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benoitG80
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4,0
Publiée le 29 novembre 2010
Vous allez rencontrer un bel et sombre inconnu m'a permis de rencontrer un bon Woody Allen ! Enfin, car après ces 2 derniers films, l'inquiétude allait grandissant ! Ici, l'étude des divers personnages est vraiment savoureuse... L'évolution de chacun et les interactions sont bien vues comme sait le faire le réalisateur ! On se régale de cet univers si particulier avec plaisir !
Une comédie douce-amère de Woody Allen, à l’histoire légère et à la mise en scène sympathique. Un film doté d’un joli casting mais qui, dans son ensemble, manque sensiblement de profondeur, d'envergure, de mordant, et qui ne paraît pas abouti. Un film mineur du réalisateur, qui se regarde sans déplaisir, mais qui ne s’avère pas pour autant indispensable !
Le dernier Woody Allen ! Woody Allen est fidèle à lui même. Ses préoccupations sont les mêmes. Et on aime ça. Il s'attarde sur trois couples. La mère est absolument géniale tout comme la prostituée qui est complétement cruche. Il y a de bons gags liés notamment à la superstition. La comédie est légère mais aborde des thèmes qui le sont beaucoup moins, Woody Allen connait la recette. les personnages sont touchants, attachants, agaçants, bref ils nous font ressentir quelque chose, tous ! Les dialogues sont écrits finement et le casting est super avec notamment Naomi Watts, Anthony Hopkins et Gemma Jones. Excellent vaudeville signé Allen !
Après un retour à New-York ("Whatever works") et en attendant son film parisien, voici de nouveau Woody Allen à Londres, ce qui n'était pas, pour moi, une mauvaise nouvelle vu que, parmi ses derniers films, les seuls ayant trouvé grâce à mes yeux étaient ceux tournés dans la capitale anglaise. Hypothèse confirmée : ce dernier Woody Allen est fort plaisant, à la fois divertissant et plus "consistant" que ce qu'une lecture rapide de l'intrigue pourrait donner à penser. Tout tourne autour des relations sentimentales de 8 personnages principaux, le centre étant constitué d'un ex couple de sexagénaires, Helena et Alfie, de leur fille Sally et de Roy, le mari de cette dernière. Helena, complètement dévastée par son divorce, se met dans les mains d'une soi-disant voyante dont les prédictions, bien entendues bidonnées et tarifées, ne vont pas cesser d'interférer sur la réalité : une Helena qui part en vrille dans l'irrationnel, un Alfie pris du démon de midi, une Sally qui tombe amoureuse de son patron, un Roy, écrivain en mal d'inspiration, qui craque pour Dia, la voisine d'en face, une jeune femme d'origine indienne qui tripote plutôt bien la guitare classique. On n'arrête pas de passer de l'un à l'autre, on ne rit pratiquement jamais mais on sourit presque tout le temps, même si le but de Woody, reprenant Shakespeare dans "Macbet", est de nous montrer que la vie est "une fable racontée par un idiot, pleine de bruit et de fureur, et qui ne signifie rien". On ne dira que du bien de la distribution, er encore plus de 3 comédiennes : 2 comédiennes ayant déjà une longue filmographie, Gemma Jones, qui interprète Helena et Naomi Watts qui joue Sally, et puis Freida Pinto qui joue Dia. Cette dernière, d'une beauté renversante, on l'avait découverte dans "Slumdog Millionaire"et elle est également à l'affiche actuellement dans "Miral". Un petit mot sur la musique, pour finir : pour une fois dans un film de Woody Allen, j'ai entendu de la musique qui me plaisait, grâce surtout à Boccherini, Donnizetti et Mozart.
You Will Meet a Tall Dark Stranger s'appuie sur les caractéristiques somme toute assez classiques d'une comédie dramatique de Woody Allen: destins croisés, coups du sort ou retournements de situation, toujours avec ce ton doux-amer propre au réalisateur. Mais cette fois, les différentes storylines, bien que relativement plaisantes à suivre, ne sont pas très productives, à l'image d'Alfie ou Helena. Mais le plus étrange, c'est que l'on a l'impression qu'Allen s'est arrêté en cours de route dans l'écriture de son scénario et que, bizarrement, le film n'est pas du tout abouti, en témoigne sa fin en queue de poisson, abrupte au possible, qui laisse un certain nombre d'éléments en suspens tel que le livre volé. Et c'est frustrant car on ne peut s’empêcher de penser que ces éléments, utilisés différemment, auraient pu former un tout autre ensemble, beaucoup plus pertinent, d'autant que le casting est bon, bien que manifestement sous-exploité.
Un Woody Allen d’excellente facture qui semble retrouver un peu de créativité depuis quelque temps suite à la sage décision prise de ne plus apparaître comme acteur dans ses films. Il laisse ici la place à Anthony Hopkins qui livre une prestation remarquable en septuagénaire déboussolé par le temps qui passe et devenu la proie d’une bien trop jeune femme qui va lui aspirer tout à la fois sa santé et son argent. C’est une période de l’histoire d’une cellule familiale qui se déroule devant nos yeux . La pauvre mère abandonnée qui se réfugie dans le spiritualisme sera au final celle qui s’en sortira le mieux . Woody Allen à l’automne de sa vie dénonce de manière acide mais charmante comme il a toujours su le faire la course au jeunisme entamée par Hopkins qui va vite revenir à la réalité quand il devra s’avouer qu’il est incapable de suivre le rythme d’une jeune trentenaire. C’est vers le détachement des choses matérielles qu’il nous incite à regarder pour trouver des raisons d’espérer encore comme le fait l’épouse délaissée qui va trouver l’âme sœur chez un veuf lui aussi féru des phénomènes célestes qui nous font voir au-delà de nos simples et misérables vies. Cette interrogation sur la vie avant et après la mort a toujours fait partie de l’œuvre d’Allen et il est bien normal qu’à ce stade de son parcours elle prenne encore plus d’acuité. Pour ce qui est des plus jeunes, Allen enfonce le clou sur l’insatisfaction permanente qui habite les couples : on veut toujours ce qu’on a pas et on passe ensuite son temps à regretter ce qu’on a perdu. La démonstration prend tout son sens quand Josh Brolin qui vient d’emménager chez sa voisine qu’il observait de sa fenêtre se rend compte que désormais c’est son ex-femme qu’il devra contempler de son nouvel appartement. Un film doux amer comme Allen sait les faire et qui nous réchauffe le cœur après les semi déconvenues de ces quinze dernières années. Comme toujours les acteurs sont à leur meilleur chez le cinéaste new-yorkais qui semble avoir fait de Londres son nouveau jardin intime.
Qu'un réalisateur se permette de temps de temps de se lâcher dans un trip auto-contemplatif, j'accepte encore, mais quand c'est tous les ans : pitié stop ! On la connaît ta musique Woody ! Tu as beau être un chic type à lunettes bien sympathique qui nous a pondu quelques films bien drôles par le passé, mais au bout d'une quarantaine de films, nous refaire le coup de l'intro à l'ancienne, avec la vieille musique au xylophone en guise de bande-son, le tout pour filmer le préchi-précha d'une galerie très select d'acteurs dandies : STOOOOP ! Et si encore l'histoire savait nous saisir tel un tourment comme dans "Match Point" ...et si encore le propos savait se faire corrosif comme dans "Vicky Cristina Barcelona", je saurais m'en satisfaire ! Mais là, il faut glander pendant une heure avant que le film ait fini de nous faire son tour de présentation d'acteurs en goguettes. Et ce n'est qu'une fois que l'intrigue commence à se lancer, qu'elle prend enfin le taureau par les cornes, que tout se finit en laissant tout en plan. Merci Woody ! Alors certes, les acteurs sont bien jolis, la souche d'intrigue avait de quoi faire saliver, mais tout le reste, notamment le propos d'ensemble, n'est qu'une raclure d'écriture déjà mainte fois utilisée et qui passe d'ailleurs presque inaperçue. Alors - pitié Woody ! - contente toi d'un bon film tous les trois ans plutôt que trois somnifères annuels ! Ton public te le rendra...
Un bon Woody Allen bien dirigé, toujours autant de richesse dans les dialogues et les personnages. J'ai apprécié le retour à Londres et l'originalité du casting...
L'ambiance qu'installe Woody Allen est toujours sympa, mais on avance pas trop dans cette histoire, il ne se passe pas grand chose et il termine son film en laissant tout en plan! Donc un bilan mitigé, une bonne idée mais pas assez bien développée
Un Woody Allen mineur, qui ne révolutionne ni le cinéma, ni le cinéma de Woody, rien de nouveau, il exploite de nouveaux ses vieux filons, sans ajouter une quelconque variable si ce n'est peut être l'amour du troisième âge... Loin d'être son meilleur film on reste a regarder quand même pour une fois de plus la classe et l'harmonie qui règne dans ses films théâtraux!
La vie au final ne rimerait a rien? Apres 1h40 de situations qui se laissent suivre sans deplaisir, la fin en queue de poisson vient magistralement servir ce propos.
Une très bonne comédie romantique, mais sur Woodienne. L'on est dans le retour de l'humour absurde de Woody Allen. Quoique le film hoche de l'ironie, et du cynisme vers un certain pessimisme. Il manque aussi une chose au film, l'acteur Woody Allen.
Les films de Woody Allen se suivent et se ressemblent ! Et pas dans le bon sens. Plutôt fan des premiers films de Woody Allen, et de ses comédies romantiques, depuis plusieurs années, Woody Allen se trompe dans un espèce de mélodrame de couples, qui se ressemblent toujours. Malgré un beau casting, enjoué par la belle Naomi Watts, rien n'est réellement original, on reste dans le rustique made in Allen, sans être totalement subjugué par ce film, bien trop froid. La pâte Woody Allen ne subit toujours pas de mutation, et c'est bien dommage!