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    M.A.S.H.
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    3,7
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    129 critiques spectateurs

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    Angela Ki La
    Angela Ki La

    51 abonnés 586 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 15 septembre 2011
    Voilà ce qu’on appelle un classique, un vieux film qui n’arrive pas à se démoder, bien que la pellicule elle, vieillit, mais pourquoi il ne vieillit pas le film ? Sûrement parce qu’il y a du fond, et du bon. Cela va plus loin que la simple satire antimilitariste annoncée. Déjà le décor planté est complètement abstrait, ça pourrait être n’importe où, là c’est supposé être en Corée. Les deux médecins qui sèment la pagaille dans le camp, semblent ne se soucier que d’une chose, prendre la vie du bon bout, et détestent la hiérarchie et la discipline. Le tour de force est d’arriver à ce niveau de dérision sans tomber dans le film « comique », où le film donneur de leçon. Ce ne sont pas des héros, ils ne sont pas parfaits mais parfaitement égoïstes et individualistes. Les gags sont du pur troisième degré, et le comique de situation. Ainsi ce haut-parleur qui intervient à intervalles réguliers comme un gimmick (gag génial), pour annoncer le menu du jour à la cantine, le film à l’affiche du soir, ou pour passer du rockabilly japonais, complètement décalé au possible. Ce haut-parleur est un personnage à part entière, qu’on le tienne pour dit, en gros plan comme un acteur qui montre son meilleur profil.
    Le sang gicle seulement des sutures au bloc opératoire, seule chose qui nous rappelle que c’est la guerre. Pour tuer le temps et tromper la mort, on se fait les infirmière, on boit, on ridiculise l’autorité, et tout le monde semble contaminé par cette folie douce. Si ce n’’était la bêtise confondante des gradés on pourrait dire qu’il est à côté du sujet, mais non. Et ce morceau qui sonne comme un chant "flower ", mélancolique et funeste :  «Suicide is painless », à chanter avec le sourire pour que ça marche.
    L’histoire prend le pas sur les personnages, il y a ces deux camps qui se détestent et qui organisent un match de football, pour régler ça sur le terrain, et on se croit tellement aux states, qu’on en oublie le contexte du film, la boucherie qui se déroule pas loin. Le tout non séduisant au possible, vestes militaires, tenues de camouflages, jeep, tentes, et ça semble être tourné en lumière naturelle, pour faire plus sale, plus reportage sur l’arrière du front. L’histoire prend le pas sur la forme, heureusement c’est subtil et intelligent, peut-être trop, certains pourraient passer à côté. Belle leçon de cinéma.
    Acidus
    Acidus

    629 abonnés 3 656 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 6 novembre 2012
    Palme d'or complètement immérité pour ma part. L'idée de faire un film humoristique sur un hôpital militaire et son personnel, bien qu'estimable, est totalement gâché par la manière de Robert Altman de la développer. "M.A.S.H." manque d'intelligence et d'un minimum de subtilités pour en faire une satyre appréciable. La faute principalement à un humour potache qui exaspère plus qu'il ne fait rire. On pense vite aux films des Charlots comme la série des Bidasses ou plus largement aux films de Philippe Clair. Certes, cet aspect comique dédramatise la guerre et ses horreurs mais l'ambiance "colonie de vacances" infantile lasse vite.
    Estonius
    Estonius

    2 537 abonnés 5 248 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 juin 2014
    Le cocktail était forcément gagnant : innovent et antimilitariste pour les "intellos" et humour potache pour le grand public, il y en avait donc pour tout le monde. Mais il faut dépasser cette façon de voir, si l'histoire n'a ni queue ni tête, force est de constater qu'on passe un bon moment, qu'on ne voit pas le temps passer, que c'est très bien filmé, que Donald Sutherland est excellent, que certains gags sont savoureux (d'autres ne fonctionnent pas, mais ce le lot de tous les films à gags) et surtout que cette démonstration antimilitariste par l'absurde est parfaitement efficace. On retiendra bien sûr le bloc opératoire sanguinolent, le haut-parleur surréaliste, la scène de la cène (empruntée à Viridiana, de Buñuel) et les mésaventures de "Lèvres en feu" (Sally Kellerman). Il y a aussi un petit côté anti-religieux qui est assez réjouissant. En revanche la partie de football américain, certes bien filmée est sans doute trop longue. Un bon moment de cinéma.
    fandecaoch
    fandecaoch

    962 abonnés 2 232 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 14 mars 2014
    M.A.S.H. : Moi qui suis plutôt bon public, je n’ai vraiment pas accroché avec cette comédie américaine des années 70. Je n’ai pas vraiment rigolé car j’ai trouvé l’humour plat et sans saveur et surtout vieillissant. Les situations sont certes décalées mais je n’ai pas accroché au délire. Surtout que le scénario n’est pas terrible. Les scènes s’enchainent sans grandes trame scénaristique. De plus, les personnages ne sont pas attachants et franchement limite. Ce que j’ai apprécié dans le film, c’est la satire et la critique ouverte de l’armée américaine. Sinon, la réalisation n’est pas top n’ont plus car elle est plutôt sommaire. Et les acteurs non plus, ils ne sont pas franchement convaincants et surtout pas amusants. Donc voila, j’ai eu du mal à finir ce film (c’est rare) car c’est bavarde, lourd et pas intéressant : dommage.
    lhomme-grenouille
    lhomme-grenouille

    3 163 abonnés 3 170 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 3 janvier 2014
    Alors que tous les films américains de cette époque nous bassinent avec grandiloquence sur la guerre, « M.A.S.H. » est un magnifique pied de nez à tout ça. Burlesque, cynique mais surtout noir, l’humour est ici servi à toutes les sauces et j’avoue m’en régaler.
    Plume231
    Plume231

    3 511 abonnés 4 639 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 10 novembre 2009
    Décidément je ne serais jamais un fan de l'univers de Robert Altman. Bon si on excepte des personnages très consistants incarnés par une très galerie de comédiens, une excellente BO et quelques situations qui prêtent à sourire, il n'y a pas grand chose d'intéressant dans ce film. En fait il se résume comme cela : blagues grivoises, opération sanguinolante, blagues grivoises, opération sanguinolante... et c'est comme cela pendant une heure et cinquante minutes de film. Inutile de dire que cela devient lassant très vite.
    Et puis, il faut bien le dire ce film corrosif à son époque a pris un sacré coup de vieux aujourd'hui. Répétitif et vieilli.
     Kurosawa
    Kurosawa

    522 abonnés 1 509 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 janvier 2018
    Palme d'Or du Festival de Cannes en 1970, "M.A.S.H" est en fait tout juste un film, si l'on se base uniquement sur un scénario quasi inexistant. Robert Altman réalise surtout une suite de scènes qui s'apparentent à une série de mini-sketchs ayant pour but de nous décrire la vie dans ce camp de guerre. Et si l'aspect documentaire possède un caractère provocateur, on retient surtout l'humour irrésistible et un bon nombre de situations improbables et marquantes, comme la scène de la douche ou celle du match de foot. Mené à un rythme soutenu, "M.A.S.H" est aussi un film de comédiens, avec un trio intenable (Sutherland, Gould et Skerritt) à la complicité évidente. Des comédiens qui prennent un plaisir fou à jouer ensemble, un réalisateur qui s'amuse avec une mise en scène en mode série 70' (pas étonnant d'ailleurs que le film ait été adapté à la télévision par la suite), et un spectateur qui jubile devant un excellent moment de cinéma.
    carbone144
    carbone144

    70 abonnés 747 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 15 août 2013
    Il a beau avoir une importance contextuelle considérable, ce que je retiens de sa vision, c'est que je n'ai que rarement accroché un sourire, et n'ai globalement pas passé un bon moment. Donc non. C'est le genre typique de film qu'un cinéphile doit être obligé de se coltiner pour étendre sa culture ciné alors qu'il n'en vaut pas la peine.
    Buzz063
    Buzz063

    63 abonnés 919 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 12 décembre 2010
    Satire antimilitariste qui reste au passage la dernière pure comédie à avoir été récompensée par un grand festival de cinéma (40 ans donc...). Situant son histoire pendant la Guerre de Corée, Altman parle évidement à travers M.A.S.H. du conflit au Vietnam. Il offre des séquences d'humour mordant, notament celles où les médecins militaires (Elliott Gould et Donald Sutherland s'en donnent à coeur joie) picolent comme des trous, se racontent des blagues de cul et draguent les infirmières en amputant des troufions à la chaine au cours de scènes dont les giclées de sang sont assez gores pour l'époque. Le film s'en prend également à la sulfateuse à la bêtise et à l'incompétence sans bornes des Etats majors coupés du monde, à l'hypocrisie des cul-benis bien-pensants et à l'inanité de ce type de conflits. Le ton et le discours radical du film (qui ne sont pas pour autant lourds ou sentencieux) ne vieillissent pas.
    Olivier Ferry
    Olivier Ferry

    4 abonnés 196 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 23 mai 2016
    Je fait ce que je n'aime pas habituellement faire, c.-à-d. critiqué un film sans l'avoir vue en entier.
    Mais là je n'ai pas eu le courage d'aller jusqu'a la fin. Au bout de 30 minutes le film n'est absolument pas parvenue à capter mon attention, je suis bien incapable de dire qui sont les personnes, ce qu'ils font, quel est l'objectif du film !
    Alors peu être suis-je passé à côté, de ce qui est pourtant un film culte au EU.
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 018 abonnés 4 093 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 mars 2015
    Quand il réalise « M.A.S.H » en 1968, Robert Altman a déjà 43 ans et une carrière qui végète, ne réussissant pas à effectuer la transition du petit au grand écran. La défection de réalisateurs confirmés comme Mankiewicz , Zinneman, Lean, Nichols ou Kubrick le propulse à la tête de cette adaptation d’un roman autobiographique de Richard Hooker par Ring Lardner Jr. un des dix de la tristement célèbre liste noire. Sans doute mû par l’idée de frapper un grand coup et considérant qu'une paix relative lui serait accordée vu les deux films importants mobilisant les pontes du studio au même moment ("Tora, Tora, Tora" de Richard Fleischer et "Patton" de Franklin J Schaffner), Altman impose d'emblée tout ce qui fera l'originalité de son cinéma, l'iconoclaste, l'improvisation, l'overlapping (conversation où tout le monde parle en même temps) et le miroir tendu à la société américaine. Ici ce sera la dénonciation de l'atrocité de la guerre, en référence à peine voilée à celle qui bat son plein au même moment au Vietnam. Pour imposer ses vues et encore accroître sa liberté, il a renoncé à demander à son producteur (Ingo Preminger le frère d'Otto) des stars, préférant débaucher des acteurs en devenir comme Donald Sutherland, Tom Skerritt ou Elliot Gould ainsi que les membres d'une troupe de théâtre de San Francisco. Robert Duvall sera le seul acteur un peu expérimenté au sein du casting. Inutile de dire qu'Altman prendra quelques libertés avec le scénario de Ring Lardner Jr. pourtant à l'initiative du projet et collaborateur dans les années 1940 de réalisateurs aussi prestigieux qu'Otto Preminger ("Laura", "Ambre"), ou Fritz Lang ("Cape et poignard"). Le réalisateur est donc sur le fil du rasoir, jouant en quelque sorte son va tout avec ce pari un peu fou dans le style "Ca passe ou ça casse". En effet rien ne garantit que le public et la critique apprécieront ce pamphlet complètement débridé qui voie des jeunes médecins au look passablement hippie passer leur temps à se faire des blagues de potaches entre deux opérations sur de pauvres soldats qu'il faut soit amputer soit rafistoler avant de les renvoyer au front. Mais le risque aura payé et ce sera la récompense suprême au festival de Cannes de 1970 où le film rafle la palme d'or au nez et à la barbe de films reconnus plus intellectuels. La carrière d'Altman est à partir de cet instant lancée et son style reconnu. Il jouira d'une grande liberté à Hollywood même si certaines traversées du désert et certaines concessions au système jalonneront son parcours. Aujourd'hui avec le recul, le film hormis ses scènes d'anthologie (pour la plupart des gags) ne peut cacher ses maladresses, notamment une direction d'acteurs un peu trop relâchée à certains moments et des sauts de puces narratifs qui nuisent à la fluidité du récit. Mais il faut replacer "M.A.S.H" dans son époque et se dire qu'il constitua un sacré pavé dans la mare qui contribua comme d'autres films plus sérieux à engager les Etats-Unis sur la voie du retrait au Vietnam. Altman a certes pris un risque mais malin comme un singe, il avait sans doute en tête le succès de "Docteur Folamour", le brûlot incendiaire jeté à la face du monde six ans plus tôt par Stanley Kubrick qui aurait pu prendre en charge lui-même, la réalisation de "M.A.S.H". Si son film n'atteint pas la virtuosité, il sera toujours rafraîchissant , même pour les plus jeunes de passer deux heures dans ce joyeux hôpital de fortune en compagnie de la moustache chafouine d'Elliot Gould, du sourire frondeur et légèrement suffisant de Donald Sutherland et surtout des hurlements de plaisir de "lèvres en feu"(Sally Kellerman).
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 29 juin 2010
    M.A.S.H raconte de manière comique la vie d'un campement américain implanté en Corée durant la guerre de Corée. Bien évidemment, Altman se fiche de cette guerre oubliée, ce qui l'intéresse c'est celle qui se déroule au même moment au Vietnam.
    Farce antimilitariste extrêment bien filmée et interprétée, M.A.S.H demeure comme l'une des plus grandes satires de son époque. Film culte.
    heathledgerdu62
    heathledgerdu62

    141 abonnés 1 613 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 24 novembre 2013
    Un chef d'oeuvre sur la guerre de Corée avec le grand Donald Sutherland . Pour oublier les horreurs de la guerre , trois chirurgiens organisent des soirées où ils boivent de l'alcool et couchent avec des femmes . Un film culte qui deviendra une série télévisé culte des années 70.
    bsalvert
    bsalvert

    330 abonnés 3 471 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 4 juin 2011
    Une comédie satirique sur la guerre du Viet-Nam comme rarement les Américains ont osé en faire.
    Cinememories
    Cinememories

    444 abonnés 1 434 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 août 2017
    A la tête d’un projet ambitieux et controversé, Robert Altman réalise M.A.S.H., signifiant « Mobile Army Surgical Hospital ». Il y installe le décor d’une base chirurgical de campagne où le respect et l’autorité n’existe plus. Ce qui est d’ailleurs étonnant, car les conditions de début de tournages ne s’éloignaient pas de ce constat. Et bien que la production soit malmenée par des désaccords permanant, la confiance a fini par prendre le dessus afin d’obtenir une résultat inattendu et admirable. Ce film constitue d’ailleurs l’adaptation du roman « Mash : A Novel About Three Army Doctors » de Richard Hooker, où la guerre de Corée sert de support.

    On pourrait aisément faire l’analogie avec la guerre du Vietnam et de nombreuses autres œuvres s’en sont chargées. Ce que reprend Altman est davantage une critique antimilitariste et anti-religion, des piliers fondamentaux des États-Unis jusqu’à aujourd’hui, dans un ton très burlesque. L’arrivée des capitaines Benjamin Franklin Pierce, dit Hawkeye (Donald Sutherland) et Augustus Bedford Forrest, dit Duke (Tom Skerritt), transformera le camp en un lieu de débauche où la loi du moins sérieux l’emportera. Au passage, leur addiction à l’alcool et aux filles ne manquera pas de nous surprendre. Nous inviter dans ce camp, c‘est nous inviter à une soirée d’étudiants tous fraichement diplômés en médecine, ou bien un camp de vacance, au choix. Mais l’intrigue ne se soucie guère de cet aspect, car ces « soldats » font leur travail mine de rien.

    Dans la suffisance quand il le faut et dans l’excès quand ils le peuvent. Rien ni personne ne peut les stopper, on reste là à les regarder faire comme si la faille du système est une évidence ou bien une blessure à panser. On suit un déroulé de situations qui mettent certains personnages mal à l’aise, contrairement à d’autres qui en récolte la jouissance. Il en faut peut pour comprendre le rapport entre dominant et dominé dans cette histoire. L’infirmière en chef Margaret O'Houlihan, dit Hot Lips (Sally Kellerman) en fait les frais et le film mesure tous les propos à son égard. Nous autres spectateurs sommes autant victimes que cette femme, innocente dans le devoir mais perverse dans bien d’autres domaines. Voilà où veut en venir le réalisateur qui maintient un rythme effréné. Les gags se succèdent et la coordination parfois brouillonne, voire improvisée, adoube la notion de désordre dans ce petit groupe d’enfants gâtés. Nous sommes séduits par la forme, mais il ne faut pas oublier la démarche derrière, qui cache une critique bien salée envers la foi de l’Homme sur terre.

    « M.A.S.H. » est lui-même une opération chirurgicale qui, par bien des aspects, se montre hostile et bénéfique. Il s’agit d’un film de guerre sans bataille ensanglantée, car les seules hémoglobines seront sur les tables d’opération, où la sérénité n’a jamais été aussi plaisante à vivre. L’humour se joue de la tension et le film se joue d’une guerre absurde. L’utilité de cette dernière n’est qu’une charnière pour comploter derrière ses supérieurs, au mépris des risques. C’est ainsi que l’on reconnait la volonté de l’Amérique et sa passion pour une liberté qu’il prône dans la débauche, l’alcool et la drogue.
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