Mon compte
    The Housemaid
    Note moyenne
    3,3
    682 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur The Housemaid ?

    128 critiques spectateurs

    5
    7 critiques
    4
    36 critiques
    3
    48 critiques
    2
    23 critiques
    1
    8 critiques
    0
    6 critiques
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    Akamaru
    Akamaru

    2 797 abonnés 4 339 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 29 avril 2014
    Remake inavoué de "La Servante" de 1960,"The Housemaid"(2010)de Im-Sang Soo apporte avec lui ses considérations très cyniques et matérialistes. On savait la société Sud-coréenne au bord du malaise,du précipice. On le savait surtout grâce à ses polars désenchantés,moins par le biais d'un drame de mœurs étouffant. Des jeunes nantis retranchés dans leur maison de luxe,avec leur gouvernante et la nouvelle bonne. Une tension sexuelle explosive entre le mari et la nouvelle venue. Des non-dits et autres faux-semblants. L'arrivée d'une belle-mère impitoyable. Un accident qui n'en est pas un. L'enfance sacrifiée sur cette lutte des classes. Il y a beaucoup de choses à dire sur ce film,qui ne se départie jamais de son ton moralisateur,mais le fait avec une classe indéniable. C'est esthétiquement somptueux,et aussi glaçant que peut l'être cette demeure et ses habitants. Jeon do-Yeon est très attachante en sous-fibre dont le combat est perdu d'avance. On est choqué de constater les si grandes disparités entre les hautes et basses sociétés coréennes. Cette hiérarchie figée et humiliante est à la base de tous les maux de ce pays. Si la seconde partie ne pêchait par excès de grotesque,on tenait une œuvre phare.
    vinetodelveccio
    vinetodelveccio

    52 abonnés 802 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 juin 2014
    Un film assez fascinant et d'un esthétisme marquant. Im Sang Soo réinvente un classique coréen et délivre une histoire perverse et pessimiste sur les rapports de classe en Corée, sur la culpabilité et l'honneur. Malgré sa référence (La Servante, 1960), le film est d'une modernité incroyable, il est parfaitement ancré à notre époque et profite d'une mise en scène au diapason : la photo est sublime et la réalisation s'inscrit dans une certaine mouvance coréenne à l'esthétisme poussé au paroxysme. Le suspense est présent et on est parfois scotché par certaines scènes à la portée émotionnelle très forte. La progression narrative et la montée de la tension, en plus de l'ancrage sociologique m'ont souvent fait pensé à Chabrol, ce qui n'est pas fait pour déplaire, d'autant que le tout est fait avec finesse. On pourra seulement reprocher au film un certain manque de radicalité parfois et quelques paresses, mais The Housemaid reste très réussi.
    landofshit0
    landofshit0

    248 abonnés 1 745 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 18 février 2011
    Un début prometteur qui se transforme peu a peu en une caricature inintéressante pour se terminer de façon grotesque.
    Cluny
    Cluny

    65 abonnés 593 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 octobre 2012
    Présenté à Cannes en sélection officielle, "The Housemaid" est le remake de "La Servante" de Kim Ki-young, film désigné par Koreanfilm.org comme un des trois plus grands films coréens de tous les temps. Remake ? Cela reste à voir, tant les deux versions sont différentes. Dans le film de Kim Ki-young, l'histoire se déroule dans la maison confortable mais assez modeste d'un professeur de musique, alors que dans celui d'Im Sang-soo elle a pour cadre une résidence somptueuse habitée par la famille d'un homme d'affaire. Des personnages disparaissent (l'élève du professeur de piano qui sert d'entremetteuse), d'autres apparaissent (la vieille gouvernante, la belle-mère). Mais surtout, la nature de la servante change du tout au tout : manipulatrice perverse chez Kim Ki-young, elle devient une jeune femme enfantine et naïve pour Im Sang-soo, et l'histoire en est radicalement changée, à commencer par cet élément crucial : qui prend l'initiaitive de l'adultère ?

    Im Sang-soo a bâti son film sous le signe de la symétrie. Dans la construction de l'histoire tout d'abord, avec une scène d'ouverture dont le premier plan nous montre une femme sur un balcon prête à sauter au dessus d'une foule de noctambules, d'employés de restaurant et d'éboueurs, le tout filmé en plan très courts, caméra portée et en éclairage naturel ; cette séquence s'oppose à la façon dont sont tournées toutes les scènes dans la maison, avec des longs travelings fluides ou des plans fixes à la composition élaborée, et une superbe photographie. Cette scène initiale du suicide d'une femme dont on ne sait rien, et qui donne surtout matière au voyeurisme des passants, annonce la scène finale.

    Ce principe de symétrie/opposition se trouve aussi dans la caractérisation des personnages : autour du mari, le mâle dominant de la maisonnée, à la fois surpuissant et assez falot, les femelles vont par paires. Deux femmes-enfants : l'épouse, enfant gâtée capricieuse et jalouse (même si elle lit Simone de Beauvoir), qui laisse exploser sa colère contre la vieille gouvernante en lui criant "A vos yeux, suis-je toujours une enfant ?", et Euny, présentée ainsi par Byunk-shik : "Elle est naïve, mais pas idiote", et qui fait la bombe dans la piscine du sauna dès que la famille a le dos tournée. Deux marâtres : la belle-mère, (trop) classique sorcière, et la vieille gouvernante, Byunk-shik, qui semble devoir jouer le rôle de Mrs Danvers dans "Rebecca", ou dans un registre moins tragique, celui de Raquel dans " La Nana". Mais le principe d'opposition joue là aussi, et Byunk-shik, lucide depuis toujours sur le fait que tout dans cette famille se résout avec de l'argent, finit par abandonner sa servilité pour affirmer sa dignité.

    Plusieurs plans illustrent cette symétrie, comme celui où la vieille gouvernante, de dos, s'oppose à Hera et à sa mère assises de part et d'autre du canapé. Mais celui qui résume le mieux la situation en annonçant les malheurs à venir est celui où le mari se trouve au centre de l'image, avec à sa gauche son épouse enceinte jusqu'aux dents alanguie dans un fauteuil en train de feuilleter un magazine (dominante rouge) et à droite la porte ouverte de la salle de bain où Euny en sueur frotte la baignoire (dominante noire).

    Nombreux sont les critiques, presse ou spectateurs, à reprocher au film de ne pas tenir les promesses que son début laisse entrevoir, et de basculer avec l'apparition de la belle-mère dans le mélodrame caricatural et convenu. Je comprends ce sentiment, tant la première moitié du film donnait une impression de cohérence entre la fluidité narrative et la sophistication de la mise en scène. Mais ce dérèglement n'est-il pas justement voulu, à l'image de l'implosion des codes de cette famille où un père apprend à sa fille de 8 ans qu'il faut "traiter les gens avec respect, c'est comme ça qu'on se montre supérieur" ?

    La qualité de "The Housemaid" repose aussi sur sa dsitribution : déjà justement récompensée en 1997 pour " Secret Sunshine", Jeon Do-Yeon est formidable dans un rôle aussi changeant, passant de l'espièglerie au désespoir, de l'innocence à la colère dévastatrice. Lee Jung-jae a les qualités du personnage : une plastique impeccable et un grand vide intérieur. Seo Woo met son physique de poupée au service de ce personnage de pauvre petite fille riche. Quant à Youn Yuh-jung, c'est la troisième fois qu'elle travaille avec Im Sang-soo, rejoignant Yoon Jung-hee ("Poetry") et Kim Hie-ja ("Mother") dans la liste de ces actrices impressionnantes.

    Au-delà de ses outrances, ou peut-être justement aussi à cause d'elles, Im Sang-soo confirme s'il en était besoin la remarquable vitalité du cinéma sud-coréen, qui joue aujourd'hui le rôle que le cinéma japonais occupait il y a quelques décennies, par la diversité de ses oeuvres et le talents de ses réalisateurs qui savent faire la synthèse entre tradition et modernité, avec un culot qui manque cruellement au cinéma français.
    Critiques Clunysiennes
    http://www.critiquesclunysiennes.com
    NeoLain
    NeoLain

    4 227 abonnés 4 741 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 25 avril 2013
    Déception pour ce film sud-coréen. Participation au Festival de Cannes 2010. Le décor est pourtant très soigné et l'atmosphère est bonne.Là ou ça tourne, l'histoire qui à la base est riche, ne procure rien de très gouteux au palet, le vin est vinaigre au fur et à mesure. Le final est pleinement périmé, c'est un des gros ratage du film.
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    913 abonnés 4 837 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 19 juin 2014
    C'est étonnant comme les critiques peuvent être tant divergentes. Quelle bonne idée qu'Arte a eu de diffuser les 2 à la suite. Grâce à cela, on se rend compte que cette reprise est creuse et vide. Certes, c'est lisse et bien tourné, mais on ne retrouve pas l'angoisse et la dramatique de "la servante". Ici beaucoup d'effets inutiles, de la mise en scène "classe" très creuse. La maison est bourgeoise et trop belle. Une autre personne disait le contraire. Moi c'est cette version que je trouve qu'on peut oublier. Et en plus c'est limite ennuyeux. Un autre film aurait été plus intéressant.
    cocolapinfr
    cocolapinfr

    57 abonnés 634 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 30 mars 2015
    Une histoire simplette, le film se rattrape dans sa mise en scène raffinée. Malheureusement l'ennui fait quelques apparitions et le final guignolesque m'a laissé sur ma faim.
    octopus_fr2002
    octopus_fr2002

    52 abonnés 128 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 2 octobre 2010
    Sinistrement rasoir. Les poncifs sont ils plus acceptables parce que transposés en Corée?
    lorenzo fly
    lorenzo fly

    16 abonnés 813 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 23 septembre 2012
    Un film avec du potentiel mais malheureusement assez maladroit par moment et pas vraiment abouti. A voir pour les curieux!!
    Lord-Djiss
    Lord-Djiss

    19 abonnés 983 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 28 octobre 2011
    La qualité de l'image et du jeu des acteurs est indéniable. L'histoire est réaliste et la fin assez surprenante. Mais le réalisateur aurait pu aller beaucoup plus loin dans la psychologie de ses personnages.
    lhomme-grenouille
    lhomme-grenouille

    3 142 abonnés 3 170 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 21 septembre 2010
    C'est une petite tragédie qu'encore aujourd'hui, malgré d'illustres prédécesseurs, le cinéma coréen ne soit pas davantage distribué en France. "The Housemaid" vient nous rappeler ce que l'on manque : sens aigu de la beauté plastique, fluidité et force de la narration, gestion du sous-entendu et du mutisme brillante. Rien que pour cela, "The Housemaid" se regarde sans broncher. Je suis pourtant du genre sourcilleux avec les intrigues linéaires traitées de manière épurée, mais ici l'envoûtement fut total. J'avoue même que j'aurais pu être emmené au septième ciel si cette immersion dans cette famille de riches via la servante avait su poursuivre dans son élan avec davantage d'audace. Manque de pot, après avoir très bien démarré, le film s'enlise dans un enchaînement assez convenu et prévisible, dont les rares originalités m'ont paru aussi invraisemblables qu'énigmatiques (le comportement coréen restera visiblement un grand mystère pour esprit d'Occidental étriqué). Bref, ces deux seules étoiles pourront sembler injustes pour ceux qui sauront se satisfaire de ce vent frais qu'apporte cet "Housemaid" en provenance du pays du matin calme, cependant il ne fait que traduire ce sentiment d'inachevé qu'il a fait naître en moi et qui pourrait vous concerner vous aussi si vous êtes un tant soit peu accoutumé à ce genre de film...
    Clingo
    Clingo

    47 abonnés 128 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 21 mars 2012
    Je déplore vraiment le manque de reconnaissance de ce film, qui pour ma part est un des meilleurs de cette belle année ciné. Je retiens en particulier la mise en scène, d'une qualité inouïe, tellement simple et qui donne tout son sens à l'expression ( mise en scène donc ). Im Sang-soo propose un travail sur l'espace accessible et complexe à la fois, grâce auquel le spectateur comprend les choses et les émotions des personnages par une composition de plan, un mouvement d'appareil, par la manière dont s'agencent les interactions physiques entre les acteurs et la caméra. Il est assez réjouissant, pour nous spectateurs, de constater la qualité du travail sur l'espace du réalisateur sud-coréen. C'est d'une telle pureté...et à la limite ça ne s'explique pas, il faut juste le voir. Bien sûr on peut parler de certaines choses, comme de l'élégance plastique de l'oeuvre, du raffinement formel d'autant plus impresionnant qu'il est en contraste permanent avec le fond et avec les émotions de personnages - surtout le couple " hors-la-loi " - dont la soif de désir est brûlante. C'est donc cela qui intéresse aussi dans le film, cette manière d'être dans le paradoxe, de mêler le côté glaçant de la mise en scène et le feu qui, chez les personnages, brûle sous la glace, sous les masques d'une société trop conventionnelle et hypocrite. Im Sang-soo porte l'art du cadrage à son apogée, faisant littéralement parler les images sans avoir besoin de recourir au dialogue.

    The Housemaid est un grand film social, d'une acuité rare quand il s'agit de pointer les rapports délétères entre les classes sociales, la domination des riches sur les catégories moins aisées, mais aussi lorsqu'il est question d'établir le portrait d'une société machiste où les femmes sont soumises face aux hommes et où elles en sont réduites à se bouffer entre elles. Le personnage principal - magistrale Jeon Do-yeon - n'est finalement rien d'autre qu'une esclave moderne, totalement à la merci de ses employeurs, dont l'opulence et la toute-puissance sont des armes aveuglantes, les empêchant de voir l'horreur avec laquelle ils traitent ceux qui n'appartiennent pas au même monde qu'eux. The Housemaid est donc un film très juste sur la société puisqu'il la décrit comme régie par des rapports de dominations, d'une part des puissants sur les faibles, d'autre part des hommes sur les femmes. C'est dire la position délicate dans laquelle se trouve la servante, figure prolétaire dans un foyer " modèle " et bourgeois, ainsi que dirigé par une figure masculine ( il est autant responsable de l'adultère que la servante, mais personne n'ose lui reprocher quoi que ce soit ). Le film est aussi très cruel, exprime sans cesse une perversité insidieuse véhiculée par les personnages. Il y a ici une atmosphère étouffante, donnant l'impression que le personnage principal est incessamment pris au piège, et à quelques moments on est en plein film d'horreur quand on constate la bassesse morale dans laquelle peut plonger l'être humain. Les seuls moments de respiration - évitant de plus toute niaiserie - sont les échanges émouvants entre la servante et la petite fille, seul personnage de la famille remarquable, mais dans un sens pas si innocente que cela puisqu'elle baigne déjà dans un milieu qui - joie du déterminisme - la pervertira au fur et à mesure des années, prolongeant ainsi le cercle vicieux dans lequel sont " enfermés " les puissants. L'horreur naît aussi de séquences choquantes ( la grand-mère qui pousse la jeune femme, le suicide de cette dernière, d'autant plus fort qu'il n'est pas un acte exercé à part, mais un spectacle total où l'audience ne semble recevoir que ce qu'elle méritait. Le pire dans cette séquence, c'est que finalement on se demande si les spectateurs de ce drame sont touchés par ce qu'ils voient, ils n'en ont pas vraiment l'air ).

    En définitive, on tient avec The Housemaid un des films de l'année, à la mise en scène virtuose, élégante, et surtout terriblement intelligente. Le suspense est à son comble, l'actrice principale est exceptionnelle...il faut s'y précipiter, pour constater qu'à Cannes, comme d'habitude, les jurés ne font pas très bien leur travail.
    louisfine
    louisfine

    5 abonnés 91 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 12 janvier 2011
    Un film cruel à l'esthétique bling-bling, souvent vulgaire et dénué de poésie qui plaira aux attardés congénitaux. L'histoire est incohérente: comment le patron et la bonne ont-ils pu faire l'amour alors qu'il est bien précisé que la chambre de la bonne est mitoyenne de la fille du patron et que la porte est ouverte de "30 centimètres" chaque soir? Un film qui donne une très mauvaise image du cinéma coréen. A éviter sauf si vous êtes masochiste!
    Enkko-7
    Enkko-7

    36 abonnés 695 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 septembre 2010
    Esthétique très "sud-coréenne". Une approche parfaite, mise en scène impeccable, bande son travaillée, acteurs au top ... un régal de drame familial poussé à son paroxysme. Quelques longueurs superflues, mais c'est aussi là le charme de ce cinéma ...
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 4 mai 2011
    Un film qui commence bien... mais une intrigue lente à démarrer, et une fin qui traine en longueur. Un film de passage.....
    Les meilleurs films de tous les temps
    Back to Top