Mon compte
    Brillante Mendoza

    Réalisateur

    Année Titre Métier Note spectateurs
    2022 Apag Réalisateur -
    2018 Alpha - The Right to Kill Réalisateur
    2,7
    2017 Amo Créateur/Showrunner -
    2016 Ma' Rosa Réalisateur
    3,4
    2015 Taklub Réalisateur
    3,4
    2013 Venice 70: Future Reloaded Réalisateur -
    2012 Thy Womb Réalisateur
    3,3
    2012 Captive Réalisateur
    2,6
    2011 60 Seconds of Solitude in Year Zero Court métrage Réalisateur -
    2011 Quattro Hong Kong 2 Réalisateur -
    2009 Kinatay Réalisateur
    2,1
    2009 Lola Réalisateur
    3,3
    2008 Serbis (Service) Réalisateur
    2,8
    2007 Pantasya Réalisateur
    2,6
    2007 John-John Réalisateur
    3,6
    2007 Tirador Réalisateur
    3,2
    2006 Kaleldo Réalisateur
    3,3
    2006 Manoro Réalisateur -
    2006 Manoro Réalisateur -
    2005 Masahista Réalisateur
    3,1

    Scénariste

    Année Titre Métier Note spectateurs
    2017 Brillante Mendoza Presents Créateur -
    2012 Captive Scénariste
    2,6
    2006 Kaleldo Scénariste
    3,3
    2005 Masahista Scénariste
    3,1

    Equipe technique

    Année Titre Métier Note spectateurs
    2009 Lola Concepteur de production
    3,3
    2007 Pantasya Directeur de la photographie
    2,6
    2007 Tirador Directeur de la photographie
    3,2
    2006 Manoro Directeur de la photographie -

    Production

    Année Titre Métier Note spectateurs
    2019 Verdict Producteur délégué
    3,2
    2018 Alpha - The Right to Kill Producteur exécutif
    2,7
    2016 Imago Court métrage Producteur
    3,0
    2016 Ma' Rosa Producteur délégué
    3,4
    2012 Captive Coproducteur
    2,6
    2006 Kaleldo Producteur
    3,3
    Commentaires
    • ARMELLE BARGUILLET HAUTELOIRE
      Le dernier film du cinéaste philippin Brillante Mendoza Lola, projeté en ouverture du 12e Festival du Film Asiatique de Deauville, se déroule à Manille, dans un quartier pauvre, inondé par les pluies de la dernière mousson. Là, vit une grand-mère dont le petit-fils vient d'être assassiné. La première scène nous la montre sous la pluie avec l'un de ses petits-enfants qui tente désespérément d'allumer une bougie qu'elle désire déposer à l'endroit même où, la veille, son petit-fils a été poignardé. Mais les rafales de vent, la pluie intense qui tombe en lourdes vagues ne cessent d'éteindre la flamme et nous voyons la vieille femme lutter contre les éléments comme elle a toujours lutté contre les duretés de la vie. Mendoza nous dépeint sa capitale comme une sorte de nasse immense où sont pris en otages de la pauvreté, de l'eau, un petit peuple de gens dignes qui donnent à cette misère une sorte de grandeur. Rien de pleurnichard dans le portrait de ces deux femmes âgées autour desquelles s'articule l'histoire, l'une s'efforçant à surmonter son deuil, l'autre la douleur de savoir son petit-fils criminel. Elles finiront par trouver un accord amiable qui permettra au jeune délinquant de ne pas s'abimer davantage dans l'atmosphère glauque d'une prison. Tout cela nous est raconté avec un réalisme empreint d'une profonde humanité, par petites touches, en une suite de scènes qui nous fait partager dans les détails les plus banals, mais aussi les plus touchants, le quotidien de ces familles qui luttent afin de survivre au milieu d'innombrables difficultés avec un courage extraordinaire. Une réussite.
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