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Synopsis
Pendant trois ans, Waste Land suit l’artiste brésilien Vik Muniz de Brooklyn, où il vit, à Jardim Gramacho en banlieue de Rio de Janeiro. Dans la plus vaste décharge du monde, il retrouve son Brésil natal pour un projet artistique inédit : photographier les « catadores » (les ramasseurs de déchets recyclables) dans des mises en scènes composées à partir d’objets et matériaux rescapés des poubelles. Tout au long de cette aventure, le projet va prendre une toute autre dimension. Au fur et à mesure de sa collaboration avec ces personnages hors du commun, Vik va saisir tout le désespoir et la dignité des catadores, alors même qu’ils parviennent à réinventer leur vie en prenant part à son œuvre d’artiste. Produit par Fernando Meirelles et rythmé par les mélodies de Moby, le film de Lucy Walker propose une réflexion sur la responsabilité de l’artiste envers son environnement et sur l’idée utopique qu’une œuvre peut parfois changer une vie. WASTE LAND nous offre la preuve éclatante du pouvoir de l’art, au delà de la frénésie des cotes des artistes contemporains, redonnant ainsi un nouveau sens à la valeur de l’œuvre.
Chaque magazine ou journal ayant son propre système de notation, toutes les notes attribuées sont remises au barême de AlloCiné, de 1 à 5 étoiles. Retrouvez plus d'infos sur notre page Revue de presse pour en savoir plus.
Malgré un démarrage un peu délicat (c'est qu'il faut se mettre dans l'ambiance!), « Waste Land » est de ces documentaires qui trouvent leurs sens et leurs beautés sur la durée, que ce soit par la force d'images étonnantes que d'un propos humaniste touchant et jamais niais. Il est important se savoir placer parfois l'humain au-dessus de tout, de montrer que celui-ci est capable de faire des choses merveilleuses avec quasiment rien ...
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Benito G
525 abonnés
3 155 critiques
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4,0
Publiée le 26 mars 2011
Un documentaire époustouflant et riche en émotion! La BA me semait le doute, en pensant tomber fasse à quelques choses de moralisateur et compagnie. Mais en fin de compte, c'est tout autre chose. La véracité de tout ce qui nous est montré est aussi belle (par sa photographie) qu'humaine (et ceux malgrès la tristesse des faits). Ce docu, ne cherche pas à nous tirer les larmes et c'est une bonne chose. On se rend compte que l'on assiste à ...
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Cinephille
128 abonnés
627 critiques
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4,0
Publiée le 29 mars 2011
Chouette projet artistique de la part de Vic, chouette film en parallèle.
Bien sûr on peut noter que sur le très grand nombre de trieurs de déchets, seul une poignée participe à l'oeuvre. Mais d'après ce qui est indiqué tous en retirent des bénéfices. Il y a beaucoup de respect pour les gens filmés. C'est l'une des belles choses du film que de montrer que certaines personnes qui sont parvenues à un statut social élevé, n'oublient ni ...
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Un visiteur
4,0
Publiée le 24 mars 2011
En s'intéressant au pouvoir de l'art sur l'homme que nous sommes, Waste Land rapproche le spectateur de ses acteurs. Entre émotion et réalisme humain, ce documentaire réussit un pari étonnant, celui de mixer une réalité sociale forte et un projet artistique au-delà du cercle fermé de l'art contemporain, et le tout sans jamais se mélanger les pinceaux.
L'artiste Vik Muniz fait des portraits des catadores, ceux qui vivent de la collecte dans la décharge. Lucy Walker parle de son travail : "Vik joue entre les niveaux de proximité et de distance, entre le matériel utilisé et l'idée véhiculée, entre les coups de pinceau et la scène dépeinte sur la toile. (...) Vik veut que ces portraits servent de miroir dans lesquels les catadores peuvent se refléter. L'idée de "facteur humain" est au coeur des po
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Une scrupuleuse remise en question
Lucy Walker nous explique l'implication de Vik Muniz dans son documentaire : "Dans Waste Land, Vik Muniz s'interroge sur les éventuelles blessures que pourrait causer le changement de mode de vie que son projet artistique offre ponctuellement aux catadores, comme une parenthèse enchantée fadce à leur quotidien plutôt terrible."
Trois années de tournage
La réalisatrice Lucy Walker a suivi pendant trois ans l'artiste Vik Muniz dans sa volonté de partager la vie des Catadores, ces Brésiliens qui vivent dans la décharge Jardim Gramacho, la plus grande du monde, et qui recyclent les déchets pour les transformer en œuvres d'art. Cette longue période permettait à la cinéaste de suivre la métamorphose des Catadores et de faire un parallèle entre leur processus de création artistique et leur propre évol
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10 Secrets de tournage
Infos techniques
Nationalités Grande-Bretagne,
Brésil
Distributeur Eurozoom
Récompense
1 nomination
Année de production2010
Date de sortie DVD-
Date de sortie Blu-ray-
Date de sortie VOD-
Type de filmLong-métrage
Secrets de tournage 10 anecdotes
Box Office France
5 206 entrées
Budget1.500.000 $
Langues
Anglais
Format production
-
CouleurCouleur
Format audio-
Format de projection-
N° de Visa-
Commentaires
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V3nom
Pour ceux qui n'ont manifestement jamais vu, et ceux qui ont oublié: L'île aux fleurshttp://video.google.com/videop...
eskis
Sublime, courrez le voir, ce film m'a touché jusqu'aux larmes, et je peux vous dire que c'est rare.
RENGER
* * * ~ Waste Land (2011) nous plonge au coeur de l'horreur, bien loin de l'image de carte postale que nous renvois le Brésil, Lucy Walker a suivit pendant 3 ans l'artiste/plasticien & photographe Vik Muniz sur les traces des "catadores", les fameux trieurs de déchets recyclables qui évoluent dans le Jardim Gramacho (la plus grande décharge à ciel ouvert du monde). Vik Muniz est brésilien, lui aussi a connu la rue, des parents pauvres, les favelas et la misère ont nourris son enfance jusqu'au jour où il s'est envolé pour New York et est devenu un artiste de renommé mondial. N'étant plus dans le besoin, il a décidé de se rendre utile et d'aider les "catadores" de son Brésil natal. Son projet artistique consiste a photographier les trieurs et à retranscrire le résultat final par le biais des matériaux récupérés au sein même de la décharge. La totalité des fonds récupérés permettrons ensuite de venir en aide aux "catadores" et à l'association de Jardim Gramacho. Au milieu de ses détritus et de ces jus de poubelles où il ne nous manque plus que l'odeur, Lucy Walker suit à la trace Vik Muniz et nous offre de magnifiques portraits des "catadores". L'émotion est palpable, ils ont beau afficher un large sourire, à l'intérieur ils renferment une grande souffrance. La plupart d'entre eux sont là depuis plus de 30 ans à brasser, trier et collecter les poubelles des pauvres et des riches brésiliens. Ils vont vivre une aventure humaine et pleine d'espoir auprès de Vik Muniz, sans doute le signe d'un renouveau et d'une reconversion pour certains. Pour la petite anecdote, le film fut nominé dans la catégorie du meilleur film documentaire lors de la 83ème cérémonie des Oscars.
Christopher Ramon?
Très beau documentaire qui bénéficie d'une belle distribution, dont autant en profiter.
Ma critique complète :
malibufssa
Documentaire vraiment très intéressant sur le projet Jardim de Gramacho à Rio réalisé par l'artiste brésilien Vik Muniz. Magnifique portrait des "catadores" les fameux trieurs de déchets recyclables de la plus grande décharge du monde.