La Morsure du crotale

Une idée plutôt originale, une bande annonce qui nous donne envie mais que c'est long et une fin vraiment catastrophique... Baser un scénario sur qui je vais tuer, comment je vais le tuer, et en arriver à une conclusion comme ça...Tout ça pour ça finalement, inutile... 2/5

C'est treeeeees long pour raconter pas grand chose ... Dommage

Difficile de tenir 1h30 avec qu'une seule idée, même si celle ci est plutot interessante 2/5

je viens de commencer le film , y a 10 mn , alors attendez que je le finisse pour vous donner mon avis

J'ai pas du tout accroché au film et j'ai franchement pas compris la fin du film non plus lol ..

Netflix traite un peu trop les mêmes sujets ces derniers temps comme La Fracture sortie récemment...pas mal....plus réussi que La Fracture.....3 étoiles...!!!!

J'ai aimé. Voilà un bon film tiré d'une idée originale quoique un peu cousue de fil blanc: une jeune mère est victime d'une malédiction d'outre-tombe après avoir vu sa fillette mordue par un crotale dans le désert américain. Ah, c'est justement pour ça que l'outback américain me fout autant les jetons! Ça grouille de ces sales bestioles. Impossible d'y échapper. Alors si en plus ces bestioles servent d'instruments à un groupe de fantômes mal intentionnés et bien désireux de perpétuer une tradition sanglante...Zak Hilditch me plaît. C'est un réalisateur intéressant qui filme à l'ancienne. Chez lui, pas de gros effets tape-à-l'oeil à la Marvel, pas de scènes d'action à tort et à travers, pas de jump-scares débiles, bref, pas de racolage; il fait vraiment du cinéma, prend le temps de raconter son histoire, de planter le décor et d'installer une atmosphère pesante. N'en déplaise aux fanas de films d'action vides et bien bourrins, où le héros doit être super-costaud et où tout doit aller vite sinon c'est nul! Hilditch fait du cinéma épuré et dans l'horreur psychologique, avec une dose de surnaturel. Dans son précédent film, 1922, d'après Stephen King, il contait l'histoire d'un fermier qui voyait le meurtre comme seule échappatoire pour garder sa ferme. Rattlesnake est du même topo - à une grosse différence près, ici l'héroïne n'a pas du tout le choix. Plus le film avance, plus on sent le désespoir de cette jeune femme prête à tout pour sauver son adorable fillette d'un destin atroce. Après avoir tenté et échoué à la manière douce dans un hôpital, elle n'aura plus d'autre recours que la manière forte (arme à feu, poignard). Mais cette manière-là, ce n'est vraiment pas son truc... Le film avance implacablement, en forme de course contre la montre autant que d'une initiation, par une mère ordinaire, au monde de la violence et de la mort. Chez le réalisateur, le mal transpire de partout; qu'il soit vivant ou mort, l'homme n'est qu'un loup pour l'homme, surtout dans des lieux isolés (un puits dans 1922, le désert dans Rattlesnake) où il est si facile de faire disparaître un corps. Et les fantômes sont là pour infliger punitions et autres malédictions sur les vivants. De ce point de vue, Rattlesnake se termine mieux que 1922, mais on devine que pour cette jeune mère, plus rien ne sera comme avant... Comment s'en sortira-t-elle, toute seule, avec une enfant en bas-âge? Un bien curieux film à tous les égards, nihiliste et désespéré, qui nous rappelle qu'on est tous promis à la mort en naissant. Un réalisateur vraiment intéressant, non conformiste, à surveiller!

Le 25 Octobre sur Netflix.