Mon compte
    Nous ne vieillirons pas ensemble
    Note moyenne
    3,7
    628 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur Nous ne vieillirons pas ensemble ?

    68 critiques spectateurs

    5
    7 critiques
    4
    18 critiques
    3
    25 critiques
    2
    11 critiques
    1
    5 critiques
    0
    2 critiques
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    chrischambers86
    chrischambers86

    11 950 abonnés 12 157 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 août 2010
    Ce film, remarquable par l'intelligence de son analyse et sans concessions sur les dèchirements d'un couple, est le premier succès de Maurice Pialat, qui ne cache pas sa rèsonance autobiographique! Choisi pour sa ressemblance avec le rèalisateur, Jean Yanne, odieux et inquiet, incarne un cinèaste torturè qui vit une liaison houleuse avec l'èmouvante Marlène Jobert qui se rèvèle ici excellente comèdienne et qui recevra quelques claques au passage! Cette prestation brillante valut à Jean Yanne un Prix d'interprètation à Cannes! Une oeuvre forte des annèes 70, n'excluant pas la vulgaritè et qui, malgrè sa dimension souvent documentaire, avec des plans sèquences nombreux où la camèra enregistre la scène dans sa durèe, sans montage ni ellipse, reste l'un des plus gros succès commerciaux! Du grand Pialat...
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 006 abonnés 4 090 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 7 octobre 2015
    Tout a été dit sur Pialat et son œuvre dont l’essence autobiographique en fait toute la force crue, principalement dans ce troisième film, «Nous ne vieillirons pas ensemble » qui relate la fin d’une liaison névrotique qu’avait vécue le réalisateur avec une certaine Colette. Cette mise à nue de ses névroses à l’écran, interroge sans doute sur les motivations de Pialat qui disait lors d’une discussion avec l’écrivain Lucien Bodard que l’homme qu’il était à cette période lui était devenu complètement étranger. En était-il si sûr ? et cette mise à nue sur écran n’était-elle pas plutôt une tentative illusoire d’expulser définitivement une partie de lui-même qu’il rejetait ? Il n’est pas le seul à avoir mené un travail d’introspection par écran interposé, d’autres comme François Truffaut, Frederico Fellini ou Woody Allen ayant eu cette approche. Mais ce qui fait la spécificité de Pialat, c’est sans aucun doute la volonté de coller à la réalité dans le moindre détail sans chercher le moins du monde à justifier sa conduite. Jean (Jean Yanne), cinéaste occasionnel que l’on nommerait aujourd’hui intermittent du spectacle, mène depuis six ans une double vie étant déjà marié avec Françoise (Macha Meryl), une épouse très compréhensive qui contribue par son attitude à alimenter le fantasme qu’il se fait de la femme qui ne pourrait aimer qu’en état d’admiration extatique. Sans aucun préalable lié au contexte, Pialat nous immerge dans la voiture de Jean où se déroule face à une Catherine (Marlène Jobert) pétrifiée une des nombreuses scènes de rupture factices qui aliment la vie de ce couple qui ne parvient à s’embraser qu’au milieu de tempêtes qu’il lui faut provoquer par le jeu pervers construit autour de la fureur de Jean alimentée en crescendo par la passivité complice de Catherine. Chacun connait dans son entourage un de ces couples dont l’exposition en public de leurs démêlés intimes est un mode fonctionnement récurrent. Le constat est que ce ne sont pas toujours les unions les moins solides. Jean et Catherine carburent à ce rythme explosif depuis six ans et Pialat aidé par le visage expressif d’une Marlène Jobert troublante de vérité, montre de manière furtive en plusieurs occasions le plaisir qu’a pu prendre la jeune femme dans ces humiliations le plus souvent suivies de pardons sans fin, prétextes à se réconcilier dans la passion des corps embrasés par la tension douloureusement générée. Le problème est que cette incandescence sans cesse recherchée finit souvent par consumer insidieusement celui du couple qui assume volontiers le rôle de la victime. C’est ce qui est en train de se passer sous nos yeux et Pialat nous montre le désarroi de ce couple qui constate que le poison qu’ils s’injectaient avec un plaisir coupable n’agit plus comme autrefois. A la question que lui pose Jean « alors c’est fini, tu ne m’aimes plus ? » Catherine répond : « Un peu moins qu’avant ». Suivant l’âge auquel on regarde le film et selon les expériences que l’on a vécues, on le verra bien sûr différemment. Relation de prime abord déséquilibrée on peut se rendre compte que rien de tout cet édifice complexe n’a pu se bâtir sans une grande complicité que Pialat et ses deux acteurs rendent à merveille. Le film qui peut paraître répétitif ne sortant quasiment jamais du volcan en fusion qu’est devenue cette relation sadomasochiste, a pourtant recueilli l’unanimité malgré l’impudeur du propos qui nous place « là où ne devrions pas être » (dixit Marlène Jobert). Jean Yanne double de Pialat avec qui fatalement la relation n’a fait que de se dégrader au long du tournage a remporté le Prix d’interprétation à Cannes en 1972. On comprend mal comment le jury a pu passer à côté de Marlène Jobert qui aurait du partager le prix avec Susannah York justement récompensée pour « Image » de Robert Altman. Intemporel, « Nous ne vieillirons pas ensemble » révèle à chaque vision une force jamais altérée.
     Kurosawa
    Kurosawa

    512 abonnés 1 509 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 13 septembre 2016
    Deuxième long-métrage de Maurice Pialat, "Nous ne vieillirons pas ensemble" ne raconte rien d'autre que l'histoire d'un couple déchiré entre haine et amour, qui ne tient qu'à l'infime tendresse venant rattraper in extremis la cruauté des gestes et des mots. Pour mettre en scène cette projection autobiographique, Pialat a décidé de faire de son alter ego le sublime Jean Yanne, bouleversant dans ses nuances qui font de lui un homme entier, amoureux, jaloux, haineux, détestable et attachant; à ses côtés, la magnifique Marlène Jobert incarne ce personnage que l'on croit soumis, partagé entre le dévouement passionnel qu'elle doit à Jean et la peur de se retrouver seule si elle le quitte, progressivement gagnée par la crainte que lui inspire l'homme qu'elle aime et qui la poussera à prendre la décision de s'en aller. Chronique amoureuse faite d’événements banals et profonds, habitée par une vérité des sentiments elle-même incarnée dans des dialogues saisissants de justesse, "Nous ne vieillirons pas ensemble" (titre sublime) est un magnifique morceau de vie, fait de répétitions mais aussi de subtiles variations, qui nous font mieux comprendre notre rapport à soi et aux autres et qui nous aident à accepter l'irrémédiable, à continuer à avancer et à faire en sorte que nos yeux dévient enfin de ce rétroviseur qui saisit pourtant notre raison de vivre.
    Yannickcinéphile
    Yannickcinéphile

    2 083 abonnés 4 212 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 5 mai 2016
    Nous ne vieillirons pas ensemble est un film sans grande saveur de Pialat. Les premiers films du réalisateur, jusqu’à A nos amours sont globalement trop fades, et n’arrive jamais à vraiment toucher le spectateur.
    On pourra quand même saluer ici les bons numéros d’acteurs. Moins d’amateurs, des pros jusque dans les seconds rôles, cela se sent, et le résultat est plutôt satisfaisant. Il y a des airs de naturel, mais les acteurs jouent, et finalement c’est beaucoup moins faux que lorsque des acteurs amateurs sont censés être naturels ! Jean Yanne est très bon avec un personnage pas facile, Marlène Jobert est très juste, et Macha Méril comme souvent, lumineuse. Les personnages versatiles et confrontés à des situations redondantes ne sont pas vraiment attrayants, mais les interprètes font des efforts significatifs et le résultat est là, appréciable.
    Le scénario est vraiment laborieux. Comme souvent chez Pialat le sujet est louable, mais alors le traitement… Le milieu du film est une succession de scènes répétitives de disputes et de réconciliation, et ça devient vite lourd, indigeste, et agaçant ! Malgré cela on est loin des pires ratés du réalisateur. En effet l’humour est là parfois, d’autre fois l’émotion parvient à poindre, et finalement Nous ne vieillirons pas ensemble retrouve des couleurs dans son épilogue. En sommes, en s’accrochant un peu on voit poindre de bonnes choses sous-jacentes, mais il y a toujours cet hermétisme gênant chez le réalisateur qui pourtant cherche à faire vibrer les sentiments et les émotions.
    Visuellement je vais faire court car rien de surprenant chez qui connait le réalisateur : mise en scène assez austère, avec une caméra très figée, beaucoup de plans fixes, une atmosphère grisâtre, ici un peu plus lumineuse que de coutume sûrement grâce à quelques plans de vacances, une ambiance assez déprimante donc que la très grande discrétion de la bande son n’allège guère !
    Honnêtement Nous ne vieillirons pas ensemble c’est avant tout de très bons numéros d’acteurs, mais le film, à l’inverse de certains autres du metteur en scène n’est pas si terrible. Il y a de bonnes intentions et le traitement est parfois intéressant, mais ce n’est pas constant, et je dirai que c’est finalement assez logique puisque Pialat c’est la fulgurance de la scène, ce n’est pas du tout un narrateur, et donc on a quelques éclairs mémorables au milieu d’un tout moins ragoutant. 2.5
    gimliamideselfes
    gimliamideselfes

    2 803 abonnés 3 956 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 15 octobre 2010
    j'ai trouvé ça très beau, très vrai, très pur, très simple, répétitif mais pas lassant, ce récit autobiographique puise toute sa splendeur dans son côté totalement vrai. Tout comme dans l'enfance nue, que j'adore, Pialat trouve le moyen de faire passer ces monstres pour des êtres humains normaux et pire encore, de nous pousser à nous identifier à ces êtres imparfaits, du grand art.
    Ici tout est plan séquence, et entre ces plans aux dialogues excellents, l'on a des ellipses, bien que ça ne soit pas totalement volontaire, ces ellipses montrent bien à quel point les deux personnages sont importants l'un pour l'autre avec de s'éloigner.
    Et il faut noter ce titre absolument magnifique et sans doute l'un des plus beaux existant. Cette phrase veut tout dire, elle résume le film. Un film non seulement vulgaire, mais pas original en plus. Et c'est là que Pialat arrive à tirer toutes ses qualités.
    ferdinand75
    ferdinand75

    450 abonnés 3 639 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 9 novembre 2021
    Un film qui tourne un peu en rond , décrivant une crise amoureuse. C'est ce que l'on appellerait aujourd’hui un amour toxique ,car Jean Yanne ne sait pas ce qu'il veut, et Marlène Jobert non plus, même si son amant lui fait beaucoup de mal.. Trop d'aller retour et d' incohérence. Le film tient grâce à la magnifique interprétation du couple. Un de ces meilleurs rôle pour Marlène Jobert; mutine , délicieuse, charmeuse, mais en souffrance. Et Yanne formidable acteur, intense trop peu utilisé. Mais un film pesant et qui ne sonne pas toujours juste.
    landofshit0
    landofshit0

    248 abonnés 1 745 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 31 mars 2017
    Ce rôle a valu à Jean Yanne le prix d’interprétation de cannes 1972,il dit ''Ha ils me l'on donné ils ont vu un regard triste alors que j'ai la paupière qui tombe''. Yanne a eu du mal avec Pialat,bon en même temps qui n'a pas eu du mal à tourner avec Pialat qui ne savait tourner que dans la tension et le conflit. A cannes Yanne disait ''N'allez pas voir ce film c'est une m**** allez plutôt voir mon film'' il parlait de Tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil sorti deux jours après le fil de Pialat. Quand il aborde son prix d’interprétation Yanne dit'' Je crois savoir pourquoi tout le monde vante mon interprétation dans nous ne vieillirons pas ensemble. C'était fondamentalement l'histoire d'un mec qui se fait ch**r. Et moi,je me suis tellement emmerd* sur ce tournage que ça à dû finir par se sentir à l'écran.''

    Le cinéma de Pialat possède une force celle d'un cinéma brut,il cherchait à être proche de la vérité et là en l’occurrence c'est son histoire amoureuse qu'il raconte. Et surtout son caractère impossible,car il faut l'avouer il faut arriver à supporter un tel homme qui peut se révéler être un vrai crétin totalement odieux dans les propos qu'il tient vis à vis de sa compagne. Il ne montre pas les coups,mais lors de la visite des parents de Catherine,sa mère lui demande d’où provient son bleu à l’œil et le père demande à Jean pourquoi il boite,Pialat suggère le combat physique,mais on sent bien que le couple devait aller jusqu'aux coups. Son rapport consiste à trainer plus bas que terre celle qu'il aime,un rapport amour haine qui ne peut conduire que droit dans le mur.
    Prad12
    Prad12

    77 abonnés 1 085 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 2 juillet 2015
    Une histoire édifiante de manipulation entre un homme marié (le pervers narcissique) et sa maîtresse avec des dialogues percutants et d'une rare violence : " T'es une feignante, avec le pif que t'as et tes taches de rousseur, t'es trop petite et t'es trop moche, t'as jamais rien réussi et tu réussiras jamais rien et tu sais pourquoi ? parce que t'es vulgaire, non seulement t'es vulgaire mais t'es ordinaire, toute ta vie tu resteras une fille de concierge, je m'demande vraiment pourquoi je suis avec toi, je reste par pitié, tu t'accroches à moi depuis 6 ans, je suis en train de gâcher ma vie avec toi, tu sens pas que j'ai envie que tu te barres......()....... tu m'aimes plus ? qu'est ce qu'y a ? j't'ai rien fait"........ un film sur l'inversion des rôles et la libération d'une relation toxique dans une histoire d'amour....... ce film devrait être montré à toute personne désirant ouvrir les yeux sur la manipulation (le rôle du manipulateur peut aussi bien être féminin)........ Marlène Jobert est lumineuse en amante humiliée qui se libère et Jean Yanne est l'acteur rêvé pour ce rôle.....
    jroux86
    jroux86

    6 abonnés 43 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 10 juillet 2022
    On sait le caractère autobiographique de l’œuvre, la volonté de Pialat de coller le plus possible à la réalité de ce qu’il a vécu (il a tourné sur des lieux qu’il a lui-même fréquentés et faisait refaire entièrement la décoration si celle-ci avait été changée entre-temps). On imagine donc aisément l’enjeu au cours du tournage de la relation entre le cinéaste et son acteur principal, sa créature en même temps que son alter ego. C’est un sujet fascinant pour qui s’intéresse aux ressorts de la création artistique mais cela reste extérieur au film, le spectateur n’étant pas censé connaître les liens existant entre l’histoire vécue et l’histoire montrée. C’est sans doute ce qui a permis de tirer (douloureusement apparemment) le meilleur de Jean Yanne mais c'est aussi le reproche que je ferais au film : Pialat mise tout sur son acteur principal, peut-être trop. J’ai regretté par exemple qu'il n’ait pas davantage exploité le rapport de son personnage (et donc de lui-même) avec le cinéma. On le voit citer des films de Dreyer ou de Hitchcock à divers moments du film pour faire des comparaisons avec l’état de sa relation amoureuse. Il est dommage, je trouve, que ces comparaisons entre cinéma et vie vécue, entre réalité fantasmée et exposée ne se traduisent pas en images, des images en contrepoint qui auraient peut-être donné plus d’ampleur à des personnages pas toujours intéressants et plutôt ordinaires.
    On me dira que Pialat s’en fout puisque ce qu’il veut raconter, c’est sa propre histoire dans sa réalité crue, que là est la singularité et le génie de son geste, que de cette vérité naît l’émotion... Ce à quoi je répondrais qu’à une autobiographie radicalement naturaliste, on peut préférer l’autobiographie plus secrète, celle qui se cache à l’intérieur d’une histoire, qui se devine à travers un plan, un mouvement de caméra, celle qui existait déjà, bien avant Pialat, dans la littérature ou la peinture, bien avant le cinéma.
    Akamaru
    Akamaru

    2 797 abonnés 4 339 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 14 avril 2010
    Un drame naturaliste de Maurice Pialat,chantre du cinéma d'auteur français."Nous ne vieillirons pas ensemble" part d'un simple postulat:les dernières semaines de couple de 2 amants.Catherine pense aimer Jean qui n'en a que faire.Le rapport de forces s'inverse ensuite,avec Jean qui tente de s'accrocher à Catherine,qui ne demande qu'à tourner la page.Jamais sur le même accord,selon un réalisme cru.Pialat banalise volontairement ce couple voué à l'échec en le faisant évoluer dans des cadres on ne peut plus commun et austères,comme des chambres d'hôtel,des maisons miteuses,ou l'intérieur d'une voiture.La force animale et le côté bourru de Jean Yanne sont le parfait miroir de la délicatesse apparente et du comportement insaisissable de Marlène Jobert.Malgré tout,le temps passe bien lentement,et la multiplication d'ellipses,ne fait qu'accentuer la redondance des situations.Pialat présente les faits de manière froide,clinique dans une rigueur qui rend le film peu accessible,voire décourageant par moments.
    Teresa L.
    Teresa L.

    14 abonnés 148 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 17 mars 2013
    "C'est moche chez vous" "Tu pourrais mourir maintenant, ça me ferait rien, mais je serais embêtée parce que les gens croiraient que c'est d'ma faute". Entre sa première et sa dernière phrase (et quelles phrases), l'impression d'assister à un truc très répétitif, lancinant. Il l'engueule, elle le repousse, il la caresse, elle ne se laisse pas faire, il pique sa crise ou reste coi (il y a des variantes à cette scène zéro de l'abandon), elle le force à partir. D'où un sentiment fort légitime d'intrusion pouvant provoquer un rire nerveux. Mais passager.
    Car c'est ensuite que la chose se produit comme irrévocable, la rupture survient et le film se met à ressembler à un film de science-fiction. On se demande comment ça s'est produit, quelle a été la phrase de trop, la personne désirée n'est plus là et le partenaire délaissé remue chaque caillou, sonne à toutes les portes. C'est un grand moment de cinéma, un grand moment de langage également.
    Un mot sur d'autres acteurs que les deux principaux (souvent et justement vantés). Muse Dalbray est géniale, Christine Fabréga (celle du "Deuxième souffle" de Melville), Jacques Galland, Harry-Max qui joue la première incarnation du Garçu à l'écran, deux ans avant Hubert Deschamps et 23 avant Claude Davy. Quant au personnage de Françoise, c'est l'un des plus beaux personnages de femmes du cinéma de Pialat, donc du cinéma tout court. Un film GAVTST (génial, à voir toute séance tenante).
    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    3 382 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 29 avril 2021
    Jean (Jean Yanne) travaille dans le cinéma bien que le seul travail qu'on le voit faire soit de filmer une scène de foule pendant quelques secondes alors qu'il marche avec une caméra à l'épaule. Marlène Jobert est la petite amie de Jean. Catherine qui est beaucoup plus jeune que Jean et elle est maltraitée physiquement et psychologiquement. La violence physique consiste en ce que Jean la gifle et déchire ses vêtements. On nous informe à plusieurs reprises que Catherine et Jean sont ensemble depuis six ans. Cependant Jean est toujours marié à Françoise jouée par la belle Macha Méril. Françoise est apparemment toujours sous le charme de Jean puisqu'elle tente de l'aider à reconquérir Catherine alors que cette dernière a fait l'un de ses efforts périodiques pour quitter la relation. Ce que nous voyons c'est Maurice Pialat qui nous dit qu'il a ce je ne sais quoi qui lui permet de maltraiter tout le monde et d'être quand même aimé et respecté par tous. Si vous cherchez un film qui va vous frustrer pendant que vous le regardez alors c'est le film qu'il vous faut. Je ne sais pas s'il y a un contraire à un film qui procure de la joie mais si c'est le cas c'est ce film...
    Julien D
    Julien D

    1 101 abonnés 3 461 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 15 octobre 2014
    Avec un tel film en guise de premier succès, et une promotion basée sur l’écriture autobiographique du personnage de Jean, Maurice Pialat s’est forgé une réputation difficile à porter qu’il a réussi à tourner à son avantage tout au long de sa fructueuse carrière. Incarné par un Jean Yanne en grande pompe, et accessoirement récompensé du prix d’interprétation masculine à Cannes, ce fameux Jean est donc un cinéaste antipathique mais surtout un mari odieux avec sa femme, incarnée par une Marlène Jobert qui n’inspire ici qu’un profond apitoiement. S’il on adhère à la théorie autocentrée du long-métrage, alors on ne peut s’empêcher de salut le recul et l’autodérision dont fait preuve le réalisateur pour revenir sur ses problèmes conjugaux. Autrement, le film apparait comme une vision acerbe de la vie de couple dans ce qu’elle a de plus violente. La sobriété de la mise en scène naturaliste et la redondance des situations ont certes donné un coup de vieux au film mais ajoutent à la pertinence de cette altération provocatrice de l’amour.
    Marc  Régis
    Marc Régis

    29 abonnés 244 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 24 février 2013
    Je ne vais pas m'essayer à faire une critique d'un film de Pialat. La seule chose que je peux dire, c'est quand on en sort, il s''est passé quelque chose en nous. On n'est plus tout à fait le même. Et cette sensation se fait de plus en plus rare.
    yannick R.
    yannick R.

    95 abonnés 966 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 janvier 2012
    Un très bon film, soutenu par la prestation magistrale de Jean Yann en sale con et mou puis de Marlène Jobert entre l'innocence touchante et la tête à claques.
    Les meilleurs films de tous les temps
    Back to Top