Un adieu à la Reine exceptionnel : « The Crown », malgré quelques saisons inégales a réussi amplement son final. Même s’il n’y a rien à spoiler (on connaît tous la fin), la saison 6 se consacre beaucoup plus à l’enchaînement des évènements conduisant au décès de Diana, servi magnifiquement par Elisabeth Debicky , (dont la ressemblance et les mimiques sont stupéfiants de réalisme) et à la fin de règne d’Elizabeth II.
Certes, c’est en partie romancé, cela ne doit pas retranscrire totalement la réalité des faits, mais on sent beaucoup plus le lien entre la vie monarchique et son impact sur la politique du Royaume. Contrairement à la saison précédente, cela ne tombe pas dans les travers de la telenovela : une très bonne idée que la série s’arrête en 2005, les dernières années étant trop récentes pour pouvoir prendre un certain recul (et cela a permis de « canceller » Meghan !).
Ce final s’attache également à la psychologie de la Reine, de son rapport au pays, à l’époque, et à la représentation de la monarchie dans un royaume qui évolue socialement. C’est joué en finesse, en retenue, et ne verse pas dans le pathos. La dernière scène est tout simplement magnifique.
« The Crown », une grande et belle réussite, un chef d’œuvre du genre biopic.