Mon compte
    Blow Up
    Note moyenne
    3,7
    4326 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur Blow Up ?

    187 critiques spectateurs

    5
    49 critiques
    4
    42 critiques
    3
    33 critiques
    2
    34 critiques
    1
    17 critiques
    0
    12 critiques
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    Boby 53
    Boby 53

    10 abonnés 177 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 18 mars 2024
    Après une 1ere vison ds les années 70, revu ce jour de 2024 avec le même plaisir, la même jouissance, toujours subjugué par ce parc, le vent dans les feuillages, le mystère des personnages pris au piège (?) d'un photographe simplement curieux. Le swinguing London, les comédiens/diennes tous envoûtants, le jazz d'H.Hancock...Bref le chef d'oeuvre d'Antonioni, palme d'or à Cannes n'a rien perdu de sa force et de son mystère...
    danivero
    danivero

    3 abonnés 93 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 29 juillet 2023
    film lent, histoire creuse, réalisation égocentrique et écriture machisme : l'homme uniquement centré sur lui même, sa "creation" , "son ouvre" poursuit la quête d'une image, sans sentiment, sans empathie, (il parle aux femmes comme à des chiens ou des robots). Le réalisateur ne vise que lui même et ignore le spectateur, comme ce style de cinéma d'une époque révolue, sans regret d'ailleurs. un film qui a mal vieillit mais qui décrit une époque où n'étaient libre de créer que les hommes. c'est pénible au possible.
    Lawrence Peyrac
    Lawrence Peyrac

    74 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 25 juin 2023
    Les vrais moments de cinéma contiennent plus d'images que de dialogues... tout est parfait dans Blow up, les plans originaux, le montage millimétré, les acteurs les couleurs. Scénario subtil sur la perception, l'illusion, la vérité.... dernière image du film : David Hemmings seul au milieu d'un parc...puis il disparaît laissant la vaste étendue herbeuse monotone et sans aucun relief : a-t-il seulement existé ?
    SB88
    SB88

    13 abonnés 1 012 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 3 juin 2023
    Un film qui prend son temps....Il y avait sans doute de l'avant-garde à l'époque, notamment avec le thème de la violence directe, le sexe, les différents points de vue, les couleurs mais pour moi, il manque une fin. On nous propose une intrigue mais elle reste suspendue. Le film est un peu long...
    2,8/5
    Fgiraut
    Fgiraut

    6 abonnés 28 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 17 février 2023
    Décomposition, ou la quête du sens et du non visible dans le swinging London en proie à la décadence par les paradis artificiels, la mode, les groupies, la quête du sens... Ou l'on retrouve la numérologie, l'atelier est au 39 (bien gros) ce qui l'individualise dans ce quartier en gentrification
    Dora M.
    Dora M.

    45 abonnés 479 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 27 septembre 2022
    On suit la journée d’un photographe londonien (David Hemmings), perturbée par un incident : alors qu’il photographie un couple dans un parc, la jeune femme se montre très insistante pour récupérer la pellicule.
    Honnêtement il ne se passe vraiment pas grand chose dans ce film jusqu’à ce qu’on commence à comprendre les raisons poussant la jeune femme à vouloir récupérer les photos du parc, soit environ 30-45 minutes avant la fin. Je n’ai pas trouvé le film passionnant, il est même assez ennuyeux, certaines scènes ne servent vraiment à rien, il n’y a strictement aucun rythme. Mais ce n’est pas non plus sans intérêt. En effet, tous les enjeux sont mis en lumière lors de la toute dernière scène, ce qui amène à reconsidérer un peu les premiers avis qu’on peut se faire au visionnage.
    iof
    iof

    3 abonnés 131 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 16 mai 2022
    Un photographe anglais, en train de faire un livre sur son œuvre recherche à faire LA photo. Hautain, odieux, en particulier avec les femmes il mitraille entre photos d'usine et photo de mode, dandy au cœur sec, cherchant son style en sillonnant la ville au volant de sa Rolls Royce. A ce jeu, il trouvera son maître avec la vénéneuse Vanessa Redgrave qui lui donnera une formidable leçon. On connaît la suite, tant à été dit sur ce film. Ça n'a pas vieilli, le film a traversé le temps sans prendre une ride.
    Bernard D.
    Bernard D.

    100 abonnés 604 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 31 août 2021
    « Blow up » de Michelangelo Antonioni, Palme d’Or à Cannes en 1967, raconte l’histoire de Thomas (David Hemmings), un jeune photographe de mode qui pour se délasser prend des photos dans un jardin public en particulier d’un couple. Mais la jeune femme – Jane (Vanessa Redgrave) - vient lui réclamer immédiatement la pellicule et elle reviendra le lendemain à son domicile allant jusqu’à s’offrir à lui. En développant le film, Thomas sera intrigué par le regard de cette femme et en agrandissant les agrandissements de certaines photos, il pense qu’il a assisté à un meurtre. En Rolls, il mènera en vain son enquête sans savoir finalement si c’est vrai ou le fruit de son imagination.
    Un film « branché » un peu difficile à suivre et très lent qui ne m’a pas accroché. Mais il témoigne de ce qu’était la vie à Londres à la fin des années 60. A noter l’apparition dans ce film d’une Jane Birkin, un peu nunuche.
    stans007
    stans007

    17 abonnés 1 232 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 14 mars 2021
    Film soixante-huitard d’un esthétisme lent, au scénario minimaliste, doté d’une bonne BO signée Herbie Hancock, généreusement récompensé d’une Palme d’Or à Cannes : Blow up ou Hold-up ?
    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    3 357 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 16 février 2021
    Blow Up est en effet un chef d'œuvre c'est un chef d'œuvre d'image idiote qui reflète parfaitement les fan snob de film d'art qui découvrent différentes significations alors qu'en fait l'illusion est de savoir comment le célèbre réalisateur peut être artistique et ensuite se moquer des gens qui essaient de lui donner de la profondeur. Pour en revenir à l'époque où il a été réalisé il n'a été un succès que parce qu'il mettait en scène des mannequins, de la nudité et un charmant acteur David Hemmings. spoiler: L'intrigue de Hemmings qui joue le rôle d'un photographe qui semble prendre plaisir à se déshabiller devant des jeunes filles mineures et à conduire sa Rolls Royce décapotable est centrée sur quelques photos qu'il prend de Vanessa Redgrave et d'un homme plus âgé dans un parc. Après avoir pris les photos Redgrave veut les récupérer. Elle se présente même chez lui et il lui enlève son haut. Et il lui donne un rouleau de pellicule qui est en fait un autre rouleau. Il développe sa pellicule et agrandit les photos pour voir des images de son arme et d'une possible tentative de meurtre ou d'un meurtre.
    Les personnes qui examinent le film semblent manquer les indices de ce qu'il a vraiment vu. Maintenant mes commentaires vont faire enrager ceux qui on vu cette photo et en essayant de le réconcilier avec leurs interprétations de ce film ennuyeux...
    Patjob
    Patjob

    19 abonnés 547 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 8 février 2021
    Les premiers plans établissent un contraste saisissant entre les déambulations festives d’une jeunesse enthousiaste, pleine de joie de vivre et d’espoir, et la sortie triste et résignée d’un asile de nuit pour sans logis. Contraste social, mais aussi -et c’est cet aspect que le film privilégie- psychologique. Le personnage principal est un photographe de mode à succès que le contenu de son travail ennuie et qui méprise, voire maltraite ses collaborateurs et -surtout- ses modèles. Trop de superficiel et de factice dans cette activité ; il semble plus intéressé par les images du réel qu’il produit à l’occasion de sa nuit dans l’asile d’hébergement. Ses relations aussi, sont factices : éloigné de sa femme (mais en a-t-il vraiment une ?), ses relations sexuelles (représentées symboliquement par Antonioni par une séance de photos ou des jeux coquins) avec ses modèles lui laissent une impression de vacuité ; et ses relations « amicales » ne comprennent pas la moindre complicité ou empathie. Le réalisateur nous fait ressentir ce vide existentiel par une mise en scène très personnelle, grâce à des plans géométriques, des angles de vue déstabilisants, dans des décors déshumanisés ou étouffants. Le portrait est l’œuvre d’un grand cinéaste… Puis survient l’évènement du film : la découverte fortuite, par l’analyse progressive de photos faites dans un parc, d’un fait divers de nature criminelle. Voilà qui sort notre photographe du quotidien dans lequel il se perd, d’autant qu’il reçoit la visite, aux fins de récupérer les photos, de la femme photographiée, femme éminemment mystérieuse et fascinante, autrement plus intéressante que les midinettes de son studio.
    A partir de cette situation, Antonioni aborde de multiples questions autour de la relation au réel. L’image est-elle une représentation du réel ? (Alors que poussée à son paroxysme, elle s’approche de l’abstraction). La réalité existe elle indépendamment de la perception que l’on en a ? La réalité peut-elle être, tout ou partie, le produit de la croyance ? Comme la valeur des choses ? (Voir le manche de la guitare qui perd toute valeur sorti de son contexte). Le film est immensément riche, mais ce n’est pas un devoir de philo, le grand art d’Antonioni est, outre de faire réfléchir, de faire ressentir ces questions sans besoin de les édicter ou de les formaliser dans des discours intellectuels (les dialogues sont simples et peu nombreux, alors que les recours au silence génèrent une grande intensité). Et quand la jeunesse festive réapparait, c’est pour une nouvelle confrontation entre imaginaire et réalité, dans une dernière scène absolument géniale, l’une des plus grandes de l’histoire du cinéma.
    Rémi Gautier
    Rémi Gautier

    4 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 11 janvier 2021
    Film hypnotique, parsemé de longs silences et de moments de chahuts subies, Blow-up est un travail stylisé nous plongeant dans une atmosphère trouble, inquiétante et pesante. Celà est dû au personnage de David Hemmings qui délaisse sa découverte photographique d'un corps allongé dans un buisson pour tantôt écouter les Yardbirds, tantôt prendre des clichés de deux jeunes écervelées... Nous ne saurons jamais s'il veut connaître la vérité de ce corps, s'il serait enclin à mener une enquête. Quoiqu'il en soit, ce film nymbé de mystère, nous transporte avec un immense plaisir dans une société anglaise transformée par la naissance d'une musique rock incarnée ici par Jeff Beck et Jimmy Page à leurs tous débuts et par la révolution vestimentaire représentée par la jupe très mini mini de Jane Birkin. Une excellente Palme d'Or 67 qui nous imprègne d'une atmosphère troublante !!!
    Ricco92
    Ricco92

    175 abonnés 2 085 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 janvier 2021
    On lit souvent qu’À bout de souffle et Le Mépris sont des films de Godard qu’aiment ceux qui n’aiment pas Godard. On pourrait ainsi dire la même chose à propos de Blow-up par rapport à Michelangelo Antonioni. En effet, la Palme d’or du Festival de Cannes de 1967 est plus rythmée et moins contemplative que la majorité des autres œuvres du cinéaste (notamment L’Avventura), ce qui le rend plus accessible (et moins ennuyeux diront certains). Il ne faut cependant pas s’attendre non plus à un film de type commercial. Ainsi, le cinéaste n’hésite pas présenter de nombreux passages silencieux assez longs spoiler: (la séquence de développement de la pellicule par exemple)
    ou à fortement intellectualiser son récit spoiler: (la disparition du cadavre et le match de tennis imaginaire, suggérant que tout le film n’est qu’un fantasme, sont représentatifs de ce choix de traitement)
    . Cependant, un spectateur moins adepte d’un cinéma réflexif et préférant des récits plus narratifs (même s’il aurait pu souhaiter que l'intrigue dérive vers une enquête plus classique, ce que fera notamment Brian De Palma avec Blow out, une variation de ce point de départ) pourra apprécier la sublime photographie de Carlo Di Palma (la couleur verte est notamment magnifiée dans les séquences dans le parc) et la description du Swinging London de cette seconde moitié des années 60 privilégiant une libération des mœurs de la jeunesse (rock, marijuana, libération sexuelle qui fait que Blow-up est notamment le premier film britannique à présenter des jeunes femmes entièrement nues, dont une est interprétée par Jane Birkin). Malgré un traitement non classique de son récit, Blow-up reste donc une œuvre assez intéressante même pour les détracteurs d’Antonioni .
    Estonius
    Estonius

    2 448 abonnés 5 218 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 20 juillet 2020
    Un film peut être à la fois mauvais et fascinant. Fascinant parce que la photographie du film est superbe, parce qu'il nous dresse un portrait d'un allumé assez grave et parce que l'argument scénaristique est potentiellement intéressant. C'est sans doute ce que les gens retiennent après la vision du film. Seulement il y a le reste : le syndrome du tirage à la ligne est omniprésent, forcement quand on n'a pas grand-chose à dire, on fait durer…même quand ça ne s'impose pas à l'instar de l spoiler: a longue séquence de pose du début
    qui devient vite galante. On pourrait aussi parler des scènes inutiles comme celle spoiler: chez l'antiquaire ou le concert des Yardbirds
    . Et puis il y a le jeu incroyablement exécrable de Vanessa Redgrave et bien sûr l'avortement de l'intrigue. Bizarrement deux scènes peuvent retenir l'attention, d'abord celle spoiler: avec Jane Birkin et Gillian Hills, absurde et complètement décontextualisée de l'intrique, placé pour rendre le film vendeur, mais qui je l'avoue a de la gueule. L'autre est la scène finale avec les mimes, intrinsèquement elle a son charme, là où ça ne va plus c'est quand on veut nous faire croire que c'est la vrai conclusion du film
    et chacun y allant de son dépucelage de diptères en affirmant qu'il s'agit là "d'une vraie réflexion sur quelles sont les frontières entre le fictif et la réalité, et sur l'impossible communication entre les êtres C'est vrai ça Antonioni a raison de dénoncer ce fait, sinon il y en a qui vont encore croire que Superman et Dracula ne sont pas des êtres fictifs et après avoir vu Blow-up, ils iront beaucoup mieux ! En fait, pour paraphraser Voltaire, Antonioni n'a rien à dire, et il le dit mal.
    P.  de Melun
    P. de Melun

    35 abonnés 1 071 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 29 avril 2020
    Quel film étrange ! Quelle magie opère pour nous hypnotiser de la sorte alors qu’il ne se passe pas grand-chose ? Quelle alchimie contemplative se dégage entre le spectateur et ce jeune photographe blasé et tourmenté dans cette enquête minutieuse ? Le centre du mystère est l’image, ce qu’elle permet de voir, ce qu’elle suscite, ce qu’elle cache… Antonioni nous amène à réfléchir sur notre rapport intellectuel, visuel et sensoriel à l’image et par-delà l’image, nous confronte à notre perception de la réalité. « Blow Up » est une parabole, une illusion expérimentale avant-gardiste pour l’époque (mais délicieusement kitsch aujourd’hui) qui repose sur la confrontation entre l’homme et la technique qui modifie la perception de ce qui nous entoure. Regarder la vie par le prisme de la technologie induit une perception différente de celle que nous pourrions avoir grâce à nos sens ou notre acuité visuelle. Et c’est dans cette dichotomie que s’installe cette emprise photographique comme un vecteur de captation de la vérité objective ou de son travestissement. Un beau film donc, en peu suffisant voire terriblement prétentieux diront certains mais non vide de sens….
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top