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Synopsis
Michel Peneud va mourir. Comme vous, comme moi, et comme sa mère, sauf que sa mère, c'est son médecin qui le lui a dit. Alors elle a décidé de vivre. Et vivre pour la maman de Michel Peneud, ça veut dire nourrir ses chats, boire du mousseux comme si c'était du champagne, et aimer Michel. Mais cet amour, Michel le trouve parfois un peu encombrant. A tel point qu'il semble soudain développer des symptômes très proches de ceux de sa mère. Et si Michel avait lui aussi un cancer du sein ?
Chaque magazine ou journal ayant son propre système de notation, toutes les notes attribuées sont remises au barême de AlloCiné, de 1 à 5 étoiles. Retrouvez plus d'infos sur notre page Revue de presse pour en savoir plus.
Il suffit de quelques secondes pour discerner le ton de "Je me tue à le dire" : des images en noir et blanc, on voit un cercueil et on entend quelqu’un qui dit : « Au début, ça surprend toujours, mais quand vous achetez une paire de chaussures, vous l’essayez, pas vrai ? ». Cette phrase est destinée à un homme qui est dans le cercueil, mais qu’on on ne va découvrir que quelques secondes plus tard. Cet homme, celui qui essaye le ...
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Cinéphiles 44
999 abonnés
3 866 critiques
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3,5
Publiée le 31 décembre 2016
Le premier long-métrage de Xavier Seron est une comédie à l’identité propre. Je me tue à le dire raconte l’histoire de Michel qui voit sa mère mourir mais qui est bien décidée à aimer son fils jusqu’à la fin et boire du mousseux comme si c’était du champagne. Cette mère imposante, prend souvent le pas sur la copine de Michel. Mais Michel a autre chose en tête. Il ressent quelque chose de différent dans sa poitrine, comme ...
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fuzzzguzzz
3 critiques
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4,0
Publiée le 13 janvier 2017
Pour pouvoir apprécier ce film à sa juste valeur, il faut soit être belge, soit avoir une sensibilité telle que l'on puisse être réceptif à cet humour très particulier et pas franchouillard du tout. Sinon, il vaut mieux s'épargner et aller voir les visiteurs ou quelque chose du genre. C'est drôle, mais sensible, c'est triste, mais surréaliste. Si vous avez apprécié "Je suis mort mais j'ai des amis", vous adorerez... sinon... passez ...
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geodyssee
1 critique
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4,5
Publiée le 4 mai 2016
Entre Bosch, Ensor, "C'est arrivé près de chez vous" ou la "Merditude des choses"... un film détonnant, surprenant, limite trash. Le noir & blanc le magnifie, on se sent bien chez les baraquis. Des dialogues surprenants, ciselés à la hache, on ne les attend pas... Bienvenue en Absurdie ! Je souhaite que ce film ne plaise pas qu'aux seuls belges. La performance de Rausin est à saluer. Faut oser s'embarquer sur un tel scénario. ...
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L'idée du film vient du prolongement de ce que Xavier Seron avait développé lorsqu'il étudiait à l’Institut des Arts de Diffusion (IAD), une école de cinéma à Louvain-la-Neuve. Le cinéaste explique : "Le titre Je me tue à le dire vient directement d’un court-métrage du même titre que j’avais écrit à l’IAD. C’était un exercice interne pas du tout voué à sortir des murs de l’école, dans lequel Jean-Jacques Rausin joue. C’était déjà une sorte de réf
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Une chronique
Plutôt que d’écrire une histoire classique scénaristiquement, Xavier Seron a imaginé l’histoire de son personnage comme une chronique, avec des rencontres qui, à chaque fois, présentent des déclinaisons de la mort à venir.
Baroque
Côté références, Je me tue à te dire s'est construit en rapport avec l’iconographie baroque. On y retrouve par exemple un tableau du 17ème siècle de José de Ribera, La femme à barbe, ou encore une peinture d’Alonso Cano, La lactation miraculeuse de saint Bernard qui représente une statue de la vierge envoyant un jet de lait dans le visage de Saint Bernard. "Cela a vraiment influencé le film et cela se retrouve également dans le choix des musiques
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Bizarre, déjanté, fou, cynique, absurde, mais on sent aussi que Xavier Séron a appliqué tout ce qu'il a appris dans son école, quitte à en faire trop. Tout de même à voir, indéniablement.