Naissance
21 avril 1935
(Pittsburgh, Pennsylvanie - Etats-Unis)
Décès
18 mai 2021
à l'age de 86 ans
(Wilton, Connecticut - Etats-Unis)
49
ans de carrière
37
films et séries tournés
Biographie
Né d'une mère travaillant dans le magasin familial et d'un père vendeur de fournitures, Charles Grodin trouve son premier rôle au cinéma dans 20.000 lieues sous les mers en 1954, celui d'un personnage non crédité d'un batteur. Le jeune acteur enchaîne ensuite avec plusieurs apparitions dans des séries, avec en parallèle des rôles au cinéma dans des films plutôt marquants comme Rosemary's Baby (1968), Catch 22 (1970), King Kong (1976) ou encore Le Ciel peut attendre (1978). Ses rôles gagnant en importance, Charles Grodin incarne un enquêteur dans Coup de soleil et un avocat dans Comme au bon vieux temps. Se spécialisant dans la comédie, le comédien est à l'affiche de La Grande aventure des Muppets (1981), The Lonely Guy (1984) ou encore Parle à mon psy, ma tête est malade (1988). En 1988, Charles Grodin trouve l'un de ses rôles les plus marquants dans le ...
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Notamment célèbre pour son rôle de George Newton, attendrissant et colérique père de famille dans "Beethoven", l'acteur…
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Commentaires
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Plume231
Le Brise-coeur (1972) d'Elaine May
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Synopsis : Lenny vient de se marier. Il rencontre et tombe amoureux de Kelly alors qu'il est en lune de miel. Lenny veut se séparer de sa femme pour séduire Kelly, mais il se heurte au père de celle-ci.
[img]http://2.bp.blogspot.com/_p1gx...[/img]
Critique : Beaumarchais a fait dire une phrase superbe à Figaro dans "Le Barbier de Séville" : "Je me presse de rire de tout, de peur d’être obligé d’en pleurer". On a envie de l'appliquer à ce film mais il faut reconnaître que le malaise a tendance à beaucoup prendre le pas sur le rire malgré les efforts que l'on peut faire pour avoir l'effet inverse. La mise en scène et la direction d'acteurs, qui sont tous très convaincants, sont assez proches de celles d'un John Cassavetes, et c'est donc avec un gros vernis de réalisme que l'on suit les actes d'un type attachant, assez sympathique mais un brin sociopathe et stupide qui a tendance à grandement prendre des fantasmes pour des réalités. La fin très ambiguë laisse présager le pire dans ce sens. Et par l'intermédiaire de la vie du protagoniste, on distingue très bien la médiocrité de la vie des classes moyennes américaines donc sensation de malaise renforcée. Une oeuvre bien des années 70, période où on avait pas peur de voir les choses, surtout quand elles sont désagréables, en face.
Note : 14/20 (***)
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Plume231
Midnight Run (1988) de Martin Brest
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Synopsis : Dans le métier de Jack WALSH, chasseur de primes, l'expression midnight run qualifie la proie facile, le bon plan qui peut rapporter gros. 100 000 dollars par exemple, pour retrouver le Duc, charitable comptable d'un caïd du milieu, en cavale après avoir dérobé 15 millions à son dealer de patron pour les reverser à des oeuvres de charité. Du gâteau pour Jack. L'accompagner à Los Angeles s'avère plus indigeste, le FBI, véxé, entend récupérer ce témoin à charge, la mafia a comme des idées de revanche et surtout, surtout, le Duc se révèle un phénoménal emmerdeur...
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Critique : Le prototype même du road movie qui est surtout prétexte à un buddy movie. Le film est un peu long et il manque parfois de rythme. Mais Robert De Niro montre bien avant "Mafia Blues" qui est totalement à l'aise dans le registre très difficile de la légèreté et trouve à un partenaire à sa mesure avec Charles Grodin, pourtant plus souvent second couteau, excellent en emmerdeur. "Midnight Run" tient donc surtout à un duo d'acteurs irrésistibles mais aussi à quelques scènes et dialogues très drôles. Un bon moment sans se prendre la tête à passer.
Note : 13/20 (***)
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