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    Game of Thrones
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    Ti Nou

    405 abonnés 3 355 critiques Suivre son activité

    Critique de la série
    5,0
    Publiée le 12 janvier 2020
    Au fil des années, "Game of thrones" se sera imposé comme un monument grâce à un art extrêmement habile du rebondissement, bousculant un genre très codé. Une série donnant plus de place à son intrigue et ses personnages qu’à son univers fantaisiste, elle parvient pourtant au fil des saisons à assurer un spectacle grandiose pour la télévision. Elle adapte habilement l’œuvre de George R. R. Martin en sachant s’en détourner pour fluidifier la narration.
    estebois
    estebois

    15 abonnés 148 critiques Suivre son activité

    Critique de la série
    5,0
    Publiée le 22 juin 2019
    Ne nous mentons pas, GOT hisse le niveau d'une série vraiment très haut. Des moments cultes, des personnages qu'on adore détester, des retournements de situations...c'est une belle série politique. La dernière saison aurait évidemment mérité un meilleur traitement, elle fait baisser le niveau global mais pour le reste, cette série restera dans les annales, à voir si vous n'avez pas encore succombé.
    Nicothrash
    Nicothrash

    291 abonnés 2 918 critiques Suivre son activité

    Critique de la série
    5,0
    Publiée le 7 juin 2020
    Peut-on considérer GOT comme la meilleure série de tous les temps ? Je n'ai pas la réponse mais ça ne me parait pas impossible. La profondeur de cet univers fantastique, créé par GRR Martin est infini et l'on ne peut pas dire que HBO aie lésiné sur les moyens, il me semble d'ailleurs que c'est la première fois qu'un tel budget est alloué à une série et pour quel résultat ! La réalisation est somptueuse, les décors magnifiques, les effets spéciaux éblouissants, sans oublier un scénario très fouillé et aux multiples ressorts. Pour de l'heroïc fantasy, on s'attend rapidement à du fantastique et des effets spéciaux à outrance, mais c'est là que les scénaristes sont forts, la mise en place de l'intrigue est très longue mais aussi passionnante. On découvre une multitude de personnages, de familles ainsi que les complots et traitrises qui vont avec, chaque épisode recèle d'infos et de découvertes. Mais ce n'est pas tout, l'une des force également de la série, c'est cette galerie de personnages que l'on se plait à se voir s'entretuer, s'aimer et se détester, chacun a sa place et son rôle à jouer et l'on fait tous l'erreur d'avoir son petit péféré, à tort puisqu'il faut savoir que tout personnage peut mourir à tout moment sans sommation ! Ce qui donne lieu à de puissantes montées d'adrénaline et à des fins d'épisode glaçantes. Autre point fort, il n'y aura pas de saison de trop, d'ailleurs la huitième et finale tant décriée m'aura comblé de par ses combats épiques, ses effets spéciaux superbes et la croisée de toutes les intrigues enfin réunies. GOT est et restera un mastodonte en terme de série TV, on pourrait en discuter pendant des heures tant il y a à dire mais le mieux reste encore de s'en délecter encore et encore, l'univers est tellement vaste que l'on en découvre sans cesse. Un must voire Le Must !
    Estonius
    Estonius

    2 473 abonnés 5 225 critiques Suivre son activité

    Critique de la série
    4,5
    Publiée le 23 avril 2019
    Regarder Games of thrones est une expérience unique ! Commencé le matin, juste pour voir à quoi ça ressemblait, j'ai passé ma journée à regarder lat série, c'est magique, on est complètement scotché, c'est une drogue, on veut la suite. La réalisation est collective, sans génie mais plus que correcte. L'une des idées fortes de la série est de jouer avec le faux échiquier politique comme dans la vraie vie, on ne sait jamais qui va tomber, qui va le faire tomber… ce qui fait que le suspense reste omniprésent. La direction d'acteurs est très bonne : notons une très belle méchante (Lena Headey), une reine blonde (Emilia Clarke) complètement allumée mais badass, un roitelet tête à claques et pas mal d'autre personnages haut en couleur dont le nain Peter Dinklage qui nous livre une prestation exceptionnelle, ainsi que quelques créatures de rêves qui quoiqu'en dise les pisse vinaigre participent joliment à l'ambiance. Jolie musique, générique de folie… Le seul défaut intrinsèque au format est une propension au bavardage, mais on pardonne aisément
    anonyme
    Un visiteur
    Critique de la série
    5,0
    Publiée le 23 mai 2019
    Le top du top que dire de plus. La fin fait beaucoup parler en bien ou en mal ce qui démontre les passions qu’a déchaînée cette série durant 8 saisons
    Tnerual Cheup
    Tnerual Cheup

    17 abonnés 68 critiques Suivre son activité

    Critique de la série
    5,0
    Publiée le 5 juin 2019
    Ne nous mentons pas, même si la saison finale peut laisser un un gout d’inachevée dans la bouche pour certains, la série dans son ensemble est clairement une réussite totale. Que l'on prenne la réalisation, l'intrigue, le casting, la bande son, les effets visuels, tout est parfait. Depuis la folie "Le seigneur des anneaux", et sans vouloir faire de comparaison hasardeuse, on pouvait se demander si un jour on aurait une saga d'une telle qualité, provoquant un tel engouement chez les fans d'Heroic Fantasy . Game Of Thrones à réussi son pari. Ne parle t-on pas de "spoil" depuis le début de la série alors que ce mot était presque inconnu jadis? Des adages cultes, tels "crever comme un Joffrey" ou "mauvaise comme Cersei" ne sont-ils pas rentrés dans la langue Française? Plus sérieusement, Game Of Thrones fait désormais parti de la pop culture planétaire. On pourrait se dire que l'on à, une fois de plus à faire à l'éternel combat du bien contre le mal avec ses codes manichéens, ce qui n'est pas faux quelque-part, mais GOT (pour les intimes) passe bien au delà de ces clichés avec sa propre sauce, bien noire, sale, incestueuse, meurtrière, voire même bouchère. Pas de "happy end" ici, passez votre chemin car ils ne vivront pas heureux avec pleins d'enfants. Certaines scènes sont à mon sens, à inscrire dans le patrimoine du cinéma et sont cultissimes à souhait, presque à revoir pour le plaisir des yeux. D'autres, sont d'une telle intensité, qu'il faut quelques minutes pour se remettre, pour sortir la tête de la mêlée, secoué, groggy, chamboulé. (Les noces pourpres, la marche de la honte, l'attaque de Winterfell...) Quel film ou série prend un malin plaisir à faire mourir des personnages qu'ils ont mis plusieurs épisodes à nous faire aimer? C'est maso mais d'une telle intelligence. Dans les deux dernières saisons les réalisateurs poussent le bouchon à montrer des plans à l'écran d'une esthétique à couper le souffle, presque religieux. Il y aurait tellement de choses à dire encore, comme le travail de fond sur le background de chaque personnage. Tyrion, Brienne, Tormund, Jamie et Le limier, sont à mon sens les personnages les plus travaillés. Joffrey, Ramsay, Cersei, les plus sales et malsains. Il y aura un avant et un après GOT dans l'histoire du cinéma, c'est certain. Depuis 2011, que l'on suit les aventures des familles Stark, Lannister et autre, on attendait avec impatience chaque nouvelle saison, se demandant qui allait mourir, de qui, tel où tel personnage allait pouvoir enfin se venger. Mais aujourd'hui tout est bel et bien terminé et on se retrouve heureux d'avoir pu participer à cette épopée.
    Pour terminer l'immersion, regarder le docu "The last Watch", vous comprendrez certainement pourquoi Game Of Throne est LA série à ne rater sous aucun prétexte.
    Sept Bénédictions sur vous.
    Le Maître Cube
    Le Maître Cube

    32 abonnés 10 critiques Suivre son activité

    Critique de la série
    5,0
    Publiée le 1 juin 2019
    J’ai été littéralement bluffé par Game of Thrones. Jusqu’à la dernière saison, je trouvais la série bien sans plus, teintée d’amateurisme (au hasard, les sourcils bruns de Daenerys alors qu’elle a les cheveux blonds, bonjour l’incohérence). Mais le dénouement complètement imprévisible et dramatique, grandement inspiré du thriller culte Usual Suspects, a propulsé cette série directement au rang de chef d’oeuvre. Car oui, qui aurait prédit que le génie du mal était sous nos yeux depuis le début, revêtant le masque du gentil boiteux ? Je veux bien payer mon verre de pastis dans le PMU du coin à celui qui me soutient mordicus qu’il avait senti venir l’entourloupe.

    Je dois avouer qu’il m’a fallu revoir la série en entier (les 76 heures de visionnage m’ont pris 5 jours, mais je travaille à la mairie en ce moment, ça aide !) pour comprendre tous les indices qu’ont semé les showrunners, et tous les rouages de la machination de Bran Stark. C’est évidemment facile à dire maintenant qu’on connaît la fin, mais dès le premier épisode de la saison 1 en fait, on comprend ce qui mènera le jeune garçon à sa quête de pouvoir et de destruction, à l’instar d’un certain Anakin Skywalker. En effet, après une première scène se déroulant au-delà du Mur, le premier personnage qui nous est présenté est Bran, maladroit au tir à l’arc, subissant la pression de ses frères, et se faisant humilier par sa sœur Arya, qu’il poursuit épris de colère. Dans la scène suivante, il assiste à la décapitation d’un déserteur par son père Ned Stark, qui lui apprend qu’un souverain doit se montrer impitoyable, conseil qu’il suivra à la lettre lors de la dernière saison, avec le bannissement de Jon Aegon et toutes ces morts qu’il n’empêchera pas. C’est ensuite un gamin terrifié qu’on voit peu avant sa chute de la tour, lorsqu’il est débusqué par Ser Jaime Lannister. Enfin, il devient en saison 2 un enfant empli de haine, en raison de son handicap et de ses rêves de chevalerie brisés, se sentant abandonné par ses parents partis pour Port Réal. Les scènes avec Vieille Nân ou Mestre Luwin sont vraiment révélatrices de l’adolescent frustré qu’il est en train de devenir. Les facettes que les showrunners nous montrent du jeune garçon, et ce dès les premières saisons, sont donc la colère, la peur, et la haine. Tiens, tiens, cela ne vous rappelle rien ? « La peur est le chemin vers le Côté Obscur : la peur mène à la colère, la colère mène à la haine, la haine mène à la souffrance. »

    Cette souffrance, Bran l’éprouvera à de multiples reprises : aux morts successives des membres de sa famille évidemment, à la décapitation de Ser Rodrick Cassel par Theon Greyjoy, mais surtout aux morts soudaines et quasiment simultanées de l’ancienne Corneille aux Trois Yeux, des Enfants de la Forêt, de son loup Eté et du fidèle Hodor. On devine que c’est après cette dernière tuerie terriblement éprouvante, alors qu’il est sauvé in extremis par Meera Reed puis son oncle Benjen, qu’il vacille définitivement, au même titre que Daenerys bascule après l’exécution de Missandei et après avoir été de nouveau éconduite par Jon Aegon Targaryen. La destinée de ces deux personnages, Bran et Daenerys, est d’ailleurs très similaire : tous deux ont la même vision de la salle du trône détruite et recouverte de neige, suivie d’une vision d’un dragon survolant Port Real (saison 2 pour Daenerys, saison 4 pour Bran). Tous deux, avides de pouvoir, se lancent dans une longue et éprouvante quête initiatique qui les mènera à faire des choix, et qui conduit Bran jusqu’à la Corneille aux Trois Yeux, être quasi divin, guidé par le désir humain de devenir omniscient et donc omnipotent dans un monde dirigé par les intrigues et les luttes de pouvoir. Le mythe de Prométhée revisité, à la différence que la fin sera plus clémente pour le Stark.

    Car Stark, il le reste jusqu’au bout des ongles, malgré le fascinant rôle soi-disant désintéressé et vertueux qu’il se donne et auquel on a tous cru, moi le premier. S’il a effectivement acquis une connaissance illimitée du passé, du présent et du futur, il n’est en aucun cas devenu la nouvelle Corneille aux Trois yeux comme il le prétend. Son but a toujours été de faire du gamin brisé et malchanceux qu’il était, un puissant de Westeros, et il va tout mettre en œuvre dès le début de la saison 7 pour en devenir le souverain incontestable. Dans la partie d’échecs qu’il mène face à ses nombreux opposants au Trône de Fer, Jon Aegon et Daenerys en tête, les déplacements de ses pions sont tous sans exception des coups de génie, machiavéliques à souhait, et par conséquent dans la pure lignée de ce que nous a déjà proposé la série par le passé, notamment à la cour de Port Réal :

    - Dès son retour à Winterfell, Bran ment à Sansa en affirmant être la Corneille aux Trois yeux et ne pas vouloir devenir Seigneur de quoi que ce soit.

    - Il éconduit Meera Reed, car il sait que l’affection qu’il a pour elle (voire peut-être l’amour ?) sera un frein à son accession au Trône, quête dans laquelle il devra vaille que vaille garder la tête froide et se montrer impitoyable, comme le lui avait montré son père lors de l’exécution du déserteur.

    - Il confie la dague en acier valyrien que lui a donné Littlefinger à Arya, car une de ses visions lui a montré que c’est elle qui le sauvera du Roi de la Nuit.

    - Il révèle à ses sœurs que ce même Littlefinger est celui qui a tenté de le faire assassiner lorsqu’il était entre la vie et la mort, et se débarrasse ainsi de son seul et unique rival, assez malin pour lui mettre des bâtons dans les roues (au sens propre comme au figuré

    - Il joue l’étonné lorsque Samwell lui apprend que Jon Snow est en réalité l’héritier Targaryen légitime du Trône de Fer, alors qu’il le sait forcément puisqu’il est omniscient. D’ailleurs, la série nous montre toute de suite après cette révélation, le mariage de Rhaegar et Lyanna, qui est une vision de Bran. On aurait dû alors comprendre son double jeu dès la saison 7 !

    - En saison 8, il pousse Samwell à dire la vérité sur Jon Aegon concernant ses origines, ayant vu que Samwell est sous le coup de l’émotion après avoir appris l’assassinat de son père et de son frère par Daenerys. Son but est évidemment de semer la discorde entre ses deux principaux rivaux au Trône de Fer, la Reine des Dragons et son neveu, l’héritier légitime. Cette révélation n'a en effet aucun autre impact sur le déroulement des événements si ce n'est celui-ci.

    - Il laisse Daenerys et Jon Aegon organiser un plan de bataille désastreux, avec la charge de cavalerie des Dothraki en guise de chair à canon, les catapultes inutiles, et l’armée située de manière complètement stupide à l’extérieur de la forteresse plutôt qu'à l'intérieur, alors qu’il aurait pu sauver un nombre incalculable de vies puisqu’il peut voir dans le futur le fiasco qui s’annonce, et notamment les morts de Jorah Mormont, Berric Dondarrion et Edd Tollet.

    - Il se désintéresse totalement de la bataille de Winterfell et passe la quasi-totalité de celle-ci à voler à travers un corbeau, pour contempler avec sadisme la débâcle des siens. Il laisse Theon Greyjoy se sacrifier inutilement quelques minutes seulement avant qu’Arya n’intervienne. Preuve en est qu’il est toujours Brandon Stark et qu’il n’a pas pardonné à celui qui s’était emparé de Winterfell en décapitant Rodrick Cassel.

    - Juste avant d’être vaincu par Arya, le Roi de la Nuit (le King of Pop en anglais, de mémoire) arrive face à Bran et met longtemps à dégainer son épée, comme s’il hésitait soudain. En fixant longuement le jeune garçon, il se rend compte que ce dernier n’est pas la nouvelle Corneille aux Trois Yeux, mais bien un individu souhaitant nuire aux Hommes, tout comme lui. D’où son hésitation à tuer un confrère partageant le même but, qu’il estime finalement être un rival.

    - Il manipule Tyrion en affirmant ne pas être le Seigneur légitime de Winterfell : « Je ne suis pas le Seigneur de Winterfell. Je ne veux plus rien. Je vis dans le passé. » Avant de prononcer ces paroles, la caméra nous le montre d’ailleurs regarder longuement en arrière, comme pour s’assurer que personne ne les écoute. Dans la mesure où Bran sait que c’est Tyrion qui le proclamera Roi, il est primordial pour lui que leurs têtes à têtes se fassent à l’abri des oreilles indiscrètes, afin que d’autres ne puissent pas le soupçonner d’avoir manœuvrer le nain.

    - Il laisse Daenerys et ses armées rejoindre Port Real alors qu’il a vu dans le futur le dragon survoler la capitale en ruines. Il sait que ses habitants vont être massacrés, pourtant, il ne lève pas le petit doigt, avide de pouvoir : seul son couronnement à venir l’intéresse.

    - Dans le tout dernier épisode, on assiste à la concrétisation de sa machination : Daenerys est assassinée par Jon Aegon, sa principale opposante au pouvoir est donc hors jeu. Tyrion, qu’il avait manipulé, le proclame Roi, ce qu’il accepte en révélant enfin son véritable but : « Pourquoi croyez-vous que je suis venu jusqu’ici ? ». Il s’accorde alors les faveurs de Sansa en donnant l’Indépendance au Nord, celles de Tyrion en le faisant devenir sa Main, et bannit Jon Aegon, son dernier rival, à rejoindre le Mur. Il se permet même de lui dire, lors des adieux : « Tu étais exactement où il le fallait. », avec un petit sourire, lui faisant comprendre qu’il n’était qu’un pion dans cette guerre. Jon Aegon, en comprenant que Bran s’est joué de lui, paraît d’ailleurs troublé, et tourne les talons sans le serrer dans ses bras, comme il l’a pourtant fait avec Sansa puis Arya. Il n’est pas dupe, tandis que le spectateur peine encore à croire à la dure vérité. Pourtant, lors de la dernière scène où nous l’apercevons, le doute n’est plus permis : Bran se retire quelques minutes seulement après être arrivé au Conseil Restreint, avec un franc sourire de satisfaction, laissant Tyrion s’occuper des affaires du Royaume qu’il dédaigne (notamment rebâtir Port Real !), comme le faisait Robert Baratheon en son temps. La roue qu'évoquait Daenerys de son vivant n’est donc pas brisée, ironie superbe, puisqu’on en revient bien à une situation où la Main fera le sale boulot pendant que le Roi se la coulera douce. Pire, Bran indique qu’il se charge de retrouver le dernier dragon. Tâche complètement secondaire, à moins de vouloir parvenir à contrôler Drogon pour s’en faire un allié de poids, dans le but de continuer à nourrir ses sombres desseins…

    Par conséquent, en parvenant subtilement à se faire nommer Roi par ses pairs, Bran s’offre là un règne bien plus durable que ceux de la lignée Targaryen ou Baratheon, puisque dénué d’opposants, qu’il a tous éliminé à sa manière. Il nous laisse littéralement sur le carreau : Keyzer Söze, c’est lui. Et ce complot qu’il a ourdi au nez et à la barbe de tous est juste une parfaite conclusion à cette série faite de rebondissements imprévisibles. J’avoue d’ailleurs ne pas comprendre, en passant en revue les divers forums, pourquoi tant de gens sont déçus par cette fin sublime, et pourquoi tant de gens détestent à ce point Daenerys. Qui est le plus grand tyran ? La jeune femme trahie qui voit tous ses amis mourir un à un, son amour la dédaigner, et qui brûle la cité de son ennemi sous le coup de la colère ? Ou le garçon aigri qui aurait pu empêcher le massacre de milliers d’innocents juste en révélant ses visions, mais qui préfère les sacrifier pour son propre profit ? Non vraiment, les showrunners sont des génies, et j’ai vraiment hâte qu’ils écrivent les scénarios des prochains Star Wars, afin qu’on reste dans l’excellence du huitième opus Les Derniers Jedi. Games of Thrones a toujours fait la part belle aux minorités et aux opprimés, c'est tout aussi logique que magnifique que ce soit le nain et l'handicapé qui siègent sur Port Real à la toute fin.

    Bon allez, si je devais trouver un seul défaut à Game of Thrones, ce serait l’estomac du dragon. En effet, le premier principe de la thermodynamique nous dit qu’au cours d’une transformation, l’énergie n’est ni créée, ni détruite, elle se transforme. La quantité d’énergie doit rester invariable. Je n’ai pas le sentiment que c’est ce qui se passe lorsque Drogon crache du feu. Où trouve-t-il les ressources pour cramer continuellement des gens durant un épisode entier sans s’arrêter ? On ne le voit même pas esquisser la moindre quinte de toux ! Je demande donc au CNRS qu’un bilan énergétique soit fait sur l’estomac du dragon. Parce que cracher autant de feu pendant des heures, c’est indécent. Même pour une créature magique. Par avance merci.
    Harma
    Harma

    21 abonnés 162 critiques Suivre son activité

    Critique de la série
    5,0
    Publiée le 23 septembre 2019
    C'est tout simplement la meilleur série de tous les temps, basée sur les romans de George R. R. Martin, les huit saisons sont vraiment géniales. Le spectacle est à couper le souffle. À voir absolument et sans modération...
    HawkMan
    HawkMan

    151 abonnés 1 125 critiques Suivre son activité

    Critique de la série
    4,5
    Publiée le 21 mars 2020
    Série mythique et magnifique. Chacun pourra trouver dans cette histoire des personnages intéressants, haut en couleur. Chacun pourra apprécier les rebondissements, le spectacle, mais cela restera toutefois pour un public fort averti devant de nombreuses scènes de sexe ou d'horreur.
    Bref : un Trône de Fer pour gouverner Sept Royaumes !
    Nat Torres
    Nat Torres

    7 abonnés 154 critiques Suivre son activité

    Critique de la série
    5,0
    Publiée le 20 mai 2019
    La série est maintenant terminée. Pour ma part, je lui mets cette note car j'estime qu'elle mérite son statut de chef-d'oeuvre. Tant par sa réalisation que part son script cette série a bouleversé les codes. Jouant avec le téléspectateur et le ballottant d'un retournement de situation à l'autre, les différents arcs narratifs sont maniés avec finesse. Si vous avez le malheur de vous attacher à un personnage sachez que vous avez autant de chance de le voir disparaitre que de le voir changer d'allégeance. À tel point que vous aimerez autant les protagonistes que vous les détesterez. Jusqu'au bout du bout, la conquête du trône garde tout son suspense. Je recommande mille fois cette série à ceux qui hésiteraient encore. Merci HBO et Monsieur GRR.Martins pour cette fabuleuse saga.
    DoubleL
    DoubleL

    8 critiques Suivre son activité

    Critique de la série
    5,0
    Publiée le 5 avril 2020
    La meilleure série de tous les temps, je ne trouve pas que la fin quelque peu décevante gâche la perfection des saisons précédentes.
    Alex A.
    Alex A.

    6 abonnés 34 critiques Suivre son activité

    Critique de la série
    1,5
    Publiée le 10 novembre 2019
    Qu’obtient-t’ on en adaptant les romans d’un mec qui s’inspire de l’Histoire et qui déclare aimer le sexe, la violence et le sang ? Ben ça : la meilleure série de tous les temps soi-disant, comme quoi on s’emballe vite, comme les ricains tiens. C’est toujours le meilleur film qu’on ait jamais vu, jusqu’au prochain qui arrive 2 mois plus tard, pitoyable… D’ailleurs, maintenant que la série est finie plus personne n’en parle, étrange ou gage réel de sa qualité ?
    Bizarrement on entend moins les fans la ramener après la saison 8, on a ouvert les yeux ? Non parce que les premières saisons étaient pas folichonnes non plus. Malgré les moyens mis en œuvre les effets spéciaux n’étaient pas toujours top, l’histoire se perd en méandres, la trame est éclatée, les dialogues (en VF) sont mous et l’histoire n’avançait pas. D’une manière générale ce sera le cas durant tout les saisons. Les Stark sont lents, la dernière saison l’est, les marcheurs blancs le sont, les intrigues mettent des plombes à se mettre en place, certains persos disparaissent et leur histoire ne continue que plusieurs épisodes après (quand ça ne se compte pas en saisons). L’hiver aussi mettre des années à arriver, alors qu’il était proche dans la 1ère saison. D’ailleurs, personne (hormis les Stark) ne semble savoir ce que c’est ni ce que ça signifie vraiment, et même quand ça arrive tout le monde s’en fiche, mémoire courte ou évènement éventé ? C’est tellement long qu’on a eu le temps de voir les acteurs vieillir. Bref, avec des longueurs un peu partout et des durées d’épisodes variables on peut parler de montage catastrophique.
    Niveau acting on a de tout : certains ont même finit par avouer qu’ils n’étaient pas au point au début (enfin pas davantage après en fait), Emilia Clarke aurait pu faire repentance aussi (bizarrement le Terminator le + décrié est le sien) et Kit Harington n’a ni jeu ni charisme (ou celui d’un cocker). Beaucoup louent Lena Headey car on adore la détester mais cela est du aux scénaristes, pas à ses prestations, d’ailleurs elle a souvent le même rôle de guerrière, manipulatrice, perfide et maman aux penchants tendancieux avec une pudeur absente ; en fait seul Dinklage et en moindre mesure Nicolaj Coster se démarquent. Allez on va au moins dire que la 1ère saison était pas mal avec ses multiples rebondissements, qu’il n’y a pas de manichéisme basique et qu’au moins l’auteur s’inspire de l’Histoire, c’est déjà ça mais c’est trop peu pour tant de superlatifs…
    En gros un auteur au fait des penchants de la société a pondu exactement ce que le public voulait sans toujours l’avouer, et voilà comment on construit un succès : avec les recettes du marketing, bravo les pigeons. Une première saison sympa et ça a suffi à duper le monde, et dire qu’on le compare à Tolkien, faut pas avoir peur du ridicule…
    novemberromeo
    novemberromeo

    27 abonnés 648 critiques Suivre son activité

    Critique de la série
    5,0
    Publiée le 15 juin 2019
    Unanimement, on peut dire que cette série est un chef d'oeuvre. La complexité de ses personnages, les rebondissements successifs, le monde imaginaire crée nous plongent dans une épopée qui a su démontrer les ressorts de l'âme humaine. Certes, les deux dernières saisons pâtissent un peu de l'emprise des studios américains qui s'écartent des oeuvres écrites, mais sur l'ensemble, cela ne gâche pas grand-chose.
    GéDéon
    GéDéon

    54 abonnés 444 critiques Suivre son activité

    Critique de la série
    5,0
    Publiée le 29 juillet 2023
    Huit saisons (2011 à 2019, soit 73 épisodes). Série terminée.
    Une gigantesque fable médiévale teintée de fantastique, dans laquelle la soif de pouvoir dépasse toutes les frontières jamais dessinées. En moins de deux épisodes, près d’une quarantaine de personnages clés font leur apparition. Cette densité exige une grande concentration pour saisir les liens qui unissent tout ce petit monde dans la quête du Trône de Fer. Par ailleurs, le récit transgresse les codes traditionnels d’une série télévisée en éliminant régulièrement ses héros. Si les cinq premières saisons sont l’adaptation fidèle des romans de l’américain George R. R. Martin, les trois dernières en ont inventé le contenu étant donné que l’écrivain n’a pas finalisé sa saga. Ce contexte explique certainement le petit coup de mou ressenti vers la fin, même si les intrigues basées sur la trahison, la stratégie, la quête du pouvoir et l’amitié demeurent captivantes. Parmi les séries les plus chères de l'histoire, le budget consacré semble justifié tant la qualité des acteurs, des costumes, des décors et des effets spéciaux permet de créer des univers singuliers. Bref, une œuvre proche de la perfection.
    war m
    war m

    21 abonnés 447 critiques Suivre son activité

    Critique de la série
    5,0
    Publiée le 5 juillet 2019
    L'incroyable défi d'adapter cette saga épique en une série télévisée d'une telle ampleur n'a pu être relevé que grâce au courage de ses faiseurs. Et par courage, je veux dire que les scénaristes / producteurs David Benioff et D.B. Weiss ont pris à bras le corps le vaste travail de George R.R. Martin et l'ont adapté fidèlement pour les nombreux fans. A l'inverse, la difficulté pour HBO était d'en faire une série s'adressant à un public encore plus vaste. Est-ce que les téléspectateurs qui n'ont pas lu les niombreux volumes vont se plonger dans cette intrigue multiple, peuplée de très nombreux personnages, le tout situé dans un vaste monde imaginaire ? Game of Thrones a fait le buzz très en amont grâce à sa réputation de série pleine de sexe et de violence - et je ne veux surtout pas gâcher le plaisir à ceux qui vont découvrir la série. Mais ce que je peux affirmer c'est que le sexe et la violence sont mieux ancrés dans l'intrigue et les motivations des personnages que dans d'autres séries récentes comme The Borgias et Spartacus - c'est dans ces cas-là que l'on s'aperçoit qu'avoir un matériau original de qualité aide beaucoup
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