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Synopsis
Au XIIe siècle, alors que le Japon traverse une guerre civile, la belle servante Kesa est utilisée pour détourner l’attention des rebelles de la famille impériale. L’un des samouraïs qui composent son escorte tombe violemment amoureux d’elle, au point de demander sa main. Mais Kesa est déjà mariée…
Chaque magazine ou journal ayant son propre système de notation, toutes les notes attribuées sont remises au barême de AlloCiné, de 1 à 5 étoiles. Retrouvez plus d'infos sur notre page Revue de presse pour en savoir plus.
Un très bon film qui démarre comme une histoire de samouraïs mais qui très vite devient une tragédie intense (quoi que fort classique). Scénario prenant et des images aux couleurs chaleureuses et contrastées, des interprètes étonnement sobres.
Jean-François S
32 abonnés
665 critiques
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4,0
Publiée le 29 septembre 2006
"La porte de l'enfer" est un grand classique du cinéma japonais et fut à l'époque sa carte de visite auprès du cinéma occidental. Couronné par deux Oscars et la Palme d'Or de Cannes, le film acclamé pour son exotisme et ses merveilleuses couleurs. Aujourd'hui l'exotisme ne joue plus, Kurosawa a ouvert la porte du cinéma nippon au monde et les merveilleuses couleurs nous paraissent ridiculement kitch. Mais cela n'affecte pas l'histoire ...
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weihnachtsmann
712 abonnés
4 621 critiques
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4,0
Publiée le 6 août 2021
Celui qui a dépassé la porte de l'enfer ne peut plus revenir en arrière et les rideaux ont beau pleurer ainsi que les bougies qui frissonnent de l'air ambiant tourmenté par le désir fou de cette femme, le retour en arrière ne sera plus possible. Évidemment le film est tout entier tourné vers cette dernière scène. On y ressent davantage de fierté que de désir mais ce n'est pas grave, l'histoire nous porte vers ce drame.
Un visiteur
3,5
Publiée le 31 mars 2013
Le tout premier film japonais en couleur et une palme d'or! C'est assez incroyable, il faut regarder cette oeuvre! Malheureusement, l'édition ("Collection Palme D'or) est de très mauvaise qualité. Les images sont mauvaises (bon en même temps c'est le premier en couleur) mais en plus le son n'est pas parfait et pour ajouter que certains dialogues ne sont tout simplement pas traduit! Donc on manque quelques lignes, rien de bien grave mais assez ...
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Metteur en scène de La Porte de l'enfer, Teinosuke Kinugasa est l'un des principaux artisans de la découverte par le public occidental du cinéma japonais. Réalisé en 1928, son Le Carrefour ou Ombres a Yoshiwara est ainsi le premier film du Pays du Soleil levant à jamais avoir traversé les mers vers les salles europénnes, avant que La Porte de l'enfer ne cumule les récompenses quelques vingt-cinq années plus tard.
Une production Nagata
La Porte de l'enfer marque la première des quatre collaborations entre son réalisateur Teinosuke Kinugasa et son producteur Masaichi Nagata. Egalement producteur du mondialement célèbre Rashomon d'Akira Kurosawa en 1950, Masaichi Nagata peut se targer d'avoir participé à la vague du cinéma japonais dont la popularité a explosé en Europe dans les années 50.
Retouvailles avec Kazuo Hasegawa
La Porte de l'enfer est également l'occasion pour le réalisateur Teinosuke Kinugasa de retrouver l'un de ses acteurs fétiches, Kazuo Hasegawa, au générique de six des longs métrages du cinéaste, dont le célèbre Le Carrefour ou Ombres a Yoshiwara en 1928.