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Synopsis
Jean-François a la garde sa fille Julyvonne, 12 ans. Il l'élève seul, refuse qu'elle fréquente l'école et limite ses contacts avec le monde extérieur, par méfiance et par peur. Employé d'un salon de quilles, concierge dans un hôtel, Jean-François est lui aussi assez timide et réticent aux contacts avec des étrangers. Son quotidien change alors qu'une nouvelle préposée, elle aussi marginale, vient travailler avec lui au salon. Suite à une découverte morbide, la curieuse Julyvonne essaie d'entrer en contact avec le monde extérieur, à l'insu de son père. Mais ce dernier a aussi un secret dont il ne parle à personne.
Chaque magazine ou journal ayant son propre système de notation, toutes les notes attribuées sont remises au barême de AlloCiné, de 1 à 5 étoiles. Retrouvez plus d'infos sur notre page Revue de presse pour en savoir plus.
Pourtant, les premiers plans sont prometteurs et envoûtants : d’abord, Julyvonne, une gamine de douze ans, en visite chez un ophtalmologiste, écope d’une paire de lunettes pour corriger son astigmatisme. Une prothèse dont on pressent très vite la portée symbolique. Ainsi chaussée de cet instrument, la recluse adolescente à laquelle son curieux géniteur, par ailleurs employé au motel et au bowling local, interdit d’aller à ...
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Uchroniqueur
85 abonnés
2 167 critiques
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4,0
Publiée le 25 août 2016
"Une histoire un peu à coté du monde", le réalisateur Denis Coté est mieux placé que moi pour définir son film et voilà qui est fait. Un film onirique, calme, beau, lent et qui laisse le spectateur libre de voyager dedans, rien n'est explicite, tout est symbolique. Chacun s'arrange avec ses cadavres dans le placard et Emmanuel Bilodeau y démontre son grand talent d'acteur.
Serge_la
3 abonnés
643 critiques
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3,5
Publiée le 3 mars 2021
Ce film est étrange. En surface, l'homme et la fille sont un peu normaux mais qu'en est-il de l'absence spoiler: d'école? Et la mère? Et les cadavres? Et le sang? Quel est ce titre? Curling? Dites-le en français: coeur ligne! Je veux le gâcher et mon explication est: l'homme a mal fait mais sa femme pire. Il y a des meurtres qui passent sous le radar. C'est la vie de gens troublés par le crime organisé et qui ne savent pas comment le ...
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Un visiteur
4,0
Publiée le 7 novembre 2011
Un film aussi ambigu qu'un flocon, entre froideur et fragilité... Et que c'est joli, un flocon.
Depuis 1997, Denis Côté a produit et réalisé 15 courts métrages qui ont été présentés dans les plus grands festivals internationaux. Il a été journaliste et critique de cinéma jusqu'en 2005, date à laquelle il réalisa son premier long métrage, Les Etats nordiques, remportant par la même occasion le Léopard d'Or au Festival de Locarno.
Un agenda chargé !
Suite à la sortie du film, les villes de Toronto, Ottawa et La Rochelle ont proposé des rétrospectives complètes de l’œuvre du cinéaste indépendant. De plus, Denis Côté a été amené à participer aux jurys internationaux des festivals de Lisbonne et de Wroclaw. Le prestigieux festival de Rotterdam attend également le réalisateur québécois, tout comme Mexico, Hong-Kong, Melbourne, Berne, Jeonju, Saint-Pétersbourg et Buenos Aires.
Rôle aux côtés de l'Instit
Emmanuel Bilodeau a également joué le rôle de Patrick Lafontaine, patineur de compétition blessé devenu SDF, dans un épisode ("Le Boulard", Saison 3) particulièrement émouvant de L'Instit, avec Gérard Klein, en 1994.
J'ai adoré ce film, et j'apprécie l'univers de Denis Côté. Un film d'ambiance, lent, poétique. Des non-dits forts. Des mystères qui ne sont pas résolus. J'ai tout aimé de cette oeuvre, si ce n'est que la fin, qui n'en est pas une. On reste sur un malaise et on aurait bien aimé en savoir davantage sur les personnages, leurs motivations, et surtout, l'avenir qui leur est réservé. L'auteur devrait commencer son prochain film par la fin, afin qu'elle soit satisfaisante pour le spectateur. magnifique film d'auteur donc, qui aurait eu avantage, tout en conservant sa part de mystère, à boucler la boucle de façon plus standard. 4,5/5 pour le film. 1/5 pour la fin du film.
Christoblog
On ne peut pas dire que j'ai accroché avec le réalisateur, comme vous pourrez le constater ici : http://chris666blogsallocinefr...
lepasseur
Déstabilisant film que ce Curling dont on ressort perplexe sans réelle certitude si ce n'est que le réalisateur a joué avec le spectateur sans lui donner de matière pour appréhender l'univers autistique de curling. Mais à peu vouloir en dire, on risque parfois de laisser le spectateur au bord de la route.Ma critique:
Jeanne C.
Très beau film découvert à Paris Cinéma : à voir!
spider1990
L'humour québécois est hilarant dommage que le casting manque d'accroche.