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Synopsis
Avertissement : des scènes, des propos ou des images peuvent heurter la sensibilité des spectateurs
Young-Nam, jeune commissaire de Séoul, est mutée d'office dans un village de Corée. Elle se retrouve confrontée au monde rural avec ses habitudes, ses préjugés et ses secrets. Elle croise une jeune fille, Dohee dont le comportement singulier et solitaire l'intrigue. Une nuit, celle-ci se réfugie chez elle…
Chaque magazine ou journal ayant son propre système de notation, toutes les notes attribuées sont remises au barême de AlloCiné, de 1 à 5 étoiles. Retrouvez plus d'infos sur notre page Revue de presse pour en savoir plus.
Une femme réalisatrice en Corée, ce n'est pas habituel et l'on s'en réjouit au vu de A Girl at my Door. Ce premier film de July Jung est d'une grande richesse narrative avec un attachement progressif envers ses deux personnages principaux qui loin d'être d'une pièce se révèlent très complexes entre solitude et perversité. July Jung ose parler d'homosexualité féminine au pays du matin calme, s'affranchissant au passage d'un véritable ...
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islander29
587 abonnés
2 139 critiques
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4,0
Publiée le 5 novembre 2014
le cinéma coréen a une façon unique de rencontrer la réalité....il le fait souvent avec une émotion débordante et détaillée......ce film dramatique, simple apparemment se révèle plus complexe dans son scénario et finit par interpeler la conscience du spectateur, ses propres fantasmes.....Le film balance entre perversité et maltraitance.....Il est habilement construit pour que le spectateur en même temps que les trois personnages ...
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L'Info Tout Court
361 abonnés
1 025 critiques
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4,0
Publiée le 5 novembre 2014
Premier long-métrage au sein d'une production coréenne riche de fabuleuses découvertes, A girl at my door révèle une violence jamais frontale mais palpable. Un grand écart rendu possible par un regard patient et sensible de sa réalisatrice, July Jung, et à un casting absolument impeccable. Qui plus est, le récit dévoile progressivement sa grande ambition, teintant ce portrait de l'horreur humaine d'une dimension plus large que son cadre ...
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Daniel C.
121 abonnés
714 critiques
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4,5
Publiée le 9 novembre 2014
Voilà un premier film de grande qualité. On voyage, on s'interroge, on s'identifie à aux agresseur, aux victimes. Il est difficile de rester indifférent à ce qui se déroule sous nos yeux. La protection de l'enfance n'est pas une mince affaire. Lorsqu'une procédure accusatoire s'engage, il est difficile de se positionner clairement dès lors qu'on doit répondre de ses actes en étant soupçonné(e). La frontière ou le glissement ...
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A girl at my door a été présenté au Festival de Cannes 2014, dans le cadre de la sélection Un Certain Regard. A la fin de sa projection, le film reçut une ovation de l'intégralité du public de plus de trois minutes. Les critiques furent majoritairement positives, que ce soit en France ou à l'étranger.
Débuts prometteurs
Après avoir été reconnu au festival de Busan pour ses courts-métrages ("Un homme sous influence" -2007-, "11" -2008- et "The dog that came into my flashlight" -2011-), la réalisatrice July Jung réalise son tout premier long-métrage, A girl at my door. Pour cette première réalisation, elle a le mérite d'être déjà distribuée en Occident, aidée pour cela de la reconnaissance que lui apporta le festival de Cannes.
Réalisme sur le plateau
Le tournage eut beaucoup lieu en extérieur, malgré les importants studios dont disposent les sociétés de production coréennes. Il commença le 8 septembre 2013 à Suncheon, dans le sud de la province Jeolla, en Corée du sud.
A Girl at my Door est un polar passionnant tant July Jung arrive à créer une ambiance singulière et mettre la Corée du Sud face à ses propre travers. Ainsi elle n'hésite pas à aborder des sujets tabous tels que la maltraitance, l'homosexualité ou encore l'exploitation des sans-papiers. Le casting est également épatant avec une mention spéciale à Doona Bae et Kim Sae-Ron qui retranscrivent parfaitement la relation ambiguë qui lie leurs personnages.
dagrey1
Un film tout en subtilité, qui met en relief un certain nombre de problèmes en Corée (travail clandestin) ou de sujets sensibles (homosexualité) et où les apparences sont parfois trompeuses....en cela on reconnait bien là la patte du producteur de "mother".
Christoblog
Plutôt réussi, un film original et sensible : http://www.christoblog.net/201...
Mov Flodid
Un premier film troublant servi par des interprètes extraordinaires. Et par rapport aux films de genre auxquels nous a habitué le cinéma coréen et aux films intello-autistes de Hong Sang-Soo, c'est intéressant de voir un tableau de la société coréenne contemporaine.Ma critique complète : http://camera-critique.blogspo...
LBDC
Lee Chang-dong a toujours été un cinéaste un peu à part dans le paysage très disparate – et pourtant très cohérent – du cinéma sud-coréen. Qu’il s’agisse du sublime OASIS, du cri de douleur étouffé qu’est PEPPERMINT CANDY ou du malheureusement méconnu SECRET SUNSHINE, le réalisateur a toujours su traiter avec empathie et admiration des personnages tabous de la société du Pays du Matin calme : handicapés mentaux, dépressifs, et autres êtres torturés par la vie. Ce n’est pas un hasard quand on sait que la Corée est le pays avec le taux de suicide le plus élevé au monde. Et même s’il n’est que producteur sur A GIRL AT MY DOOR, on sent son influence, ses codes, son empreinte artistique profonde sur le film de July Jung.Là est l’aspect le plus intéressant de A GIRL AT MY DOOR : une justesse d’écriture remarquable, July Jung parvient à toucher des points sensibles de par les très nombreuses pistes de réflexion qu’elle propose. Les différents personnages étonnent, choquent, bouleversent, et ce aussi grâce au très beau casting réuni pour l’occasion : l’excellente Bae Doona – connue pour ses rôles dans AIR DOLL, THE HOST et CLOUD ATLAS – qui brille complètement dans ce qui est sans doute l’une des plus belles interprétations, d’autant plus quand on sait qu’elle a accepté de rejoindre le projet gratuitement, mais aussi la jeune Kim Sae-ron, déjà impressionnante dans THE MAN FROM NOWHERE et BARBIE (...) VIVIENRetrouvez l'intégralité de notre avis à propos de A GIRL AT MY DOOR sur Le Blog du Cinéma
MON CINEMATOGRAPHE
Un film à la fois délicat et troublant, très inconfortable et remarquable pour un premier film. Retrouvez l'interview de la réalisatrice July Jung dans Mon Cinématographe. http://jullelien.blogspot.fr/2...
Bulles de Culture
Une passionnante interview de la réalisatrice sur Bulles de Culture : http://www.bullesdeculture.com...
Autorits
C'est décidément trop facile avec moi. Tu places une intrigue en campagne coréenne un peu façon Bong Joon-Ho, tu ajoutes des persos ambigus et bam je kiff. Quelque chose me gène un peu cependant : SPOILER Après examen, les flics devraient bien se rendre compte que Dohee n'a pas été violé non ?
AttackTheGasStation1
Le problème est que beaucoup de ces sites sur le cinéma asiatique sont rarement actualisés.....
Marine D.
J'ai hâte de voir ce film , j'espère qu'ils le diffuseront dans mon cinéma !
Jacen Likes
Je suis du même avis, ayant vu ce film cet été en avant-première, il me semble que Cinématraque est loin du compte. Le problème des sites généralistes, c'est que la plupart n'y connaissent rien en film venus d'Asie. Je conseille plutôt de suivre les critiques de "Sancho does Asia", spécialisé dans le genre.Outre Doona Bae , il ne faut pas oublier le Kim Sae Ron (the man from nowhere, Une vie toute neuve) souvent habituée à des rôles très compliqués. Rien que pour ces actrices, il faut voir ce film.
Florent Capoen
Découvert lors de sa projection au festival Paris Cinéma, A Girl At My Door est la surprise du cinéma coréen de cette fin d'année.July Jung dresse un portrait sociale de la société coréenne contemporaine tiraillée entre l'hyper-modernité des ses métropoles et les mentalités encore traditionnelles de ses villages côtier. Avec pour sujet la relation qui unit la jeune policière et la petite fille, July Jung traite un large champs de problématiques sociétales (alcoolisme, enfance battue, homosexualité féminine...) sans pour autant perdre le fil de son histoire et en nous emmenant tout en finesse vers sa conclusion.A Girl At My Door peut parfois s'avérer être un film assez pesant mais qui reste toujours éclairci grâce à sa réalisation. Le film va sûrement s'imposer comme le principal représentant du cinéma coréenn, encore trop rare en France, de cette fin d'année et se constitute comme un magnifique portrait de femme.
Cinematraque
" Dohee-Ya est pourtant un personnage intéressant car très ambigu. Elle n’est pas seulement la petite fille battue et malheureuse, elle est aussi très mûre et sait profiter des autres. Mais là encore le traitement de la cinéaste n’est pas à la hauteur. Et ce qui aurait pu être un développement audacieux et inattendu de l’intrigue devient une sortie un peu maladroite voire malsaine. Sans trop en dire, aborder la pédophilie de ce point de vue est déjà assez risqué en soi (même Vinterberg n’a pas convaincu dans La Chasse) alors en plus quand le film est plat et ne prépare pas du tout à une réflexion de cette ampleur, ça ne peut qu’échouer. Dohee-Ya aurait pu être un personnage trouble et fascinant, la faiblesse de l’écriture la rend au contraire peu crédible. "http://www.cinematraque.com/20...