Avis Bloodline (2015)

Le début de la série est une franche réussite : photographie, bande-son (utilisée avec parcimonie), ambiance ; la série sent l'été, rugueux, caniculaire, l'insomnie, les longues nuits estivales et autres conversations nocturnes. Un univers visuel et sensoriel crépusculaire intéressant et joliment dépeint. L'ensemble du casting est impeccable, en particulier le trio Kyle Chandler - Ben Mendelsohn - Linda Cardellini. La saison 1 qui tourne autour du personnage de Danny mérite le détour, la saison 2 même si elle essaie de garder la distance n’excelle pas autant. Des nouveaux personnages sont introduits, et on en comprend pas toujours l’importance. Et enfin, cette saison 3 vient complètement remettre en question cette série. Trop de lenteurs, l’histoire tourne en rond, des confusions, des flash-back inutiles, des retours de personnages dont on ne comprend pas l’utilité (Ozzie Delvecchio, quelle contribution apporte-t-il au scénario? ). Une dernière saison décevante, qui vient ternir la qualité globale de la série.

Alors qu’enfle une polémique quant aux renouvellements ou aux annulations des shows produits par Netflix, Bloodline tire sa révérence après trois ans de bons et loyaux services. Annulation ou fin préméditée? Qu’importe, semble-t-il. Il en restera, en définitive, de cette excursion dans les Keys de Floride, qu’une impression d’avoir assisté à un drama honorable, un drame familial en 33 temps tout aussi satisfaisant que parfois, sur la fin, un peu moins maladroit. A une première saison d’excellente facture succédait une seconde salve d’aussi bonne qualité. Puis vint une troisième et ultime saison qui à défaut de complètement décevoir, laissa tout le monde un peu sur sa faim. On ne parlera pas d’inégalité, de dégénérescence, mais avouons que la série ne s’achève pas aussi bien qu’elle avait débuté. Daniel Zelman, Todd et Glenn Kessler, après le succès, d’estime du moins, de Damages, sont donc revenus tenter leurs chances sur Netflix. Disons donc pourquoi pas.

La série, globalement très appliquée, nous aura offert tout du long une mise en scène habile, un dépaysement garanti. Le casting, pour autant, se sera avéré être l’atout majeur du show, de Kyle Chandler au brillant Ben Mendelsohn, en passant par Linda Cardellini ou Sissy Spacek, tout le monde aura fait sa part du boulot. On regrettera que quelques seconds rôles, John Leguizamo ou Andrea Riseborough, n’aient finalement pas eu assez à apporter.

Drame familial avant tout, Bloodline s’orientera parfois vers le polar, parfois vers le thriller, parfois vers la judiciaire. Relativement intime, le cercle familial des Rayburn dans leur petite communauté d’insulaires qu’ils semblent moralement dominer, la série n’élargira que très peu son cercle, se concentrant sur la déliquescence d’une solide famille de nantis entamée au retour du premier des fistons, bête noire pour le patriarche et pour bientôt tout le monde. De révélations en désastres, de pulsions grotesques à mensonges éhontés, l’univers serein de la famille s’effrite lentement mais surement. Les actes et leurs conséquences, les vertus ou les maux du mensonge. Voilà un peu le contexte.

Me référant à mes critiques propres à chacune des trois saisons du show, je ne peux, en dépit de la fuite en avant finale, d’un manque de substance lors de la troisième saison, que conseiller au curieux, du moins au curieux abonnés au réseau Netflix, de découvrir une série qui sans faire date, assure bien plus que la minimal. Comme dit plus haut, les acteurs, ici, sont au top de leurs formes. C’est déjà ça de pris, d’autant que l’intrigue n’est pas déplaisante. 14.3/20

Une série qui accroche au début....puis à partir de la saison 2 on commence à s'ennuyer, ça tourne en rond, c'est long et lent.
Et la saison 3, c'est le pompon ! Entre hallucinations, présent, passé, on ne sait plus où on est...
De bons acteurs, un beau cadre en Floride, le scénario est bon, mais en 1 saison ça aurait suffit !

La seule chose que j'ai envie de dire car tout a été dit et bien dit, c'est que dans l'épisode 9 , avant-dernier donc de la saison 3 , il se passe quelque chose de drôle et d'émouvant que seuls les comédiens dont je suis peuvent comprendre.... Dans l'explication qu'ont enfin John et Diana, lorsqu'elle lui dit son amour malgré tout, elle l'appelle... Kyle, par son prénom d'acteur et non John, le personnage. Vérifiez, je l'ai fait. Ce phénomène bien connu et rare intervient quand l’acteur, l'actrice en l’occurrence ici, est tellement dans son personnage et en phase avec son ou sa partenaire qu'il ne fait plus de différence avec la réalité et la fiction et que tout se mêle pour arriver à cette authenticité. Le même phénomène se trouve dans Rio Bravo quand John Wayne appelle par son prénom son partenaire et meilleur ami dans la vie.... Les producteurs ont décidé dans ces 2 cas de garder les scènes car elles sont réussies et ne peuvent être rejouées à moins de les gâcher. Regardez d'ailleurs la tête de Kyle Chandler, il se demande si ça va couper ou pas mais non, alors il reste concentré... Voilà. J'adore ce genre d'anecdotes. pas vous ? Quant à mon avis sur la série, à part la saison 3 , la saison de trop, les 2 premières sont des petits bijoux, non seulement de scénario mais de mise en scène, la photo étant magnifique. La saison 2 est particulièrement anxiogène et j'ai du lâcher plusieurs fois car mal à l'aise, non pas face aux images plutôt modérées dans la violence mais par la violence justement de cette famille qui engendre tant de mensonges et de malaises, et qui nous renvoie à nos expériences familiales, dans un transfert et identification auxquels il est difficile d'échapper.... Famille, je vous hais pourrait être le sous-titre de Bloodline, les liens du sang ...

Ce qui fait la qualité de cette série, ce sont les personnages qui ne sont pas des caricatures humaines mais des personnages avec leurs travers et leurs secrets. Ils tiennent des propos cohérents, ils se comportent de manière sensée. Très vite, on comprend qu'il y a un malaise quelque part et spécialement entre le père et son fils aine qui est revenu en Floride, là où se trouve toute sa famille. Les explications vont être distillées progressivement, au compte gouttes. Puis, le personnage central, Danny, va montrer son vrai visage en trempant dans des affaires suspectes. Tout tourne autour de son histoire, ce qu'il est devenu, ce qu'il ne dit pas et ce à quoi il veut arriver. La série plaira à ceux qui ont aimé Ozark ou Breaking Bad. Seulement, après avoir lu plusieurs critiques, toutes unanimes pour dire que la saison 1 est la seule à être vraiment intéressante et qu'ensuite la qualité se dégrade énormément, je me suis limitée à voir les treize épisodes qu'elle contient. Ainsi je reste sur une bonne impression.

Pratiquement toute l'intrigue se déroule dans la pénombre, c'est super pénible. Soit la série est filmée au pôle nord où la nuit dure six mois, soit la série est filmée la nuit et sans éclairage. C'est vrai que l'électricité coûte cher mais là c'est vraiment abusé ! Les protagonistes dorment le jour et font leurs conneries la nuit.
La famille est antipathique et dont les membres sont tous des "tueurs" en puissance.... beurk !
Le 9ème épisode de la saison 3 est ridicule et inutile.
Donc je résume : mauvaise lumière, mauvais montage, "flashback" à répétition, mauvais scénario et fin décevante....que dis-je une fin pitoyable. J'ai honte pour les scénaristes....

J'ai du couper avant la fin de la première saison. J'ai trouvé la série ennuyeuse, longue avec un nombre de plans sans grands intérêts. Difficile d'être captivé par quelconque intrigue. Malgré plusieurs épisodes visionnés je n'ai pas trouvé l'élément auquel me raccrocher pour me motiver à poursuivre

J'ai adoré me plonger dans l'univers de cette série, l'histoire, les acteurs, les musiques, le suspense, tout y est. Très belle oeuvre.

C'est une moyenne:5 étoiles pour les 2 premières saisons et 1 étoile pour la dernière.A cette manie de plus en plus fréquente de nous infliger des flashbacks et des flashforwards confusionnants s'ajoutent ici les délires et les hallucinations mises en scène d'un des personnages principaux à tel point qu'on se demande sans cesse où on est :avant ?pendant?après ?dans la réalité?dans la tête de John?Extrêmement pénible.En plus cette 3 e saison est truffée d'incohérences scénaristiques,entre autres concernant le comportement de Eric O'Bannon devant les accusations à son encontre .Cette saison tourne en rond ,sent le remplissage et ne tient pas la route .Surtout les états d'âme des uns et des autres nous fatiguent.Dommage ,cette série aurait été une très grande réussite en s'arrêtant à la première moitié.

Après une première saison sur fond de drame familial démarrant sur un faux rythme, "Bloodline" se mue en série mêlant policier et tragédie dès la deuxième saison, et monte en intensité au fur et à mesure que l'étau se resserre sur la famille Rayburn. La réalisation est parfaite et même planante par moments, les acteurs tous parfaits, qu'ils s'agissent des premiers ou des seconds rôles. "Bloodline" fait naître beaucoup d'émotions chez le spectateur, et l'intensité croissante fait largement tenir en haleine. Une série d'une excellente qualité, c'est de plus en plus rare, et "Bloodline" en est une assurément.

Je croyais avoir noté cette série que j'ai vu et terminé il y a un moment, mais non. Ça a été une série plutôt bonne à suivre, avec de bon acteurs, et cette histoire familiale. Je mets que 3,5 étoiles, car j'ai trouvé la fin pas très réussie, même si je le répète, c'est une bonne série.

Boudiou, ça été laborieux...!... j'ai voulu laisser une chance à la 3ème saison mais au vu des invraisemblances, je crois que les scénaristes étaient bien torchés... l'épisode 32 remporte l'oscar du n'importe quoi !... je ne retiendrai que le nombre de fois ou il a été dit " putain", " bordel" et " va te faire foutre bordel"... et ENFIN, ( gros soupir) la fin est comme tout l'ensemble... bancale ! à oublier très vite pour ma part

Sous son côté polar, c'est bien une histoire de famille qui est traitée dans Bloodline. Le poids des non-dit et l'impact des mensonges et des secrets sur le devenir de chacun.
La saison 1 est excellente avant de devenir plus sombre et paresseuse voire parfois assommante dans son déploiement sur les saisons 2 et 3 qui auraient pu se réduire à une seule saison 2. L'ambiance est pesante à souhait, parfois la place laissée aux silences et aux non-dits passe presque pour des longueurs gratuites. Les derniers épisodes m'ont un peu agacé.
Heureusement les personnages sont profonds, mention spéciale à Sissy Spacek et surtout à Ben Mendelsohn dont l'ombre plane sur toute la série, qu'il soit à l'écran ou pas. La localisation de l'histoire a aussi son importance, les keys, avec leur spécificité géographique, lieu paradisiaque mais coupé du reste du monde, ressemble parfois à une prison fermée sur elle même, métaphore de la famille, cet idéal imaginé où l'on est entre soi.

Une des meilleures séries que j'ai vue. J'ai adoré l'histoire, les personnages, les acteurs (surtout Danny et John). Une bonne grosse descente aux enfers dans un paysage de rêve.
Chef d'œuvre.

J'aime beaucoup mais je suis dégoutée de pas avoir la suite de saison 4 j'aimerai savoir comment ça se passe la suite nolan comment va réagir, Kevin comment sa se passe dans la prison et même ta femme etc... puis meg ne savait pas ce qui s'est passer pour Kevin la mère John savoir ce qui est vide dans la maison de ses parents complètement fermer ou détruire etc... elle ne comprenais pas etc... J'ai vraiment envie de savoir la suite vraiment envie faut une idée pour avoir enfin de finir la fin de saison