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Synopsis
Juin 1944, la France est toujours sous l’Occupation allemande. L’écrivain Robert Antelme, figure majeure de la Résistance, est arrêté et déporté. Sa jeune épouse Marguerite, écrivain et résistante, est tiraillée par l'angoisse de ne pas avoir de ses nouvelles et sa liaison secrète avec son camarade Dyonis. Elle rencontre un agent français de la Gestapo, Rabier, et, prête à tout pour retrouver son mari, se met à l’épreuve d’une relation ambiguë avec cet homme trouble, seul à pouvoir l’aider. La fin de la guerre et le retour des camps annoncent à Marguerite le début d’une insoutenable attente, une agonie lente et silencieuse au milieu du chaos de la Libération de Paris.
Chaque magazine ou journal ayant son propre système de notation, toutes les notes attribuées sont remises au barême de AlloCiné, de 1 à 5 étoiles. Retrouvez plus d'infos sur notre page Revue de presse pour en savoir plus.
Avec Hiroshima mon Amour d’A Resnais, La Douleur d’E Finkiel est une des adaptations les plus réussies de Duras qui parvient par l’écriture à reconstituer presque organiquement ce sentiment. Y sont filmées la douleur qui se lit en permanence sur le visage de l’actrice et sa pleine représentation. A tel point que le film est un spectacle de cette douleur. La dualité s’incarne de plusieurs façons : les scènes fantasmées du ...
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Cinemadourg
547 abonnés
1 276 critiques
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2,5
Publiée le 16 décembre 2021
Nous allons suivre, entre 1944 et 1945 à Paris, l'attente angoissée d'une femme dont le mari résistant a été arrêté puis déporté en Allemagne.
Ne pas savoir quand l'être aimé reviendra (et s'il sera de retour un jour) est terrible et douloureux.
Adapté du roman éponyme de Marguerite Duras publié en 1985, l'insoutenable espoir de cette femme est incarné ici par une magnifique Mélanie Thierry portant à elle seule toute la puissance ...
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selenie
3 927 abonnés
5 751 critiques
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3,0
Publiée le 25 janvier 2018
Emmanuel Finkiel s'attaque à Marguerite Duras en réalisant et écrivant l'adaptation de son roman éponyme. On peut être déçu par le traitement des liens humains de Marguerite avec les autres protagonistes. Dyonis est son amant mais ça reste à peine effleuré, la relation avec le Gestapiste Rabier serait ambigüe, elle est ici très claire. Ensuite c'est l'abus de la voix Off, omniprésente qui ajoute un ton pompeux à l'ensemble, qui ...
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Un visiteur
0,5
Publiée le 30 janvier 2018
Pourtant intéressé par le sujet et l'oeuvre de Duras, j'aurais aimé me sentir touchée par ce que traverse le personnage. Or, à part un profond ennui, une cruelle indifférence, rien malheureusement ne transpire de ce film et c'est bien dommage. On se sent totalement à distance, indifférent. J'aurais pourtant souhaité, d'un point de vue moral, ne pas m'ennuyer devant un film évoquant la déportation : si l'enjeu était d'éveiller la ...
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Cette adaptation de "La Douleur" de Marguerite Duras vient à l'origine d’Elsa Zylberstein et de David Gauquié qui ont proposé à Emmanuel Finkiel d'en écrire le scénario. Ce dernier avait par ailleurs été bouleversé par la lecture de ce roman quand il avait 19 ans. Le metteur en scène explique : "Cette femme qui attend le retour de son mari des camps de concentration et, alors que tout le monde revient, lui ne revient pas... Ce personnage faisait
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Pas un biopic
La Douleur n'est pas un portrait de Marguerite Duras et Emmanuel Finkiel ne voulait pas en faire un biopic. Le réalsiateur confie à ce sujet : "Le cahier des charges au cinéma, par le fait même que tu incarnes, t’oblige à te positionner, à présupposer des choses. Mais je l’ai fait plutôt en amenant Marguerite au niveau de ce qu’est un être humain et qui réagit comme un être humain, pas comme un écrivain. Moi, je ne connais pas d’écrivain, je conn
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Le choix Mélanie Thierry
Etant donné que, dans son récit, Marguerite Duras prend de la liberté avec ce qui est réellement arrivé, son personnage est en partie fictif. Ainsi, Emmanuel Finkiel a pu se libérer de l’impératif de la ressemblance en ce qui concerne le choix de la comédienne principale. Le cinéaste a alors cherché une actrice qui ait l’épaisseur nécessaire et qui puisse porter à la fois les traces de la jeunesse de Duras à l’époque et les traces de sa maturité
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Je le regarde en ce moment sur my canal holala magimel il est devenu difforme un petard enorme un bide enorme pff ben dis donc il craint
Bud
Pourtant assez fan de l’univers de Duras, et après lecture des critiques flatteuses, suis perplexe.Le parti pris photo plombe, à mon avis, passablement le film. Le choix du non-éclairage, l’omnipresence de plans très rapprochés, l’abus de flou, finit par donner à cette œuvre trop longue une atmosphère artificielle, en décalage avec la volonté, peut-être, de donner un rendu naturel. Mais il est vrai que la photo n’est pas tout dans un film.
I'm A Rocket Man
La douleur est un bon film avec un casting intéressant, une histoire alléchante mais malheureusement le rendu est trop soporifique et mou pour captiver pendant 2 heures !! C'est pompeux, pénible et un brin bobo et le thème de la seconde guerre mondiale devient tellement lassant que là c'en est trop !! Je n'ai pas accroché et j'ai eu beaucoup de mal à ne pas m'endormir !! Trop c'est trop !
defleppard
Bien durant les deux premiers tiers du film, puis cette fin, où les monologues narratifs prennent trop le dessus, et amènent le fait que l'on veut en finir avec le visionnage de cet opus, dommage...2 étoiles et demie...!!!!!!!!!!!!
Pea75
Mais pourquoi les réalisateurs s'obstinent-ils à donner des rôles à Benjamin Biolay ?!!A part son extrême prétention qui dégouline même à travers un écran, rien ne sort de ce type, un pétoncle jouerait mieux.Je passe sur Grégoire Leprince-Ringuet qui, quel que soit le rôle qu'on lui donne, est simplement mauvais, heureusement que son personnage reste très secondaire.Benoît Magimel assure le job durant la 1ère partie, c'est quasiment le seul point positif de ce pensum. Quant à Mélanie Thierry, elle n'est pas vraiment à la hauteur non plus... en Princesse de Montpensier ça allait encore, mais là...Outre les rôles et le travail d'acteur qui semble inexistant, le réalisateur a sans doute voulu rendre une certaine sorte d'esthétisme, avec ses flous mal venus, ses dédoublements de personnages et cette voix off récitante à qui l'on a envie de crier Réveille-toi... mais de mon point de vue, c'est simplement raté.Dommage, l'histoire est intéressante, mais le film est mauvais.
Netsuko T.
Ta phrase est complètement stupide.
Netsuko T.
Jolie !
dagrey1
Voilà qui est argumenté....
Henri H.
mais c’était de braves qui sont responsable de quelques 20 millions de Morts
Henri H.
Stupide !!
dagrey1
La douleur peut être.... l'ennui, certainement...
Newstrum
Une adaptation fidèle et très réussie du recueil de récits de Marguerite Duras. Finkiel a le mérite assez rare dans le cinéma français contemporain de rechercher par l'image des équivalences visuelles aux impressions éprouvées par Duras attendant le retour de Robert Antelme déporté à Buchenwald pendant la seconde guerre mondiale : longues focales floutant l'arrière plan (il en abuse d'ailleurs un peu), immeuble qui tangue, dédoublement de Duras dans le plan pour souligner le dédoublement propre à l'écriture. L'interprétation est remarquable, notamment Mélanie Thierry en Duras. Bref, le film vaut mieux que ce que l'on pourrait imaginer et mérite les louanges critiques. A voir, y compris quand on n'aime guère Duras. Voir ma critique complète sur mon blog : https://newstrum.wordpress....
Christoblog
Plutôt chiant : http://www.christoblog.net/...
gerard d.
encore un qui n'a rien compris !!!
gerard d.
ça veut dire quoi ?
Netsuko T.
Encore un film sur la WW2.Étant donné que tout le monde n'en a plus rien à faire de cette période, le sera un échec malgré la com dessus.
Dublondet
Sublime,forcément sublime...sans même avoir vu le film.
Netsuko T.
ESt ce que les allemands sont montrés comme des méchants ?