Magnifique film sur la cruauté humaine.
Filmé en caméra subjective, l’action se déroule au travers du regard contemplatif d’un Bull Terrier nommé Baxter.
De prime abord tronquée par sa petite taille, simplifiée par sa condition animale, la vision que le chien a du monde va cependant se révéler d’une acuité et d’une lucidité effrayantes.
Baxter raconte, au travers d’une voix paisible et monotone, la quête qu’il va ...
Lire plus
Yetcha
852 abonnés
4 359 critiques
Suivre son activité
4,0
Publiée le 15 janvier 2016
Un film noir, original, une voix off flippante, des scènes dures et froides. Vous ne regarderez plus jamais un bull terrier de la même façon. Ce qui m'est arrivé il y a 25 ans et aujourd'hui encore, c'est le même regard. Un très bon film.
rogerwaters
137 abonnés
1 089 critiques
Suivre son activité
4,5
Publiée le 22 décembre 2016
Vu à l’époque lors de sa diffusion sur Canal , Baxter m’avait interpellé par son aspect étrange et inconfortable sans que j’en saisisse vraiment tous les tenants et aboutissants car j’étais adolescent et donc pas encore assez mûr pour en comprendre les subtilités. Revu dernièrement, le film a acquis pour moi une valeur supplémentaire d’autant qu’il est issu de l’esprit tortueux de Jacques Audiard. Et l’on reconnaît ici ...
Lire plus
VodkaMartini
45 abonnés
410 critiques
Suivre son activité
5,0
Publiée le 29 septembre 2006
Très étrange film, assez bien maitrisé, où l'empathie avec l'animal se fait très facilement (trop facilement?) non pas en jouant sur la sympathie et la pitié mais bien sur le pire de ce qui nous habite. Volontiers misanthrope, "Baxter" n'est pas la pour plaire. Bluffant!
Directeur de la photographie sur Baxter, Yves Angelo passera ensuite à la réalisation en 1994 avec Le Colonel Chabert.
Sélectionné à Avoriaz
En 1989, Baxter fut sélectionné pour la compétition officielle du festival fantastique d' Avoriaz, mais ne remporta aucun prix.
Une idée pas si originale
Ce n'est la première que l'on voit au cinéma un chien pensant ou même parlant. En effet, cette idée était déjà la base de You never can tell, un film de Lou Breslow de 1951, dans lequel un chien est réincarné en inspecteur de police et enquête sur une mystérieuse et excentrique millionnaire. Par ailleurs, en 1997, Alain Chabat reprennait encore ce thème avec sa comédie familiale: Didier, césar du meilleur premier film cette année là.
Un de mes plus mauvais souvenir de cinéma. Faillit sortir avant la fin. Vu jusqu'au bout car j'avais payé. Quelle Erreur!!! Un film sur la violence au point d'en devenir nauséabond.
Pascal37
Un très bon film dramatique à l'humour parfois noire mais tellement bien amenée que c'est un plaisir agrémenté par une voix off incroyablement pesante. Pas un fantastique comme mentionné, nous sommes "tout simplement" dans la tête d'un bull terrier qu'est Baxter tourmenté comme surement beaucoup de chien par les agissements de ses maitres. Si la violence (souvent gratuite) ici exposée peut paraitre indigeste et malsaine, on se rend compte que les pré-supposés violents ne sont en faite, pas le monde canin (à l'exception du danger) mais d'autres mammifères terriens sacrément plus prédateurs, complexes et sans scrupules. Un film qui permet de méditer. Plus de 20 ans et toujours d'actualité. Dommage qu'il soit si court et mériterait un remake. La voix "humaine" de Baxter est terrible. 4/5 sans hésiter !!!