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Synopsis
Dernière séance avant que cette salle de cinéma ferme ses portes pour toujours. Un jeune homme d'origine japonaise entre à l'intérieur du cinéma pour se protéger de la pluie. L'ouvreuse infirme et le projectionniste n'ont jamais eu l'occasion de se rencontrer bien qu'ils travaillent tous les deux dans le même cinéma. Puisque cette nuit est leur dernière chance, la jeune femme a envie de partager son fortune cake avec le beau projectionniste. Mais quand elle se rend dans la cabine de projection, il n'est pas là. Elle refuse de quitter cet endroit avant de l'avoir revu. Elle se met alors à sa recherche dans le dédale du cinéma. Sur l'écran géant passe Dragon inn, un film d'épée chinois à succès des années 60. L'homme japonais remarque deux individus dans la salle qui ressemblent aux acteurs du film. Plus âgés, assis dans ce cinéma vide, ils regardent et se remémorent...
Chaque magazine ou journal ayant son propre système de notation, toutes les notes attribuées sont remises au barême de AlloCiné, de 1 à 5 étoiles. Retrouvez plus d'infos sur notre page Revue de presse pour en savoir plus.
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2 377 abonnés
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4,0
Publiée le 4 juin 2016
De Tsai Ming-liang je n'ai vu que les rebelles du Dieu néon, qui m'avait laissé assez dubitatif je crois bien. J'avais coupé la saveur de la pastèque après trente minutes alors qu'il passait à minuit sur Arte parce que je m'endormais (mais ce n'était pas la faute du film). Et j'ai oublié un peu ce qu'étaient ces deux films, la surprise en voyant Goodbye, Dragon Inn n'est est que plus grande.
Ce film m'a fait penser à autres films qui ...
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La_Mort_Dans_L_Oeil
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25 abonnés
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4,5
Publiée le 28 juillet 2010
abandonnés dans le noir, cantonné dans l’enceinte d’une vieille salle de cinéma finissante à l’autre bout du monde, les lumières ne se rallumeront qu’à la toute fin. Un baroud d’honneur jusqu’au-boutiste, sombre, ténébreux, qui se retire peu à peu, comme un artiste quitte la scène et ferait ses adieux muets devant une salle déserte. Un ballet mutique de solitudes boiteuses. Un film évidé. Un autre film, projeté dans la ...
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Un visiteur
4,0
Publiée le 16 août 2010
Quoi de plus doux que de sentir la caresse duvetée d’une oeuvre cinématographique qui prend le temps d’écouter le silence. Qui prend son temps, épousant le rythme lent de l’un des protagonistes, l’ouvreuse claudicante qui erre pendant toute la durée du film dans les méandres d’un vieux cinéma taiwanais.
A l’intérieur des plans presque immobiles s’étirant jusqu’à épuisement (au confluent de la fixité épurée qui sied ...
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stillpop
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67 abonnés
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2,0
Publiée le 10 juillet 2011
Film d'auteur mais surtout d'un photographe plus que d'un cinéaste, avec des scènes fixes de plus d'une minute sans aucune action, vous voilà prévenu !
Pourquoi on ne s'en va pas ? Parce qu'une petite pincée d'humour ou se sentiments nous récompense parfois.
On reste aussi parce que le rapport spectateur assis qui regarde un spectateur assis a son charme, et son signifiant. Cela dit, au moins trois personnes ont quittés la salle !
Le ...
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Le réalisateur Tsai Ming Liang a choisi de situer le film dans un vieux cinéma. Il raconte : "Je rêve souvent de vieilles salles de cinéma. A Kuching, en Malaisie, où je suis né et où j'ai grandi, il y a sept ou huit vieux cinémas. Dès que j'ai eu 3 ans, mon grand-père m'a emmené voir des films. Un de ces cinémas s'appelait l'Audien. (...) Le caissier du cinéma était un vieux monsieur infirme. Lorsqu'un enfant atteignait une certaine taille,
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...prolongés par la fiction
Pendant le tournage de Et là-bas, quelle heure est-il ?, le réalisateur a eu besoin de tourner des scènes dans un cinéma. C'est dans la banlieue de Yung-Ho que Tsai Ming Liang, l'a trouvé. Trois mois après le tournage, le cinéma a fermé ses portes. Le cinéaste ajoute : "Un jour, par hasard, j'ai rencontré son propriétaire qui m'a annoncé que la salle allait être détruite. J'ai aussitôt appelé mon producteur, Hung-Chih Liang, pour lui demande
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Un hommage aux arts martiaux
Dragon Inn a été le premier film de l'acteur Tien Miao, un acteur très réputé en Chine et qui a également été le superviseur du scénario. Le réalisateur Tsai Ming Liang ajoute : "J'ai vu ce film quand j'avais 11 ans. C'est le film d'arts martiaux le plus impressionnant que j'ai vu enfant. Le son de la flûte traversière dans le film me fait toujours ressentir l'immensité et la solitude du monde des arts martiaux. King Hu [le réalisateur du f
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