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Synopsis
Turin, 1969. Massimo, un jeune garçon de neuf ans, perd sa mère dans des circonstances mystérieuses. Quelques jours après, son père le conduit auprès d’un prêtre qui lui explique qu’elle est désormais au Paradis. Massimo refuse d’accepter cette disparition brutale. Année 1990. Massimo est devenu un journaliste accompli, mais son passé le hante. Alors qu’il doit vendre l’appartement de ses parents, les blessures de son enfance tournent à l’obsession…
Chaque magazine ou journal ayant son propre système de notation, toutes les notes attribuées sont remises au barême de AlloCiné, de 1 à 5 étoiles. Retrouvez plus d'infos sur notre page Revue de presse pour en savoir plus.
Les blessures de l'enfance demeurent une vie durant. Accessoirement, elles sont une nourriture inégalable pour la dramaturgie cinématographique. Vincere était le sommet de l'oeuvre de Marco Bellocchio dans un style épique et politique, Fais de beaux rêves est son contrepoint idéal dans le romanesque et le tragique, comme une résurgence du grand cinéma italien. Situé à 3 époques de l'existence de son héros, le film est admirable pour ...
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tixou0
590 abonnés
1 956 critiques
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5,0
Publiée le 31 décembre 2016
Massimo, enfant unique, perd sa maman adorée brutalement (un "infarctus foudroyant" lui dit-on), alors qu'il a 9 ans, une triste nuit de fin décembre 1969. 34 ans plus tard, il est journaliste (à "La Stampa", le grand quotidien turinois) - et ne l'a toujours pas "laissée partir"... Surtout quand il doit vider l'appartement familial, au décès de son père, pour le vendre. Le (de plus en plus : il vient d'avoir 77 ans) vétéran Bellochio ...
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Kurosawa
467 abonnés
1 509 critiques
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4,0
Publiée le 24 septembre 2016
"Fai bei sogni" est un film curieux, qui commence d'abord par un flashforward avant d'établir une construction en flashsbacks, car c'est bien Massimo (Valerio Mastandrea formidable) vidant son appartement en 1999 qui se souvient de son enfance trente ans plus tôt. À cette époque, il est un petit garçon fantasque qui choisit comme protecteur le fantôme Belphégor, qu'il regarde dans une série tous les soirs avec sa mère malade, dont la ...
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dominique P.
752 abonnés
2 027 critiques
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5,0
Publiée le 10 janvier 2017
Ce film est un vrai petit bijou d'émotions.
Je suis vraiment contente d'avoir pu le voir.
Il s'agit d'un homme dont la mère est décédée quand il avait 9 ans.
Il adorait sa mère et ne s'est jamais remis de sa disparition.
Surtout il sent qu'on lui a toujours menti sur la vraie raison de son décès.
Toute sa vie il sera malheureux et à un moment donné il apprendra enfin la vraie raison.
Le film est très sobre et on voit le héros enfant, ...
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Ce film a été présenté hors Compétition en Ouverture de la Quinzaine des réalisateurs 2016.
Adaptation littéraire
Le film est adapté de Fais de beaux rêves, mon enfant, un livre autobiographique écrit par Massimo Gramellini. Paru en 2013 en France, il a été un best-seller en Italie.
Histoire fascinante
Marco Bellocchio a été fasciné par cette histoire vraie, en tous points différente de la sienne. S'il n'avait pas lu le livre, c'est le producteur Beppe Caschetto, qui en avait les droits, qui le lui a fait découvrir. "L’histoire de cet enfant et des vicissitudes de sa vie d’adulte m’a profondément intéressé, c’est clairement un contrepoint flagrant à ma propre biographie", analyse-t-il. "Ce type de lien, de rapport à la mère n’a jamais existé da
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Un film très fort et touchant. Une relation fusionnelle entre un enfant et sa mère prend fin avec la mort de celle-ci, laissant l’enfant dans le désarroi, lui qui faisait preuve d’une si forte joie de vivre. Mais il ne se laisse pas abattre pour autant, son tempérament rebelle et son caractère lui permettent de rebondir, un peu. Pour s’en convaincre il suffit de voir son air buté de gamin qui n’a pas eu ce qu’il voulait, avec son regard noir inoubliable. Devenu reporter de guerre en Yougoslavie dans les années 1990, il reste tourmenté par le souvenir de cette mère, et se fait aider par un médecin joué par Bérénice Béjo. Ce film n’a pas eu une grande résonance dans les médias français, alors qu’il traite d’un sujet quelque peu similaire à Manchster by the Sea, à savoir les tourments suite à la perte d’êtres aimés. A l’inverse du film de Bellocchio, le film de Kenneth Lonergan fit l’objet d’un véritable matraquage médiatique, certains parlant même du meilleur film de l’année ! Personnellement je trouve ce film très surfait, quelque chose ne fonctionne pas, il y a une lenteur, une retenue mal gérée, presque classique dans un certain cinéma contemporain, et qui vire à l’ennui, en plus le film est trop long, alors que le film de Bellocchio, qui a la même durée, contient quelque chose d’émouvant et ce peu importe qu’il s’agisse de l’enfant ou de celui-ci devenu adulte, bref c’est une question de dosage, sur laquelle même les meilleurs techniciens et acteurs peuvent se ramasser.Bref, un des meilleurs films de 2016, comme vous pouvez le voir dans monclassement des meilleurs films de l'année sur mon blog, où se trouventégalement des critiques (illustrées et avec quelques extraits) sur quelques unsdes films de l'année : https://7emeart.wordpress.c...