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Synopsis
Tout oppose Félix et Meira. Lui mène une vie sans responsabilité ni attache. Son seul souci, dilapider l'héritage familial. Elle est une jeune femme juive hassidique, mariée et mère d’un enfant, s’ennuyant dans sa communauté. Rien ne les destinait à se rencontrer, encore moins à tomber amoureux.
Chaque magazine ou journal ayant son propre système de notation, toutes les notes attribuées sont remises au barême de AlloCiné, de 1 à 5 étoiles. Retrouvez plus d'infos sur notre page Revue de presse pour en savoir plus.
Leurs mondes sont aux antipodes l'un de l'autre et rien ne devrait autoriser leur rencontre. Félix est un québecois qui revient à Montréal pour accompagner les derniers instants de son père à l'agonie. Mais, très vite, il apparaît comme un être plutôt frivole et ne songeant qu'à profiter de l'existence sans s'encombrer de soucis. Après le décès de son père, rien ne lui importe davantage que de dépenser son compter sa part ...
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Loïck G.
248 abonnés
1 568 critiques
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4,0
Publiée le 9 février 2015
Dans le cercle très fermé, voire sectaire d’une communauté de juifs hassidiques, où les interdits sont nombreux, (jusqu’à la lumière que l’on économise) une jeune femme, en marge du clan, tente de s’exclure. Elle y réussira au prix d’une patience « religieuse » liée à la méfiance de son entourage, dont l’époux rigide et sans état d’âme, ne facilite pas la compréhension. De ces amours impossibles, le jeune ...
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Un visiteur
4,0
Publiée le 5 février 2015
Avec Félix et Meira, le réalisateur Maxime Giroux rafle le prix du meilleur film Canadien de l'année 2014, devant Mommy, de Xavier Dolan. Une histoire d'amour hors normes, loin des clichés romantiques, qui nous plonge dans l'univers très fermé des Juifs hassidiques. Félix et Meira vivent dans le même quartier mais il y a une frontière invisible entre eux, subtilement dessinée par Maxime Giroux. Un amour impossible a priori entre ces ...
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Bulles de Culture
115 abonnés
634 critiques
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4,0
Publiée le 21 juillet 2015
Une des caractéristiques du film est cet habit élégant du silence. Représentatif de la vie de la jeune fille rythmée par les rituels de sa communauté, il illustre cette austérité que l’on retrouve à la fois dans les dialogues et dans l’image. Les prises de parole courtes et lentes posent une atmosphère particulière.
Meira est touchante et enfantine. Le personnage de Félix quant à lui, ne brille pas particulièrement aux yeux du ...
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Félix et Meira a été sélectionné au Festival International du Film de Toronto en 2014, où il remporta le prix du meilleur film canadien face au désormais célèbre film de Xavier Dolan, Mommy. Par ailleurs, il a été accueilli par de nombreux autres festivals, tels que le Festival International du Film de Chicago, puis celui de San Sebastian et pour terminer celui de Varsovie.
Une fausse adaptation
Après avoir débuté les recherches pour Félix et Meira, le réalisateur Maxime Giroux s'est rendu compte qu'il existait une autobiograhie de Deborah Feldman racontant son départ de la communauté juive-hassidique, c'est-à-dire la même histoire que celle de son long-métrage. Le cinéaste précise qu'il ne s'est en aucun cas inspiré de ce livre mais qu'il souhaitait réaliser un film sur ce sujet depuis longtemps.
En immersion
Maxime Giroux, le réalisateur de Félix et Meira s'est imprégné des coutumes d'une communauté juive-hassidique à New York, ainsi qu'à Montréal où a eu lieu le tournage. Le metteur en scène s'est alors rendu dans une synagogue alors qu'il n'en avait pas obtenu l'autorisation. Il a finalement été accueilli très chaleureusement par cette communauté.
L'histoire d'une rencontre entre Felix et Meira. Le réalisateur prend son temps pour développer son histoire et celle de ses deux personnages avant leur rencontre. Ce n'est pas forcément encore une simple histoire d'amour, mais plutôt la construction de tout ceci. Ma note est peut-être sévère, je n'ai pas trouvé le film mauvais, c'est juste que ce n'est pas forcément ce que j'aime et surtout, c'est très très lent et au bout d'un moment quand on ne se passionne pas pour l'histoire on fini par s'ennuyer terriblement, c'est ce qui m'est arrivé. J'ai beaucoup aimé Hadas Yaron qui m'a fait rester jusqu'au bout. 1,5/5
angelabassompierre
Long long long, lente, lent et lent. ('spoiler) en salles, papis, retraités et beau monde qui sortde façon très conventionnelle seulement une seule séance et du coupdes choix sont à faireet des fois on ne sait pas quel film sera déprogrammé et lequel tiendra l'affiche.C'est clair, elle s'ennuie cette Meira, tout est calculé, rien n'est laissé au hasard et tout lui dit et rappelle ce qu'elle doit faire, être et penser et elle n'a plus envie de cette vie, s'émancipe et s'affirme plus.Déjà autant s'armer de patience, j'aurai mis plus de peps et plus de passion. Très peu de dialogues et c'est assez poussif, sans trop de romantisme, des fois, c'est comme ça, on ne sait pas si ça va démarrer ou retomber comme un soufflé au fromage.Comme dans la vie et pourtant en eux, quelque chose a fait que ça s'est noué,le mari très orthodoxe et religieux, tout en tradition accepte très mal et voit, et au final il comprend que ce qui doit arriver est inéluctable, sa lutte reste ténue.l'intrigue est légère seulement j'étais curieuse de voir si une femme peut être dans une communauté très à cheval sur des principes, le poids des traditions, de devoir transmettre comme ça a été donné etc... et si elle peut se dire, je veux autre chose et en sortirde façonà se préserver. ça rappelle un peu ce que vitle personnage de la jeune femme dans le choix de Myriam.Une ado sent qu'elle sera promise et mariée, contre son gré ou qu'elle le veuille et d'un coup les parents ouvrent les yeux et disent stop, sa mère la protège. Là, Meira est dans une vie rangéeet a sa conscience pour seule alliéeveut et n'ose pas troppuis elle se ditelle fonce et c'est là que tout commence, sur ce qu'elle veut et espèreet aussi emmener ce qu'elle est avec elle, sa fille. Sachant que par cet acte, elle ne va pas couper radicalement avec le passé et voudra aussi vivre pour elles.
LBDC
(...) Une femme qui n’aime plus son mari et tombe amoureuse d’un autre homme. Un thème simple dont regorge le cinéma et pourtant pouvant être mis en scène de bien des manières. Construit de manière lente, provoquant parfois un certain ennui, FELIX ET MEIRA trouve sa beauté dans sa finesse. Si Félix (Martin Dubreuil) est particulièrement insouciant, voire enfantin, il comprend bien qu’avec Meira (Hadas Yaron) leurs rapports n’évolueront pas vite. Cette dernière qui a vécu toute sa vie au sein de sa communauté où les choses les plus simples lui sont interdites et inconnues (dessiner, écouter de la musique, danser) va braver ces coutumes, mais sans jamais subir l’insistance de Félix, qui se contente de recevoir ce que Meira veut bien lui offrir. Car au centre de l’histoire il y a surtout une remise en question, ou du moins une perte de foi, de la part de Meira qui ne se reconnaît plus dans sa pratique religieuse, n’éprouvant plus l’enthousiasme d’antan lors du shabbat et qui s’ennuie. Malgré l’amour qu’il lui porte, Shulem (Luzer Twersky), son mari, ne parvient pas à la comprendre et à communiquer avec elle. La rencontre de Félix n’a donc rien d’évident et le réalisateur met en scène leur relation avec une intelligente prudence. D’abord se parler, puis se regarder, enfin se toucher. Maxime Giroux suit l’évolution de leurs rapports en tournant autour de ces protagonistes, quitte à les filmer de dos, tout en les laissant vivre devant les yeux du spectateur. En suivant cette optique Giroux offre des séquences d’une grande beauté. Par exemple Meira, qui n’a pas le droit de regarder un autre homme que son mari, hésite dans un premier temps avec Félix. Le regard de la jeune femme vaque autour du visage de Félix avant de se fixer enfin sur ses yeux l’espace de quelques instants. La caméra capte chaque détails du visage sublime de son interprète, Hadas Yaon. L’actrice de 25 ans est une révélation et fait de Meira le point fort du film. Avec sa perruque plus que visible et pas le moindre maquillage, elle illumine le film par sa malice et sa beauté simple et naturel, dans un décors pour le moins terne (...)L'intégralité de notre critique de FÉLIX & MEIRA, sur Le Blog du Cinéma
karinegagner
Très beau film, une histoire d'amour traitée différemment et très touchant
Bulles de Culture
Interview du réalisateur Maxime Giroux et des invitations à gagner pour le film sur Bulles de Culture : http://www.bullesdeculture.com...
manon.salta
J'ai découvert ce film par une amis la semaine dernière qui était invitée à la soirée de lancement (première) c'est une très belle histoire, les acteurs sont très bons, un film qui prend aux tripes et qui parle d'amour sans pour autant être une comédie niaise. A voir et revoir!
johanna.basillou
ce film à l'air magnifique. hâte de voir de ce que ça va donner
angelabassompierre
c'est trop l'idée et je trouve que c'est bien d'en parler dans un film...
scarface1972
Le sujet m'intéresse : pression familiale, la façon dont les autres essaient de vous imposer leur point de vue.....j'irai si çà passe près de chez moi