Une fresque patapouf où les femmes sont belles comme dans une publicité pour cosmétiques et où l'on parle de liberté comme dans un roman de Barbara Cartland.
Dans ce remake très américanisé, transposé à New York, ne reste que le très avantageux physique de Jude Law. Pour certain(e)s, c'est déjà inestimable...
Sarah Michelle Gellar, ex Buffy à la télé, se retrouve maintenant au cinéma, dans une maison hantée à Tokyo, avec un enfant dans un placard, plein de musique qui grince et des trucs dans le noir qui font peur...La routine.
Le deuxième film d'Orso Miret explore de façon très physique (...) cette indécision du héros: rester un fils du pays ou devenir un futur père qui choisit ses propres attaches.
Romanesque et foisonnant (trop ?), le nouveau film de Desplechin propose une stimulante partie d'échecs. (...) Ces deux heures trente sont parmi les plus stimulantes qu'ait offert le cinéma français ces dernières années.
ce documentaire vaut essentiellement par les démonstrations très claires et les arguments parfois lumineux du philosophe, Horia-Roman Patapievici, par ailleurs intellectuel médiatique en Roumanie, où il présente une émission culturelle hebdomadaire et dirige une revue. A recommander aux étudiants en sciences humaines...
Adapté d'une pièce de théâtre à succès, le film de Bernard Rapp en accepte les contraintes : on ne quittera pas la demeure et tout se joue à travers des dialogues (...). Un ping-pong légèrement cruel sous un beau soleil que la mise en scène cherche à rendre percutant avec une certaine élégance dans la vacherie. La caméra volontairement en retrait, Bernard Rapp mise alors quasiment tout sur les comédiens et l'on sent qu'il est prêt à en savourer toutes les nuances.
A voir en cas d'extrême urgence uniquement (une guerre civile vient d'éclater dans la rue et cette salle de cinéma semble un abri sûr ; les euros débordent de votre poche, il faut absolument les dépenser ; vous venez subitement de perdre la raison...).
Curieux mélange, Les temps qui changent est un film immobile, figé dans un vieux système, parfois traversé de quelques scènes où passe brusquement un frisson qui ressemble à une sorte de grâce. Instants fugaces, qui rendent d'autant plus mélancolique. Voir le couple du Dernier Métro (...) faire du surplace sur une aire de consensus mou - une scène pour les " cinéphiles ", une scène pour le " grand public " - gâche le plaisir des retrouvailles.
Il y a de l'énergie (...) et une certaine tendresse pour les personnages dans le film de ce jeune réalisateur suisse. Tout se délite pourtant à force de ressembler aux vidéos approximatives de notre tante Micheline et, question psychodrame en chambre, sans la transcendance du cinéma, on a ce qu'il faut à la maison, merci.
Si la dernière demi-heure faiblit un peu (...), Soderbergh remplit sa mission impossible : faire un cinéma récréatif, à la fois personnel et populaire, irrévérencieux mais totalement hollywoodien.
D'un sujet grinçant, le rouleau compresseur hollywoodien a fait un film prétendument consensuel qui ressemble à une tartine de miel nappée de chantilly recouverte de sirop d'érable et saupoudrée de sucre glace. Même quand ça se veut méchant, c'est gentil. Kill Santa Claus !
Ici, Olmi joue avec l'idée de distanciation pour atteindre un au-delà du spectacle, qui pourrait être une vérité des sensations. Pour le spectateur, la beauté du film est évidente mais le tout est de ne pas perdre pied, car dans cet intellectuel va-et-vient, c'est la spontanéité du plaisir qui risque de se perdre en route et de faire paravent.
Une approche documentaire que le cinéaste mêle avec des éléments de fiction mais qui rendent le projet un peu bancal dans sa volonté de forcer l'émotion. Difficile cependant de ne pas succomber à la beauté des images et à la vitalité de cette nature sauvage filmée avec un enthousiasme gourmand et enfantin.