Partager sur WhatsAppPartager sur FacebookPartager sur Twitter
Synopsis
Interdit aux moins de 16 ans
Ernst, expert en œuvres d’art, profite de sa réputation et de ses réseaux pour collaborer avec des trafiquants. Menant un double-jeu, il se retrouve pris au piège lorsqu'on lui demande de remettre la main sur "L’incrédulité de Saint Thomas" du Caravage. Entre Paris et New-York, ses aventures et la femme qu’il aime, Ernst, qui joue sur tous les tableaux, n'arrive bientôt plus à distinguer le vrai du faux.
Chaque magazine ou journal ayant son propre système de notation, toutes les notes attribuées sont remises au barême de AlloCiné, de 1 à 5 étoiles. Retrouvez plus d'infos sur notre page Revue de presse pour en savoir plus.
à l'heure des projections numériques lisses, plastifiées, voilà un film de genres au pluriel, embardée baroque sous influences qui régalera les amateurs, un montage alerte qui charrie avec une virtuosité urbaine, brosse à l'emportée, filme comme on drippait et taguait sur les murs criblés de graffiti de New-York à Paris en 1984, qui manie le vrai et le faux comme une matière chiffrée à même la texture des mémoires, des corps, du ...
Lire plus
gemini-hell
25 abonnés
395 critiques
Suivre son activité
1,5
Publiée le 12 juin 2011
Expert dans l’art pictural, notre héros se frotte néanmoins avec l’univers des malfrats et des receleurs entre Paris et New-York ; on peut donc affirmer qu’il joue sur deux tableaux (warf !). Et ce n’est pas sans danger. Voilà donc Ernst (en frenchlover/smoker/fucker) lancé sur la piste d’un Caravaggio dérobé et nous, pauvres spectateurs, à la recherche de cohérence et d’intérêt dans ce scénario abscons. Bon, tout n’est ...
Lire plus
Un visiteur
0,5
Publiée le 9 juin 2011
Dans l'ultra mauvais, on a fait fort. Mélange de film amateur, porno, trash, d'hyper-réalisme et de prétention haineuse. Peut-être à classer dans les films de série B. L'art apparaît comme simple prétexte pour exhiber le vide, la brutalité et le mépris profond du personnage principal et des autres qui gravitent autour. Violent et glauque. Une tentative de marginalité qui tourne à la catastrophe.
Un visiteur
5,0
Publiée le 11 juin 2011
c'est plus que prometteur ce film! énergique et libre, fou. moral et contre toute la m... ambiante. celle de certains spectateurs et professionels, ils s'entendent popur une fois, bizarre non ? Refaite un film les gars le plus vite possible. AR
Eyes find eyes a pour but de soulever l'épineuse question de l'art et de sa valeur. "Une fois authentifiée, l’oeuvre d’art prend place sur le marché. Cette sacralisation provoque aussi son trafic et ses ratés. Voir le faussaire Van Meegeren. Lire les colonnes de faits divers, l’attentat de la galerie des Offices de Florence, ou encore cette mère qui pour protéger son fils, détruisit les oeuvres qu’il avait volées… Se peut-il donc que certains n’a
Lire plus
Deux réalisateurs
Eyes find eyes est réalisé par deux cinéastes Jean-Manuel Fernandez et Sean Price Williams. Ils se connaissent depuis 1999, date à laquelle ils ont tourné ensemble 3 courts-métrages. C’est tout naturellement qu’ils ont décidé de s’associer à nouveau sur ce film, tourné entre Paris et New York. De la réalisation à la musique, en passant par le montage, ils ont participé à toutes les étapes de la fabrication.
Une blessure symbolique
L'écharde plantée dans le pied du héros est hautement symbolique, comme l'explique Jean-Manuel Fernandez : "Ce petit bout de bois qui peut être partout, invisible, inexistant, sauf quand il s’enfonce dans un pied, dans un doigt ou ailleurs… Telle la blessure divine, ce point de capiton, qui parcourt tout le film, du tableau de Caravaggio au dessin de Chris Jacobson, des coups de couteaux au sexe de la douanière."