruellement, manque au monde pour son talent à transmettre l'angoisse existentielle. Que n'eût-il fait comme prouesses dans le cinéma d'aujourd'hui !