Le Géant de Thésalie

La naïveté du cinéma populaire italien, dans un péplum mythologique. Certaines séquences ont un charme réel. Par exemple quand le film va vers une forme de magie, de merveilleux (les compagnons de Jason transformés en moutons doués de parole par des magiciennes). L’arrivée en Colcide, la prise de la toison d’or sont visuellement superbes, presque des tableaux de De Chirico. Des scènes qui haussent le film au-dessus d’un simple ...
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Péplum fauché et un peu sage, mais néanmoins franchement sympathique. Le charme opère et c'est là le principal. Le scénario adapte le mythe de Jason et la toison d'or mais en permettant pas mal de liberté et incluant des éléments issus du mythe d'Ulysse. Pour l'info, le réalisateur, Riccardo Freda, avait déjà signé auparavant un autre péplum, intéressant, en 1952 : Spartacus.