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    Cosmopolis
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    1,9
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    1 098 critiques spectateurs

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    Simon1310
    Simon1310

    121 abonnés 243 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 26 mai 2012
    C'est probablement le film le plus chiant que j'ai eu à voir de ma vie, tant je me suis farcie un heure et demie de dialogue incompréhensibles et complétement abstrait sans queue ni tête qui m'a complétement fait décroché du film. J'ai vu la moitié de la salle se vider et je me suis réellement demandé si j'allais pas faire de même; néanmoins le film aura quand même une qualité à savoir que beaucoup d'ados vont se jeter sur ce film pour les beaux yeux ténébreux de notre chère vampire et qu'elle vont passer un sacré moment qu'elles ne seront pas prêt d'oublier.
    El Wray
    El Wray

    49 abonnés 184 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 4 août 2013
    "Votre prostate est asymétrique". En plein New-York, Eric Packer, vingt-huit ans, golden-boy de la haute finance, s'engouffre dans sa limousine avec la ferme intention d'aller chez le coiffeur. On peut dire que le moment est mal choisi : la visite du président et l'enterrement d'une star du rap rendent la circulation abominable au coeur de la Grosse Pomme, sans oublier la menace sérieuse qui pèse sur la vie d'Eric Packer, risquant sa vie en s'aventurant dans les embouteillages. Ah, ce fameux "Cosmopolis", globalement très apprécié par la critique, généralement démonté par les spectateurs, exactement le genre de trucs qu'on a envie de regarder ne serait-ce que pour savoir dans quel camp on va se situer. En ce qui me concerne, la réponse ne s'est pas fait attendre : "Cosmopolis" est une réussite, et non des moindres. Bien sûr, ce dernier Cronenberg a de quoi dérouter : le fil conducteur, qui tient du pur thriller, est souvent écarté au profit de conversations interminables et parfois incompréhensibles, habitant des séquences s'enchaînant sans logique apparente dans un cadre quasi-unique, à savoir une limousine high-tech avançant à grand-peine dans la ville bondée. Détracteurs, vous ne savez pas ce que vous ratez. Chaque dialogue est un bijou d'écriture : cyniques et décalés, ils sont la parfaite illustration de la déshumanition et de la soif d'argent qui caractérisent ces hauts financiers que l'on voit défiler dans l'arrogante limousine d'Eric Packer. Néanmoins le film a l'intelligence de fuir tout manichéisme, car l'"autre côté" en prend pour son grade également : les émeutiers semblent tout aussi animaux que les rats qu'ils s'obstinent à brandir et à balancer, et la scène jubilatoire de l'"entartage", avec Mathieu Amalric, constitue une critique féroce de l'anticapitalisme irréfléchi. A cela s'ajoute, irréprochable, la réalisation hypnotique et paranoïaque de David Cronenberg, dans laquelle la tension se fait grandissante à mesure que le "héros" chute moralement, jusqu'à un climax magistral à l'issue agréablement frustrante. Ainsi, il serait simpliste de limiter le film à son statut de "critique". Car c'est aussi le portrait subtil d'un homme "éteint", désespérément en quête d'adrénaline, rongé par la lassitude et la soif de liberté. Robert Pattinson, remplaçant un Colin Farrell indisponible (acteur formidable qui n'aurait certainement pas démérité), incarne ce personnage dans ses moindres nuances. Qui aurait cru le bellâtre de "Twilight" capable d'endosser à merveille un rôle aussi complexe ? Pourtant, c'est un fait : sa performance, qui restera à coup sûr dans les mémoires, mériterait bien une statuette. Après avoir vu "Cosmopolis", on n'a qu'une seule envie : retrouver Pattinson en mode "glacial, déprimé et dément" pour incarner le mythique Patrick Bateman dans une nouvelle adaptation de "American Psycho" qui serait scénarisée et mise en scène par... David Cronenberg. Quel fantasme ! Satire cruelle et cynique du capitalisme, odyssée burlesque et thriller paranoïaque, ce road-movie urbain à l'atmosphère tantôt classieuse tantôt crasseuse trouble autant qu'il fascine. Du grand cinéma !
    benoitG80
    benoitG80

    3 303 abonnés 1 464 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 26 mai 2012
    "Cosmopolis" fait preuve d'une indéniable qualité cinématographique tant les images sont soignées et très intéressantes... Les cadrages et la lumière sont extrêmement bien étudiés et flattent au plus au point l'œil du spectateur... De plus, le thème induit par le roman qui a inspiré ce film était particulièrement attrayant mais il y a malgré tout un MAIS de taille qu'on ne peut pas passer sous silence... ! En effet, les dialogues, les paroles qui font tout de même l'histoire risquent d'en rebuter plus d'un même si les échanges sont parfois très riches et très justes ! On commence d'abord par bien s'accrocher, on persévère un peu,... beaucoup, on essaie de comprendre, d'interpréter puis tout finit par lasser... Bien sûr, on pourra toujours se dire que l'incohérence de l'ensemble des situations reflète le chaos général vécu par Robert Pattinson très en forme et très bon dans ce rôle de traider ruiné qui finit par déraisonner totalement ! La relation que le héros a avec les quelques personnages, est pour le moins assez étrange et décousue tout comme les lieux qui se succèdent sans logique apparente... On pourra certes toujours extrapoler et trouver une justification et une explication à ce parcours en limousine, car au fond ce n'est pas si compliqué ... Mais pourquoi toujours vouloir se démarquer au point de faire un cinéma confus, abstrait et hermétique à ce point et au final prétentieux et ennuyeux qu'un certain public encensera ou fera pour le moins semblant !
    Après le classique mais néanmoins très bon "A Dangerous Method", David Cronenberg fait donc le choix d'un cinéma plus abstrait mais peu accessible et c'est bien dommage...
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 2 novembre 2012
    Ce film est si nul que plus tard je fabriquerai une machine à remonter le temps afin de me prévenir moi même de ne pas aller voir ce film.
    Labouene
    Labouene

    19 abonnés 169 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 avril 2013
    Vingtième film du Canadien David Cronenberg dont j'ai parcouru toute la filmographie, des premiers "Stereo" et "Crimes of the Future", en passant par le film de commande "Fast Company", des raretés méconnues comme "M. Butterfly"... j'admets donc un certain manque d'objectivité quand il s'agit de discuter "Cronenberg", ce dernier étant mon réalisateur fétiche depuis le début de ma cinéphilie... Alors "Cosmopolis" film hermétique? Oui, totalement, comme le livre de Don De Lillo duquel il est adapté, modèle d'hermétisme. Un livre où les protagonistes parlent mais n'échangent pas, où la communication est absente. Une métaphore peu substitutive de notre société individualiste où les gens se croisent sans se voir.
    Certains me contrediront certainement, mais j'ai très vite fait un lien entre ce film et le premier long métrage de Cronenberg, "Stereo", en tant qu'étude sociologique, l'aspect froid et clinique du film et son coté très verbeux... L'autodestruction est également un thème qui lui est cher (La Mouche, Faux Semblant, Dead Zone, M. Butterfly, Crash...), mais est moins explicite dans le film que dans le livre et il manque également quelques scènes importantes, spoiler: comme sa première relation sexuelle avec sa femme au beau milieu d'une manifestation de gens nus...
    qui sont assez significatives de l'aliénation au monde des personnages, et d'un semblant de retour vers la vérité... Ne pas aimer ce film est compréhensible, et malheureusement la présence de Pattinson a attiré un public non approprié, mais il respecte l'oeuvre originale.
    septembergirl
    septembergirl

    558 abonnés 1 069 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 9 novembre 2013
    Un film de David Cronenberg qui nous propose une lente traversée de Manhattan, à bord d'une luxueuse limousine, au côté d’un golden boy qui assiste, impuissant, à la chute de son empire dans un New York en plein chaos. En dépit de cadres léchés et du thème intéressant du capitalisme finissant, la réalisation se veut trop cérébrale et bavarde et, pêche au niveau de ses dialogues, souvent pénibles et inutiles. Une fable futuriste et apocalyptique plutôt barbante !
    lucilla-
    lucilla-

    58 abonnés 169 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 31 mai 2012
    5 étoiles pour contrebalancer les avis négatifs. Ce film est intéressant, étonnant, irritant, riche de questions multiples,mais sa forme est austère, et demande de l'attention.Faites l'effort, ça vaut le coup, c'est un film qui reste en tête bien après la projection. Pattinson arrive à rendre proche un personnage au départ détestable, qui s'humanise au fil de son autodestruction.
    NewBoorn
    NewBoorn

    53 abonnés 576 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 mai 2013
    Il faut voir ce film comme une oeuvre d'art. Alors que j'avais haï Holly Motors, me voilà replongé dans une limousine (grande mode du moment apparemment) avec le même sentiment de perdition au début de l'oeuvre. Bien m'en a pris de positiver et de rester aux aguets ! Car passé ce stade, le tout prend une autre dimension. Certes, ça ne fait que discuter, on ne comprend pas vraiment tout, mais une ambiance s'y dégage, et c'est précisément cette ambiance qui m'a complètement captivée... Cronenberg nous télescope vers une autre planète, avec le capitalisme comme thématique, terriblement pessimiste. Avec ce personnage ultra mystérieux, intelligent mais souffrant au plus profond de lui même. Robert Pattinson prouve qu'ils seraient bon à faire autre chose que des films de vampires. Un grand acteur pour le futur, assurément ! On pourrait facilement penser que ce film est prétentieux, mais non, il est réalisé avec modestie et précision, sans en faire trop, ni tomber dans la catégorie “pour pseudo intellectuel”. Electrisant, classe, et plutôt stylé, Cosmopolis est pour ma part une belle surprise.
    Florian Malnoe
    Florian Malnoe

    101 abonnés 557 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 4 septembre 2016
    Je ne m'attendais vraiment pas à un film aussi brillant et maitrisé. Je n'ai pas vu le temps passer et cela faisait longtemps que je cherchais un film comme ça. C'est une sorte d'anticipation fataliste et étonnante sur le cybercapitalisme et sur ses limites (tranche de vie et d'histoire prenant place, on le constate, pendant son point de rupture et pendant son éclatement et s'inscrivant donc dans un instant T) , et donc un réquisitoire édifiant sur le tout-technologique et la deshumanisation qui en découle. L'écriture et la narration, reprient de l'œuvre littéraire très ambitieuse, y sont remarquablement ciselés, doctes, cyniques, rythment le récit d'une manière soutenue et fluide, mais sont aussi très fidèles au matériel de base. Les films à dialogues qui amènent des réflexions existentielles et réelles sur notre société, j'adore ça, et là j'ai été servis. Le débit des dialogues est notamment là pour mettre en exergue ce besoin irrépressible qu'ont les haut-placés (de la finance ou autres) à tout verbaliser, informer, préméditer, rationnaliser... Ces dialogues sont aussi largement compréhensibles (au moins dans les largeurs) pour peu que l'on y mettent de la bonne volonté. A part ça j'ai beaucoup apprécié la mise en image qu'a réalisé Cronenberg pour son adaptation. Il retranscrit cet univers complexe et ce monde en feu et à sang d'une manière presqu'exclusivement dans la suggestion et l'intimiste depuis le cadre de cette limousine s'apparentant à un huis-clos, s'autorise même parfois des ellipses bien senties pour les dérives majeures de l'histoire, et d'autres fois, il choisit la carte du frontal et de l'explicite avec des situations et des péripéties proches de la parodie et de l'ironie dans le ton. Une manière pertinente de jouer sur le contraste avec le sérieux du contexte et des enjeux. Les rares fois on ont peut apercevoir le dehors nocturne on peut d'ailleurs se rendre compte que la déchéance est très bien rendue avec ces bâtiments délabrés austères et avec ces jeux de couleurs et de lumières désaturés. La mise en scène du cinéaste est aussi réflechie et ingénieuse dans sa faculté à servir le récit, puisque, outre ce sens du cadrage d'une froideur chryrurgicale et monocorde, ses plans entreprennent par exemple la métaphore de la personnalité et du mode de vie matérialiste et uniformisé de Pattinson, tout dans la retenu. Ce dernier est d'ailleurs très convaincant dans son interprétation ambiguë et fascinante de ce mégalomane richissime qui va tomber dans une auto-desctruction non sans rappeler "Fight-club" (il y a aussi des similitudes d'esthétiques et de thématiques avec le film de Fincher). Après ce n'est clairement pas le rôle qui puisse permettre de cerner l'étendu de la palette d'expression et d'émotion de son jeu d'acteur mais ce qu'on a ici est pour moi à saluer puisqu'on on essaye et réussis, non sans plaisir, à s'identifier en ce personnage, pourtant si loin de nous et de tout. A noter également dans la mise en scène les savoureux échanges qu'entretiennent Eric Packer et ses proches lors des visites incongrues dans sa limousine. "Cosmopolis" est définitivement une franche réussite effroyablement sous-estimée et incomprise par le grand public qui ne voient le rythme qu'à travers l'action et le visu'. Œuvre à la fois dans le constat d'urgence contemporain, et visionnaire d'un futur que l'on espère le moins proche possible, ce film est un petit coup de cœur, prenant de bout en bout et sans temps-mort, que je me re-visionnerais avec plaisir pour déceler d'avantage de subtilités, quelles soient narratives, de mise en scène, ou encore filmiques...
    24titouille
    24titouille

    21 abonnés 472 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 10 juin 2013
    Grande fresque anti-capitaliste détaillant toute l'absurdité de la jeunesse et l'absence de contrôle de la société sur cette dite jeunesse, ce film sort du lot et se démarque par rapport à d'autres films trop religieux, trop sirupeux, trop gentillet, et j'en passe. David Cronenberg ne veut pas plaire au plus grand nombre, ou à un plus petit nombre d'ailleurs, il veut provoquer, électriser notre cerveau éduqué par une société trop pensante, trop moralisante, trop codé. Ici les codes, les morales, les pensées trop philosophico-religieuses sont abolies, bienvenue dans un monde en dé-construction où révolution, violence et sexe font bon ménage.
    Evidemment, dans ce contexte faire un film avec de belles images aurait été complètement catastrophique, et le réalisateur se serait alors spolié. Mais non, Cronenberg va jusqu'au bout avec des scènes choquantes, esthétiquement "moche" mais réalisé avec la précision d'un orfèvre. Dure adéquation et pourtant c'est diablement bien réussi!! De plus, construire son film autour d'une road movie dans la ville de New-York (capitale économique mondiale) d'un jeune homme roi du capitalisme ambiant, rongé par l'argent, le sexe et l'absurdité, à la recherche de la LIBERTE, donne au film sa trame principale et constitue pour le spectateur la porte d'entrée dans un monde plus que dérangeant.
    Ainsi David Cronenberg avait besoin d'un jeune acteur, brillant et complètement inattendu, à utiliser en contre-emploi de ses rôles habituels. C'est ainsi qu'est choisi Robert Pattinson, vampire mélancolique et gnan-gnan de Twilight, qui brille littéralement dans ce film. Finalement, on pourra lui reprocher d'avoir choisi une série pour ado pour se lancer, mais pas d'être mauvais acteur. Au contraire, Cronenberg lui offre son rôle le plus consistant, le plus difficile aussi jusqu'à aujourd'hui, et Pattinson se laisse embarquer et finit par crever l'écran grâce à un jeu brillant et sans retenue.
    En conclusion on pourra reprocher de ne pas entrer dans les clous du cinéma mais ce n'est pas le but, de ne pas vouloir plaire : ce qui le prive d'un très grand nombre de spectateur. Mais là n'est pas le débat. Ce film n'est pas un divertissement, c'est l'oeuvre d'un artiste qui a eu le courage de réaliser un chef d'oeuvre du cinéma en envoyant valsé les codes actuels et mettant en avant un Robert Pattinson brillant.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 13 octobre 2013
    Cosmopolis est vraiment un film raté et plus que ça, ennuyeux. À vouloir en faire trop, Cronemberg ("History Of Violence") s'est finalement brulé les ailes. Toujours plus ambitieux, toujours se surpasser alors qu'on est déjà au sommet et qu'on a plus rien à prouver. Son ambition s'est transformé ici en prétention pur et simple. Si on peut saluer la performance de Robert Pattison et les risques énormes qu'il a pris en jouant le rôle d'un milliardaire richissime en danger (N'allons pas lui jeter la pierre alors qu'il fait de véritable effort pour se démarquer d'Edward Cullen), on peut critiquer de vive voix les choix du réalisateur en adaptant le roman inadaptable de Don DeLillo. Un film complètement en marge des attentes d'un spectateur au cinéma. Je suis simplement allé le voir car j'aime savoir si un film mérite seulement de concourir aux festivals. Et malheureusement (ou pas), celui là il ne le mérite pas du tout. Attention ça ne s'adresse pas au spectateur lambda. Il en faut pour tout les goûts j'imagine mais je me demande si justement ce qui ont aimé le film ont du goût.

    C'est mauvais. Le scénario est exagérément compliqué. Là encore celui-ci montre toute la prétention du cinéaste. Déjà le gros problème sur ce point est que tout est pensé de manière philosophique ce qui n'aide vraiment pas surtout quand on sait qu'il n'y a pas de véritable enjeu. Le film se passe la plupart du temps dans une limousine ou l'on voit défilé plein de personnages. Mais aucun n'est véritablement attachant. Aucun n'est clair. On se demande même parfois pourquoi certain sont dans le film tellement il n'aide pas dans la compréhension de ce dernier. Ajouté à cela une mise en scène pas du tout inspiré, quasiment statique. Un film qui ne raconte pas grand chose au final. Même l'acteur principal ne comprend pas le film. Le comble ! Toutefois, j'ai aimé la photographie, vraiment belle. Les jeux de couleurs sont magnifiques quand il y en a. J'ai aimé la prestation de Sarah Gadon, seule véritable surprise de ce film.

    C'est décevant. Tout simplement. Il n'y a presque rien à en tirer à part que la prétention est un vilain défaut si on ne sait pas le gérer. Un film très étrange soi disant sur le capitalisme. Tiens on viens d'apprendre quelque chose. Je le déconseille même pour ceux qui aime ce réalisateur.
    conrad7893
    conrad7893

    253 abonnés 1 679 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 21 mai 2013
    désolé j'ai tenu pas plus de 30 minutes
    incompréhensible, sans intérêt ,
    l'acteur pattinson une erreur de casting pour ce genre de film
    nul nul nul
    Aram.
    Aram.

    5 abonnés 49 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 16 juin 2013
    Devant Cosmopolis, on comprend assez vite pourquoi la note spectateurs est aussi basse. Pas de chance pour les fans de Rob' Pattinson, il joue dans le film le plus difficile de son auteur. D'ailleurs, même chez les fans de Cro', Cosmopolis clive. Les grandes oeuvres sont clivantes. Extrêmement bavard, donc extrêmement cérébral, qui n'a pas peur d'enchaîner les paroles philosophiques et les actes suicidaires inexpliqués, le film est sans concessions. C'est quand Cronenberg se lâche, qu'il oublie totalement la visée commerciale de ses films, qu'il pond ses plus grandes oeuvres, Crash en tête. Comme Crash, Cosmopolis suit un scénario qui casse les codes, il n'y a pas vraiment d'intrigue à proprement parler, et, l'air de rien, derrière les champs-contrechamps, il ouvre une nouvelle manière de faire du cinéma. Un cinéma engagé, formellement, mais sur le fond aussi, car Eric Packer, c'est le capitalisme. On a rarement vu plus belle description du consumérisme que dans ce film, sorti dans ses années les plus sombres. Particulièrement drôle (merci Mathieu Amalric), fondamentalement anti-conformiste et magnifique plastiquement (formidable photo), rapidement désespéré, insensé, comme une machine qui s'emballe on ne sait pas trop pourquoi, on ne sait pas vers où, Cosmopolis est un chef-d'oeuvre, le deuxième de Cronenberg après Crash, le plus grand film de l'année 2012 (oui, même devant l'autre film-limousine Holy Motors), un immense témoignage d'une époque en perte de répère et de sens.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 17 mars 2013
    Hou là, on enferme des gens pour moins que cela en asile psychiatrique. 1h45 de prêchiprêcha incompréhensible ou de pseudo philosophie à la petite semaine.
    Le summum du nullissime.
    A fuir en hurlant d'horreur....
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 14 janvier 2014
    Lors de sa présentation au Festival de Cannes 2012, "Cosmopolis" avait clairement fait jaser. De un parce que la tête d'affiche n'était autre que Robert Pattinson, l'interprète du vampire c*n comme un balais dans la saga "Twilight", de deux parce qu'il marquait le retour de Cronenberg sur la croisette et qu'il était surprenant de le voir collaborer avec une "star pour midinettes", de trois parce que le film en lui-même a déstabilisé ses spectateurs. Adapté du roman jugé inadaptable de Don DeLillo, "Cosmopolis" se déroule, durant les 3/4 du temps, dans une limousine ou un jeune homme d'affaires voit son empire financier s'écrouler, tandis qu'un climat de révolution et d'apocalypse règne en dehors. Je dois admettre que lorsque le film est sorti, ça m'a fait un peu ni chaud ni froid, même si j'apprécie énormément le travail de Cronenberg. Puis les critiques arrivèrent, une partie détestant le film, l'autre l'acclamant. Cette division m'a donné un intérêt envers ce long-métrage. Toutefois, j'ai encore mis du temps avant de le voir. Maintenant, c'est chose faite. Et je dois dire que je fais partie des gens qui acclament ce film. En effet, "Cosmopolis" n'est pas le plus abordable des films, tout d'abord de par son quasi unité de lieu, en outre une limousine, puis de par son rythme, très lent. "Cosmopolis" est un film bavard et lent. Pourtant, si on se laisse porter par l'ambiance véhiculée par le film, on assiste à l'un des films les plus ingénieux. Cronenberg parvient à instaurer un véritable climat de chaos sur la ville, porté par les réactions nonchalantes de Pattinson, ce qui donne une drôle d'ambiance. De plus, la technique et la mise en scène innove, du fait que, comme le personnage principal, l'on assiste à la destruction du monde financier, tout en restant dans la limousine. Un gros travail par rapport à l'espace a été fait, et c'est ce travail qui apporte une touche particulière au film. Le scénario, lui aussi, est très bon, laissant planer un certain mystère quant aux événements qui surviennent dans le quotidien de notre jeune homme d'affaires. "Cosmopolis" est un film très particulier, auquel tout le monde ne pourra pas accrocher. Pourtant, pour ceux qui le peuvent, l'expérience apporté par le film est formidable. Cronenberg innove dans cette découverte du chaos, et dans la destruction d'un homme qui a tout réussi en apparence, comme le démontre les dernières vingt minutes portées par un Paul Giamatti excellent. Une expérience cinématographique originale et peut-être pas très accessible, mais qui vient parfaitement s'ajouter dans la filmographie de Cronenberg.
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