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    L'Aurore
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    ChroniqueMécanique
    ChroniqueMécanique

    299 abonnés 214 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 février 2013
    Avec "L'aurore", l'allemand Murnau signe sa toute première production américaine. Ce très beau film, qui fait incontestablement partie des classiques du 7ème art à voir pour tout cinéphile qui se respecte ne serait-ce que par pure curiosité, n'est cependant pas le meilleur de son auteur à mon humble avis. Il reste toutefois d'excellente facture, ce qui en dit long sur la qualité de la filmographie de ce grand cinéaste. Le maitre du mouvement expressionniste qu'il est signe ici un drame psychologique aux allures de romance torturée, dans laquelle un époux volage quitte sa campagne natale pour rejoindre sa femme trompée en ville et se faire pardonner. "L'aurore" débute dans les ambiances que Murnau affectionne : noire, avec beaucoup de zones d'ombres à l'écran, ce qui renforce les clairs-obscures de la photographie. Puis le film s'oriente progressivement vers une romance lorsque le couple en crise rejoint la grande ville et tente de se reconquérir. La mégalopole joue alors un rôle important, synonyme de progrès, d'avenir, de renouveau, à l'image de ce qu'il se passe entre les deux protagonistes centraux. On y voit même une grosse touche d'humour et de burlesque à certains moments (la scène de la statuette chez le photographe, ou celle du petit cochon à la foire), loin des atmosphères sombres, tortueuses et à la lisière du fantastique des chefs-d’œuvre "Faust" et "Nosferatu" précédemment mis en scène. A la frontière de basculer de le tragique le plus total sans pourtant jamais perdre l'équilibre de son propos initial qui est une ode à l'évolution, "L'aurore" peut se voir comme un conte initiatique pour le pardon et la rédemption aux yeux de ce qui nous aime.
    Retrouvez toutes mes critiques sur ma page Facebook (https://www.facebook.com/ChroniqueMecanique) ainsi que sur mon blog ciné (http://soldatguignol.blogs.allocine.fr/). Merci ! Chronique Mécanique.
    chrischambers86
    chrischambers86

    11 893 abonnés 12 151 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 23 octobre 2007
    Attention film mythique! Avant tout une oeuvre de lumières, d'ombres et une mise en scène de Friedrich.Wilhelm Murnau incroyablement moderne avec ses mouvements de camèra, ses flashs-back et son sens inouï du cadrage! L'interprètation du couple Janet Gaynor et George O'Brien est bouleversante et nous offre l'une des plus belles histoire d'amour de l'histoire du cinèma pour une fable contèe simple comme la vie! On a beaucoup louè l'èlègance des mouvements de camèra et le jeu des comèdiens, mais l'èmotion doit aussi à la puissance d'èvocation de la nature! Lors des deux traversèes en barque, que sèpare l'intermède à la ville où les èpoux vivent comme une seconde lune de miel, le vent, la tempête et les eaux du lac tour à tout sereines et dèchaînèes participent aux gestes et pensèes des personnages! Trois Oscars à Hollywood viennent s'ajouter à cet èternel joyau: meilleur film, meilleure actrice et meilleure photographie pour ce chef d'oeuvre de lyrisme et de tendresse d'une rigueur implacable où symbolisme et vècu sont ètroitement liès, pour une aurore lyrique, magique et inoubliable...
    septembergirl
    septembergirl

    563 abonnés 1 069 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 septembre 2014
    Un drame de 1927 du réalisateur allemand Friedrich Wilhelm Murnau, qui présente ici sa première production américaine. La réalisation bénéficie d’un beau savoir-faire ; elle utilise de nombreux procédés dans sa mise en scène ainsi qu'un jeu d'ombres et de lumières qui dégage une esthétique au style expressionniste. Tantôt sombre et torturé, tantôt tendre et poétique, le film offre un parfait mélange des genres, délivrant une large palette d’émotions. L'absence de paroles permet de se focaliser sur les magnifiques décors et sur les deux acteurs principaux, épatants d’expressivité. Un film muet virtuose, d’une grande intensité ! Un conte romantique d’un autre temps, mais universel, qui envoûte et fascine !
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    907 abonnés 4 825 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 14 septembre 2015
    Ce film qui nous est présenté comme une histoire immortelle, l'histoire de tout-un-chacun, le récit bouleversant d'un événement banal de la tragédie de la vie: celui d'un homme attiré par le démon.... Mais comme Flaubert faisait de l'histoire de "Madame Bovary" la sublimation de la banalité de la vie, Murnau crée ici un opéra de Wagner avec ses deux actes, ses leitmotivs, son drame et sa passion, la vie, la mort et l'amour comme seule rédemption. Magnifique.
    Caine78
    Caine78

    5 986 abonnés 7 396 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    Je ne suis pas fanatique du cinéma muet, mais je dois reconnaitre que ce film est un chef d'oeuvre absolu, l'un des plus breaux films d'amour qui aient jamais été réalisés. Murnau était vraiment un grand metteur en scène, qui savait faire jaillir l'émotion. Incontournable!
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 22 février 2011
    Chef d'oeuvre de construction et de mise en scène, à voir plusieurs fois.
    Endless Boogie
    Endless Boogie

    17 abonnés 33 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 3 juin 2015
    Je ne connaissais pas grand chose de Murnau à part son célèbre Nosferatu, dont j'ai entre-aperçu des passages ici et là. Globalement je ne connais pas grande chose du cinéma des années 20 . Après avoir entendu et lu des critiques dithyrambiques sur L'aurore je me suis décidé à le voir. Je suis totalement tombé sous le charme de ce petit bijou cinématographique On passe du drame social au film noir en passant par la romance, le burlesque et la satyre sociale. C'était juste incroyable, inespéré. L'émotion crève l'écran, les acteurs sont sublimes, la mise en scène est excellente ; et puis cette photographie, cette lumière, cette poésie, ce romantisme...! Du coup j'ai décidé de voir Nosferatu cette semaine.
    NoSerious Man
    NoSerious Man

    163 abonnés 178 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 novembre 2016
    Ce n'est que récemment lors d'un projet audiovisuel à l'école que j'ai découvert ce film mythique de l'allemand F. W. Murnau, décrit par le réalisateur qui nous l'a présenté comme l'un des "3 films qu'un cinéphile doit avoir vu"... Et je ne suis pas déçu ! Le propos est simple mais novateur ; un couple de fermiers voit leur amour mis à rude épreuve lorsqu'une citadine s'installe près de chez eux. Le citadine et le fermier tombent amoureux et cette dernière demande à son amant de noyer sa femme. Isolés sur une barque au milieu d'un lac, le fermier s'apprête à tuer sa femme mais résiste à la demande de l'étrangère. Le couple se ressaisit alors et leur amour se ressère. Près de 90 ans après sa sortie, ce classique du cinéma muet fascine encore. La luminosité est froide lors des scènes de nuit, les jeux de caméra sont impressionnants. George O'Brien, acteur trop méconnu, a un jeu d'acteur incroyable et en devient effrayant voire pathétique à certains passages. C'est un film indispensable !
    lhomme-grenouille
    lhomme-grenouille

    3 138 abonnés 3 170 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 3 janvier 2014
    Considéré comme une pièce maitresse du cinéma, il est vrai qu’encore aujourd’hui, « l’Aurore » possède un véritable pouvoir de fascination quant à sa capacité à vouloir susciter des émotions malgré les contraintes de l’époque. Ainsi, bien évidemment, ce film pourra sembler vain et totalement périmé pour celui qui vient chercher le grand frisson sensationnel. Mais, avec le regard de l’historien du cinéma, ou de l’archéologue du septième art, « l’Aurore » peut réellement capter l’attention. Vous voilà au fait…
    Benjamin A
    Benjamin A

    646 abonnés 1 922 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 18 novembre 2014
    "Le plus beau film du monde", le compliment vient de François Truffaut et effectivement, on en est pas très loin. Pas vraiment de lieu précis, ni d'époque pour nous raconter cette histoire pourtant simple mais à laquelle il donne une telle beauté.

    C'est le premier film hollywoodien de Murnau après dix-sept films Allemands parmi lesquels on compte notamment le célèbre "Nosferatu", les producteurs ont réussi à l'attirer en lui promettant un budget élevé et une liberté totale.

    "L'aurore" est brillant et marquant sur tellement de points, que ce soit par l'émotion qu'il fait ressortir, le lyrisme et la tendresse qui se dégagent du récit et cette histoire certes simple mais universelle, abordant les thèmes du pardon, de la jalousie, du remord, la rédemption, la tentation (notamment par cette vamp qui ne se soucie guère de la vie de son amant et qui va menacer le bonheur d'un couple de paysans (la première scène est même marquante, lorsqu'elle l'attend dehors et qu'il la rejoins presque devant sa femme)) ou de l'amour de si belle manière.

    Brillant aussi par sa mise en scène très moderne, sa maitrise technique comme en témoigne de nombreuses scènes comme celle de la première rencontre avec la vamp, l'utilisation du flash back, les jeux d'ombres ou encore les cadrages et les mouvements de caméra, il touche avec "L'aurore" la perfection. Plusieurs scènes sont marquantes, à l'image de la (re)découverte de la vie en ville ou des deux traversées en barque.

    Puis que dire de la direction d'acteurs, toujours juste et jamais dans le surjeu que nous offre parfois le muet pour accentuer les sentiments.

    Le film reçut trois oscars lors de la toute première cérémonie en 1929 et pourtant évite tout traitement hollywoodien, Murnau nous livre un magnifique chef d'oeuvre.
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 004 abonnés 4 087 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 17 novembre 2017
    Désigné "le plus beau film du monde" par François Truffaut, "L'aurore" relève de l'exception quant à la relation qu'entretenait Hollywood avec les réalisateurs venus d'Europe qui traditionnellement devaient aussitôt arrivés conformer leur art aux canons narratifs et esthétiques des studios. William Fox pourtant connu pour être un des moguls les plus autoritaires avait été littéralement conquis par la puissance évocatrice et l'innovation esthétique du "Dernier des hommes" (1924), décrétant que Murnau était sans conteste le génie de sa génération. Le réalisateur après avoir mis en scène "Faust" son dernier chef d'œuvre pour la UFA, embarqua donc pour Hollywood avec la certitude d'avoir les mains complètement libres ainsi qu'un budget sans limite pour son premier ouvrage Outre-Atlantique. La suite sera moins idyllique, William Fox retrouvant vite son instinct mercantile après que les recettes du film ne furent pas à la hauteur de l'investissement, devant s'en remettre au succès de "L'heure suprême" de Frank Borzage pour équilibrer ses comptes. Ayant emmené avec lui ses principaux collaborateurs comme Carl Mayer son scénariste et Rochus Gliese son décorateur, le réalisateur entreprend d'adapter une nouvelle d'Hermann Sundermann qui sera remaniée, notamment son épilogue, pour lui donner la portée universelle qui fait encore aujourd'hui toute la grandeur du film et dont Murnau se revendique dès le carton introductif : "Cette histoire de l’homme et de sa femme est de nulle part et de partout. On peut l’entendre n’importe où et n’importe quand. Car partout où le soleil se lève et se couche, dans le tourbillon fou de la ville comme à la ferme, avec le ciel en guise de toit, la vie est toujours la même, parfois amère, parfois douce". Pour revenir sur l'assertion de Truffaut, on peut dire qu'au panthéon des films sublimant la relation amoureuse dans sa dimension métaphysique, "L'aurore" n'est sans doute pas seul même s'il lui revient le mérite de la primeur. A ses côtés "L'heure suprême" (1927) de Frank Borzage, "Les lumières de la ville" (1931) de Charlie Chaplin, "La vie d'O'Haru femme galante" (1952) de Kenji Mizoguchi, "Nuages flottants" (1955) de Mikio Naruse ou encore "La dame au petit chien" (1960) d'Iosif Kheifis nous parlent de nous-mêmes cherchant à travers l'amour à sublimer nos vies terrestres. Depuis "Nosferatu le vampire" (1922), sans faire référence à un quelconque mysticisme religieux, Murnau nourrit son cinéma de l'exposition des contrastes entre le jour et la nuit, la ville et la campagne ou le bien et le mal. Toute son esthétique fait sens autour de ces oppositions qui font la complexité humaine et n'est en rien gratuite ou tape à l'œil. Les énormes progrès techniques nés de la Révolution Industrielle sont en train de profondément bouleverser l'ordonnancement des mœurs et des modes de vies. Les villes devenues tentaculaires ont relégué la campagne au rang de simple attraction touristique où les citadins viennent se distraire le week-end. Dans le village redevenu paisible est restée une femme de la ville (Margaret Livingston) qui comme Nosferatu répandait la peste, déploie son charme vénéneux pour corrompre un jeune fermier (George O'Brien) qui se laissera convaincre de supprimer celle (Janet Gaynor) qui fidèlement l'aide au quotidien et lui offre une descendance. L'entame narrative n'est sans doute guère réaliste, mais le propos de Murnau est ailleurs qui s'empare des destins individuels pour leur donner valeur de symbole. Ici l'éternel recommencement du péché originel de la tentation auquel l'homme est bien incapable de résister, le condamnant sans relâche à emprunter le chemin de la rédemption. Ce sera grâce à un passage par la ville voulu expressément comique par Murnau que le couple retrouvera la pureté de son engagement initial, non sans avoir reçu une nouvelle fois les sacrements du mariage par le biais d'une cérémonie à laquelle il assiste par accident. Condition de mortel qui empêche l'homme de vivre en harmonie avec ses semblables et au sein de la nature qu'il parvient à transcender dans les moments d'extase de l'amour pur. Pour magnifier ce parcours de la deuxième chance, le réalisateur et toute son équipe convoque tous les éléments y compris les forces cosmiques en résonnance avec le destin du couple ainsi que toute leur sensibilité artistique comme le disait si bien Karl Struss opérateur sur le film qui déclarait : "En cette époque nous étions des artistes...".
    JimBo Lebowski
    JimBo Lebowski

    361 abonnés 1 080 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 28 avril 2014
    "L'Aurore" est le premier long métrage hollywoodien de Murnau, sorti en 1927 avec des moyens illimités, il se veut ambitieux et il l'est, cependant je ne suis personnellement pas autant enthousiaste que la majorité des personnes ayant vus ce film. Niveau positif il y a bien évidement ce côté visuel extrêmement abouti avec des techniques de montage très ingénieuses comme ces fondus spectaculaires et ces jeux d'opacité, la mise en scène est globalement réussie, les acteurs sont très convaincants à l'image de la douce Janet Gaynor et bien sûr la réalisation de Murnau est bluffante et révolutionnaire pour un film muet des années 20. Mais pour moi le problème majeur de ce film est clairement le registre, on ne sait jamais vraiment sur quel pied danser, on passe du drame au burlesque sans aucun pallier de décompression, rendant la trame un peu déroutante, le tout accentué par une bande son vraiment bizarre, parfois même complètement à côté de la plaque, comme durant la séquence de la foire. Je ne remet pas en doute la qualité des scènes (j'ai d'ailleurs adoré celle du barbier) mais elles sont pour la plupart non concordantes avec une quelconque thématique globale, de plus certaines sont un peu trop longues voir parfois interminables, voulant volontairement surdoser l'émotion, je ne comprends pas trop l'intérêt, le film aurait gagné a être plus court. Je crois qu'il ne faut pas confondre beauté et efficacité, "L'Aurore" est un film très intéressant par son traitement de l'image, l'esthétisme est magnifique, Murnau maitrise sa réalisation (sans doute une des meilleures du cinéma muet), mais le scénario ne m'a pas vraiment convaincu, et même en faisant preuve d'indulgence je ne cache pas que je suis un peu déçu compte tenu de sa réputation.
    Vinceralmetaladicted
    Vinceralmetaladicted

    30 abonnés 85 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 juillet 2014
    Malgré une mise en action un peu trop légère, "L'Aurore", c'est le triomphe du sentiment sur le matériel, et tout cela avec le charme poétique des films de l'époque.
    Bravo Murnau, 17/20
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 8 février 2014
    Chef d'oeuvre de mise en scène, Sunrise: A Song of Two Humans alterne le bouleversant et le burlesque avec un équilibre parfait en forme de conte universel. L'expressivité des deux acteurs principaux et la musique éloquente parviennent à susciter des émotions des plus sincères, pêle-mêle tristesse, joie, bonheur, désespoir, dans un contexte social (l'opposition entre monde rural et citadin) bien exploité... La preuve éclatante qu'avant le cinéma moderne, il y avait le cinéma tout court ! Indispensable pour tout cinéphile.
    Julien D
    Julien D

    1 099 abonnés 3 461 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 22 octobre 2011
    Grâce à de splendides effets d'ombres et de lumières, Murnau rend encore plus belle cette histoire d'amour qu'elle ne l'est déjà grâce à son scénario particulièrement émouvant et à son interprétation parfaite. La synthèse parfaite de ces trois éléments sur chacune des scènes fait sans doute mériter à ce chef d'œuvre le statut de plus beau film de l'histoire du cinéma. Mais en plus de la romance fusionnelle entre les deux personnages, la beauté poignante de cette référence cinématographique vient de sans doute l’approche pleine de tendresse du thème toujours tragique qu’est celui de la mort et de celle faite de la différence entre vie rurale et vie urbaine, deux sujets dont universalité et l’intemporalité se transmettent au film.
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