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Synopsis
Avertissement : des scènes, des propos ou des images peuvent heurter la sensibilité des spectateurs
Ayka vient d'accoucher. Elle ne peut pas se permettre d'avoir un enfant. Elle n'a pas de travail, trop de dettes à rembourser, même pas une chambre à elle. Mais c'est compter sans la nature, qui reprendra ses droits.
Chaque magazine ou journal ayant son propre système de notation, toutes les notes attribuées sont remises au barême de AlloCiné, de 1 à 5 étoiles. Retrouvez plus d'infos sur notre page Revue de presse pour en savoir plus.
J'avais hâte de voir ce film car l'actrice a reçu le prix d'interprétation féminine à Cannes en 2018 et je trouve que c'est parfaitement et amplement mérité.
Cette actrice a fait une prestation remarquable et hors du commun, à saluer vraiment.
C'est un drame qui se passe en Russie et cela ne rigole pas du tout.
Du début à la fin, impossible de décrocher cette histoire terrible, de tout ce qui arrive à cette pauvre Ayka.
Il n'y a pas ...
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desiles ben
29 abonnés
204 critiques
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5,0
Publiée le 29 janvier 2019
De la douleur d'être une femme pauvre dans une société impitoyable. Ce film en forme de coup de poing narre le destin tragique d'une jeune Kirghize dans un Moscou glacial. Son tort : être incapable de rembourser l'argent qu'elle a emprunté pour ouvrir un atelier de couture. Le spectateur suit donc son errance pour échapper à ses créanciers. Même si les coups sont rares, le film est d'une grande brutalité. Murs lépreux, crasse, cris, ...
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Yves G.
1 141 abonnés
3 155 critiques
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3,5
Publiée le 19 janvier 2019
Ayka a vingt-cinq ans. Elle a quitté le Kirghizistan pour la Russie dans l'espoir d'une vie meilleure. Mais elle accumule les déboires à Moscou. Logée par un marchand de sommeil dans un appartement communautaire surpeuplé, elle est exploitée par des employeurs qui profitent de son statut de sans papiers. Pour lancer un petit atelier de couture, elle s'est endettée et est maintenant harcelée par ses créanciers aux pratiques mafieuses. ...
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Un visiteur
4,0
Publiée le 25 janvier 2019
Derrière le drame, Une description sans concession de la Russie de Poutine ;superbe interprétation de l'actrice principale.
Samal Yeslyamova a remporté le Prix d'interprétation féminine au Festival de Cannes 2018. Ayka a également été sélectionné dans les festivals suivants : -Festival du film de Cottbus - Prix du Meilleur Film-Festival International Tokyo FILMeX - Prix de la Meilleure actrice-Festival International du film de Haïfa - Sélection officielle -Festival International du film de Bergen - Prix du Meilleur film-Festival International du film d'Antalya - Prix
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Note d'intention
Selon son réalisateur, Ayka "parle de nous tous. De ce qui arrive lorsque les relations entre les gens et avec leur environnement se détériorent, au point que l’individu lui-même s’abîme moralement. Seules la vie et la nature peuvent forcer un être humain à réévaluer son existence afin de la changer, parfois même contre sa volonté".
Une statistique stupéfiante
En 2010, dans les maternités de Moscou, 248 nouveaux-nés ont été abandonnés par leurs mères, venues du Kirghizstan. C'est cette donnée, lue dans un journal, qui a fait s'interroger le réalisateur : "Qu’est-ce qui pouvait les forcer à commettre un acte aussi peu naturel pour une femme, surtout venant d’une culture aussi intensément construite autour des liens familiaux ?"
Avec Ayka, le cinéaste Sergueï Dvortsevoï nous partage le quotidien d'une jeune sans-papier kirghize, endettée jusqu'au cou, à la santé fragile, jeune mère ayant abandonné son bébé et peinant à trouver du travail. Bref, pas de quoi se marrer ! La démarche du cinéaste et cette histoire dramatique rappelle sur bien des aspects le Rosetta des frères Dardenne. Une similitude que l'on retrouve aussi dans la réalisation avec cette filature du personnage principal via la caméra à l'épaule. Une manière de faire pas toujours maîtrisée et souvent brouillonne. Le problème de Dvortsevoï et qu'il en fait trop et pas forcément là où il faut. Trop froid, trop dramatique, trop de plan serrés sur son actrice,... et pas assez dans la psychologie, dans l'empathie, dans la nuance,... Du coup, il manque à Ayka cette intensité émotionnelle et cette réflexion que l'on attend de ce genre de cinéma social. L'ensemble n'est pas inintéressant mais est dépourvu de l'essentiel : d'une âme.
Christoblog
Une claque pas forcément agréable : http://www.christoblog.net/...
StoRmEy
Ça plaira difficilement. Très cru et pénible à regarder... mais non dénué d'intérêt pour autant