Derniers Avis sur La Vie au ranch

Chef d’œuvre de justesse
La jeunesse, l’amitié, l’ennui et ses turpitudes
Bravo pour ce film presque documentaire

Malgré une belle sincérité, cette "Vie au ranch" finit par être presque ennuyeuse, les héroïnes ne nous apparaissant pas assez attachant pour séduire. Dommage.

J'ai failli abandonner au bout de 10 mn, je n'était pas prépararé au nouveau réalisme de la comédie française..'ai tenu et je ne le regrette pas. Finalement le fait que toutes ces filles parlent en même temps, disent la plupart du temps n'importe quoi , n'importe comment et n'importe ou les emmène le bout de la nuit, en étant tout de même dans la quintessence d'elle-même ( puisque dans leur propre rôle a la couleur de la culotte près ) est un atout vraiment majeur du film. Essayer de regarder d'autres comédies françaises ( Genre MILF pour changer de génération ) juste après, c'est dur, très dur. Un acteur parle, puis un autre ---longtemps plus tard pour que l'on ai bieeeeen le temps de comprendre et de se préparer a rire a la blague finalement pas drôle. Et tout ça semble totalement hors de la vie , artificiel.
Chez Letourneur l'humour EST la vie, l'humour est réaliste dans le sens ou il ne vaut pas mieux que nos modestes blagues ou punchline quotidiennes. spoiler: ( Chai pas quoi foutre a part rien foutre )
C'est simple, sans shampoing, sans démélant et sans culotte mais sans doute pas sans avenir comme pourrait peut-être le promettre la fin du film.

« Ah si j’étais une mouche, j’aimerais bien savoir ce qui se dit ». « Je préfère une soirée en petit comité plutôt que des soirées avec trop de monde ; en général, les gens parlent pour ne rien dire ou ont des conversations futiles ». Je partage ce dernier point, que ce soit de grandes réunions familiales, ou amicales, il est impossible de parler à tout le monde, surtout à table. On s’adresse à ses voisins immédiats, quand plus loin, on aimerait se mêler à un autre groupe de conversation. Conversations qui fusent, qui s’entremêlent, qui s’entrecoupent, qui s’entrechoquent pour lesquelles on sourit béatement, on opine du chef tout en essayant de capter ce qui se dit à côté, on écarquille des yeux alors qu’on n’a pas tout compris. Bref, parfois on en ressort vidé et avec un mal de tête. Je crois avoir résumé le film de Sophie Letourneur dont j’ai accepté l’invitation « La Vie au Ranch » Film pour lequel, je n’étais pas vraiment spectateur, mais la fameuse mouche, sauf que là, je butinais de conversation en conversation sans me soucier de ce qui se disait réellement. Je captais ici et là mais ne faisais aucun effort pour m’attarder sur un sujet précis. Et si c’était le propos de Sophie Letourneur ? Me plonger dans un groupe d’étudiantes qui caquettent, qui piaillent, qui jacassent, qui fument et boivent tout simplement sans se préoccuper de ce qu'elles bavassent. Film assourdissant, cacophonique, authentique qui aurait mérité un format moyen métrage. Une expérience loin d’être désagréable mais que je ne renouvellerai pas. Faut que jeunesse se passe…

Un film étrange, à la limite du documentaire sur une période pas facile, la post-adolescence ou le démarrage de l'age adulte. Et le début est pour le moins fastidieux, et malgré des acteurs qui jouent vraiment justes, on est à la peine par le manque de cohérence de l'histoire. Et ceci est fait exprès pour nous montrer le manque de cohérence de ces jeunes qui se cherchent et qui vont finir par chacun trouver leur voie. Un film au final pas si mauvais que cela, mais qui aurait mérité un scénario et une réalisation plus aboutis.

Le premier long-métrage de Sophie Letourneur ne pouvait que me parler, et il devrait d'ailleurs toucher une large part du public de ma génération (trentenaire ou plus jeune). En effet, "La vie au ranch" (2010) s'intéresse à cette période précise de l'adulescence où on croit que vivre en tribu sera notre modèle d'existence ad vitam eternam, et où on finit par s'apercevoir que non, en fait chacun prendra son propre envol à un moment ou à un autre, avec les blessures morales que cela implique forcément.
Voilà donc un film qui paraîtra nombriliste et anecdotique à ceux qui ne percevront pas cette allégorie de la fin d'une époque... Avec son affiche acidulée et son récit elliptique fait de tranches de vie plus ou moins drôles ou sentimentales, "La vie au ranch" risque d'être perçu comme un teen-movie français un peu intello.
Ce serait dommage pour la jeune réalisatrice française, dont la mise en scène discrète mais efficace épouse parfaitement son sujet. Pour ma part, je suivrais les prochaines oeuvres de Sophie Letourneur avec intérêt.
Mention aux jeunes acteurs débutants qui font vivre cette histoire touchante, notamment les deux colocataires du ranch : la brune Sarah-Jane Sauvegrain et la blonde Mahault Mollaret.

Ce film est vraiment nul ! Il n'y a aucune histoire on s'ennuie. Je ne le conseille vraiment pas.

Proche du documentaire, une belle prestation d'actrices. Un jeu très juste ! (Ok elles étaient déjà amies mais quand même) On oublie la caméra et on a l'impression d'assister à des scènes de la vie de tous les jours. En tant qu'étudiante de 20 ans, j'ai souvent eu l'impression d'observer ma proche vie, les dialogues sont VRAIS et sonnent vrais et on se régale littéralement, à voir.

Ni bon ni fondamentalement mauvais, ce film qui se veut réaliste est parfois ennuyant, parfois énervant, on cherche son intérêt, si c'était pour montrer le passage à l'âge adulte, je pense qu'il y avait de meilleures manières de le faire. Les personnages sont pour la plupart agaçants, même si leur jeu est plutôt bon puisqu'on dirait presque que la caméra est posée dans le salon de n'importe quel étudiant de fac et qu'on l'a faite tourner. C'est peut-être aussi là que le bât blesse, une mise en scène et des plans sans grand intérêt, un scénario plutôt pauvre. A voir pour savoir où en sont les étudiants aujourd'hui et se rappeler que nos préoccupations à cet âge-là étaient bien légères !

intéressant.... j'ai eu beaucoup de mal à rentrer dedans et ce n'est qu'après coup que ce film m'a fait cogiter un peu et que j'ai vu où on voulait nous amener mais sur le moment je l'ai trouvé très long.... Beaucoup de mal à adhérer à ce style film de soirée, ça va 5 minutes mais en faire tout un film était osé. finalement donc, j'en ressors satisfait parce qu'il nous montre bien que l'insouscience de la jeunesse ne dure qu'un temps, que l'on croit avoir ses amis pour la vie, et vient le temps des désillusions, des déceptions et le temps où chacun a besoin de tracer sa propre route et comme cela ne vient que rarement au même moment chez tout le monde, forcément ça coince! je le conseille malgré tout....

Typique du film qui divise public et critique. 1er film d'une jeune réalisatrice qui raconte sa vie, enrichie par les apports de ses actrices et qui nous raconte, ben en fait, ça ne raconte rien. Enfin, rien de bien précis. Les 1ères minutes du film sont barbantes et on ne comprend rien vu que c'est inaudible avec tout un tas de gens qui parlent en même temps. Alors, c'est réaliste oui mais pour suivre, c'est pas pratique. Enfin, on voit des jeunes filles filiformes qui picolent, fument, blablatent le tout pieds nus et habillés façon bobos. Il y a toutefois quelques bonnes scènes, des répliques assez drôles et les actrices dégagent une certaine fraîcheur. Le scénario finit par trouver un fil conducteur et son étude des caractères est parfois pertinente. Toutefois, je trouve la mise en scène bien lâche, avec une caméra posée et qu'on laisse tourner en attendant que le texte soit dit. Sans parler des acteurs, pas charismatiques pour un sou et avec des rôles énervants, déjà parce qu'on ne sait pas qui est qui et de quoi on parle. Bref, si vous n'êtes pas une fille parisienne âgée de moins de 25 ans et qui n'a pas fait d'études à la fac, ça vous passera au dessus. D'autres critiques sur

La pochette du DVD ne me faisait guère envie mais les critiques au dos semblaient élogieuses, puis confirmées par une presse assez unanime sur Allociné. A croire que ts les critiques ont eu une post-adolescence petite-bourgeoise, camée et alcoolisée pour se sentir concernés par ce navet, unique mais ô combien indigeste. On les regarde s'alcooliser au fil des séquences et c'est nous qui avons envie de vomir. J'ai tenu jusqu'à la fin grâce aux sous-titres en anglais que j'avais mis pour tenter de progresser dans la langue de Shakespeare. Inutile de dire qu'avec la pauvreté langagière de ces abrutis et les "fuck" toutes les 10 phrases, je n'ai fait aucun progrès. Mais j'ai eu la satisfaction de tout comprendre. Qu'il est triste de contaster que des étudiants ont la richesse en vocabulaire de collégiens !
Pathétique...

Brouillon et insupportable. Un capharnaüm sans aucun scénario ni l'ombre d'une idée. Ajoutez-y une poignée de jeunes acteurs têtes à claques qui parlent tous en même temps. Impossible d'aller au delà de 25 minutes de film. In-sup-por-ta-ble !!

Conquis par le marin masqué je me suis lancé dans la vie au Ranch qui avait reçu de bonnes critiques. Le mot qui me vient c'est déception. Alors je concède le fait que les dialogues même s'ils en ennuyeront plus d'un, font vrais et ça c'est un très bon point. Seulement entendre pendant une heure et demi des choses que j'entends en sortant avec mes potes ça va deux secondes. La mise en scène a un côté docu sympathique, le scénario n'a pas vraiment de ligne directrice (mais c'est le but je pense). Bref je suis passé à côté du sujet.

Malgré un départ fastidieux (les 45 premières minutes sont d'un ennui abyssal) j'ai fini par accrocher avec ces personnages. Je suis contente de ne pas l'avoir vu au cinéma mais chez moi, en replay et en plusieurs fois. ça m'a rappelé ma jeunesse, il y a vingt ans. Pas forcement parisien mais citadin. Les rapports entre copines sont finement décrits. ainsi que les tatonnements amoureux des posts ados.