Le Retour

Le Retour du Grand Gable d'après guerre, pour un film en demi-teinte, où la guerre est bien proprette, studio oblige, bien légère, comme le ton de ce film qui n'arrive jamais à nous emporter dans le drame de cette romance. Pour ce Retour, les studios ont voulu une belle histoire d'amour, compliquée, semée d'embuches, en gardant le côté glamour, mais tout en respectant la morale, faut pas pousser non plus. Lana Turner, en infirmière sur ...
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Mervyn LeRoy n'est pas n'importe qui. Son seul tort est d'avoir excellé dans tous les genres cinématographiques et d'être impossible à ranger dans une case. Le mélodrame de guerre est cependant son domaine de prédilection, avec son chef d'oeuvre : La valse dans l'ombre. Le retour n'est pas loin de le valoir. Lui manque un montage plus serré et, aussi paradoxal que cela puisse paraître, un peu moins de pudeur. On sort les mouchoirs quand ...
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Mervyn LeRoy était un grand maître du mélodrame. "Prisonniers du passé" était très émouvant, "Ville haute, ville basse" remarquable par son intelligence et "La Valse dans l'ombre" est carrément un authentique chef d'oeuvre qui est sans conteste un des deux-trois plus beaux représentants du genre. Donc ici avec ce metteur en scène, ça aurait pu fonctionner mais sans être deshonorant on a pas du tout la magie qui se dégageait des trois ...
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- Dans ce film plutôt méconnu de Mervin LeRoy, c'est la moins la thématique du "retour" après 1945 dont il est question mais de la rencontre mélodramatique plutôt improbable entre Clark Gable et une Lana Turner méconnaissable qui a troqué sa sensualité sulfureuse de femme fatale pour un uniforme d'infirmière sur le front , à la fois gouailleuse , espiègle et baroudeuse. L'occasion de découvrir ici une actrice à la palette ...
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