Séquence flashback. En août 2018, coup de tonnerre. Danny Boyle, alors aux commandes du 25e opus de la saga qui ne s'intitulait pas encore Mourir peut attendre, quittait l'aventure en raisons de "différends créatifs"; une formule toujours un peu fourre-tout d'ailleurs... Sept mois plus tard, le cinéaste britannique revenait sur les raisons de ce départ au micro d'Empire Magazine.
"J'ai beaucoup appris sur moi-même en travaillant sur le film James Bond. Je travaille aux côtés de scénaristes et je ne suis pas prêt à ce que cette collaboration cesse", déclarait Danny Boyle, dans des propos rapportés par Yahoo Movies.
"On travaillait très, très bien, mais ils ne voulaient pas prendre ce chemin. On a donc décidé de se séparer, et ce serait injuste de dire pourquoi car je ne sais pas ce que Cary Fukunaga est en train de faire. Il m'a envoyé un très gentil message, je lui souhaite le meilleur... Mais c'est vraiment dommage".
"C'est derrière moi"
Sept ans plus tard, alors qu'il est en tournée promotionnelle pour son nouveau film, 28 ans plus tard, longtemps attendu d'ailleurs, le cinéaste s'exprime à nouveau sur ce départ, au micro de Business Insider.
"C’est derrière moi. La chose que je regrette là-dedans c’est que le scénario était vraiment bon. John Hodge est un excellent scénariste. Je ne pense pas que les producteurs aient réalisé à quel point le scénario était bon, et à cause de ça, on est passé à autre chose, et c’est comme ça. Peu importe ce qui se passe avec Bond à l’avenir, c’est comme ça".
Né dans la douleur, plusieurs fois reporté en raison de la pandémie du Covid-19, Mourir peut attendre est finalement sorti en 2021, récoltant 774 millions de dollars au box office international. Une sortie très honorable pour l'ultime contribution de Daniel Craig au rôle de l'agent 007; même si très loin du carton absolu que fut Skyfall et son 1,1 milliards de dollars.
Quand à la sortie prochaine du James Bond n°26, l'affaire est bien mal emmanchée, depuis la reprise de la franchise en février 2025 par Amazon / MGM, éjectant dans la foulée les producteurs historiques Barbara Broccoli et Michael G. Wilson. Moyennant quand même un gros chèque.